19 mars 2019 : Pour ma dernière journée en Islande, je décide d'aller voir pourquoi le parc national de Pingvellir est un site classé au patrimoine mondial de l'UNESCO, puisque c'est sur ma route pour aller vers Reykjavík. Et comme d'habitude je pars sur une route partiellement glacée. Il y a quelques points de vue en arrivant au parc qui sont intéressants.
Vers l'entrée du parc Pingvellir
Je me retrouve donc à nouveau dans la zone de faille qui sépare les plaques nord-américaine et eurasienne. Ici, l'écorce terrestre s'écarte et s'enfonce d'environ 5 mm par an. Il y a un sentier qui longe une faille. Par endroit on a l'impression d'être dans un canyon. L'endroit est bien entendu hautement touristique et c'est surprenant que les sentiers ne soient pas mieux entretenus avec le nombre de visiteurs car je le trouve extrêmement glissant.
La vue que l'on a devant soi est spectaculaire : une grande étendue plate avec la rivière Oxara qui serpente et quelques montagnes enneigées au loin. Le paysage se transforme constamment avec les nuages qui cachent parfois une montagne. Puis, quelques minutes après tout se dégage et les rayons du soleil viennent changer la perspective. Il faut en profiter car cela ne dure pas. Tout peut disparaître et il peut se mettre à neiger quelques minutes plus tard.
Je comprends que je suis vraiment dans un site unique au monde et je me sens toute petite. Tout est imposant autour de moi, même la couleur grise de cette roche volcanique.
Je suis restée au moins 2 h sur ce site et j'y serais restée encore plus longtemps tellement j'ai aimé. Avec le soleil, c'était encore plus beau.
Finalement, je n'ai pas eu le temps de manger. Il vente énormément alors c'est dans l'auto face au lac et à un îlot que je mangerai mon sandwich.
Reykjavík bien que ce soit la capitale de l'Islande était en dernier sur ma liste et seulement s'il me restait assez de temps pour visiter. Je ne sais pas pourquoi mais a priori cette ville ne m'attirait pas. Je pensais même me rendre d'abord à mon auberge et éventuellement ressortir en ville seulement un peu en soirée. Mais comme les noms de rue ou de route sont imprononçables, impossible pour moi de les mémoriser et je viens de rater ma rue. En continuant tout droit au lieu de tourner à gauche, je me retrouve en plein Reykjavík ou plutôt au bord de l'océan. Pourtant, à défaut de carte, de GPS et de cellulaire, j'avais bien inscrit sur un bout de papier comme tous les jours l'itinéraire que je devais suivre pour me rendre à ma prochaine destination.
Mais je l'avoue au cours des 5 derniers jours, il m'est arrivé souvent de passer tout droit et de devoir ou revenir sur mes pas ou bien me dire que ce ne devait pas être un endroit pour moi et de continuer ma route. Mais il m'est arrivé aussi de m’arrêter tout simplement parce que je voyais le symbole islandais qui indique un lieu d’intérêt touristique sans savoir ce qu'il y avait à voir et d'avoir de belles surprises.
Le côté moderne, gris, et un peu froid de ce secteur moderne me surprend un peu car austère
Ensuite, je décide de me perdre dans les vieux quartiers en me dirigeant vers l'immense église de Hallgrimskirkja (encore un nom imprononçable) qui m'attire par sa forme pyramidale. Je serai chanceuse car je serai l'avant-dernière personne à pouvoir acheter un billet pour monter en haut de la tour avant la fermeture. Durant ces quelques minutes passées au niveau juste au-dessus des horloges, j'ai eu droit au soin du carillon, au soleil et à une tempête de grêle avec vent violent.
La vue d'en haut est intéressante
Finalement, en seulement quelques heures j'ai beaucoup marché. J'ai réussi à me perdre dans la ville mais j'ai découvert une ville charmante dont voici quelques photos.
On dit que l'Islande est le pays le plus sécuritaire au monde, alors je ne suis pas surprise de rencontrer ce bout de chou rentrer tout seul de l'école comme un grand
Je ne sais pas pourquoi mais j'aime toujours photographier des portes et des fenêtres