Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : Réjanne globetrotteuse
  • : Venez découvrir ma passion et la réalisation de mes rêves: voyager un an en Asie ainsi que mes autres découvertes, telles que trekking et pèlerinage. Parcours, carnets de route, impressions, photos, conseils...
  • Contact

Recherche

26 juin 2006 1 26 /06 /juin /2006 20:21

27 juin 2006

 

Ce n’est certes pas le paysage le plus marquant du trajet. Nous longeons la rivière Tsarap qui a presque la même couleur beige que la roche. Avec un ciel gris et un sentier poussiéreux qui n’arrangent rien, il s’agit d’une journée un peu terne. Nous ne traversons même pas de village. Heureusement, quelques rencontres insolites vont égailler le parcours : deux femmes qui m’impressionnent avec un chargement d’herbes sèches monumental sur le dos; une autre femme dans son champ qui m’offre une fleur d’aubépine pour mettre comme elle dans les cheveux; un yak qui me fait sursauter au détour du chemin; et enfin une femme et son enfant. Toutes ces rencontres font chaud au cœur car on peut lire la gentillesse et la chaleur humaine dans cet immense sourire qui nous est toujours offert. Je ne peux que répondre par un sourire et les saluer d’un  «Jullay » qui veut dire « bonjour » au Zanskar, le seul mot que je connaisse.

 

 

Après seulement 4h30 de marche, nous voici arrivés à notre pire campement du trek : Pipula. J’ai essayé de discuter pour changer de campement mais j’ai du me ranger au choix des Horses Men qui clamaient que c’était le meilleur endroit pour les chevaux afin qu’ils trouvent de l’herbe à brouter. Je crois que c’est plutôt parce qu’il y a ici un genre de Tea House ou ils vont pouvoir passer la nuit et boire. Il ne me reste plus qu’à essayer de trouver un emplacement avec le moins de cailloux possible et surtout pas à côté de la merde de cheval. Mais l’odeur d’urine est omniprésente et les mouches foisonnent. 

 

 

Aussi surprenant que cela puisse paraître, j’ai réussi à passer une assez bonne nuit jusqu’à ce que je fasse le saut dans mon sac de couchage, réveillée par le cri infernal d’un âne juste à côté de ma tente. Je n’avais jamais rien entendu de tel car ce n’est pas tous les jours qu’on a le plaisir d’entendre un âne braire! Rien de tel qu’un bon petit-déjeuner pour faire oublier tous ces désagréments. Je m’empiffre de chapatis, beurre d’arachide, fromage et confiture et me voilà prête pour la prochaine étape.

Partager cet article
Repost0

commentaires