24 mars 2013
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Samedi 16 février, nous nous
rendons à la gare TGV de Valence pour récupérer l’auto que j’ai réservée par internet pour notre petite escapade d’une semaine en Italie. Je dois avouer que je stresse un peu à l’idée de conduire
en France mais surtout en Italie car mes souvenirs de la conduite en Italie c’est que c’est plutôt fou! Je stresse un peu plus depuis que j’ai découvert sur un site internet qu’en Italie il est
obligatoire d’avoir un permis de conduire international si on n’en a pas un européen. Impossible de mettre la main sur mon permis de conduire français et à la dernière minute avant le départ, il
était trop tard pour aller au CAA chercher un permis international. Too bad! Après discussion avec Ashu, on décide que je vais tout faire pour respecter les limites de vitesse et que les chances
qu’on se fasse arrêter par la police italienne sont minces, alors on assume le risque!
Quand ils ont du voir ma
réservation pour une auto à partir du Canada, ils ont du se dire que je ne devais pas savoir conduire les autos manuelles, car on a eu droit à la seule voiture automatique qu’ils avaient.
L’agente me dit : vous avez réservé une C4 automatique. Je pense qu’il s’agit de leur code pour dire le modèle de compact que j’ai réservé et je lui demande de quel modèle de voiture il
s’agit. Il a fallu qu’elle me répète encore C4 et m’explique qu’il s’agit du nom d’un modèle de Citroën. LOL, la vraie touriste qui a eu l’air un peu nouille car je n’avais jamais entendu parler
de la C4 de ma vie! Cela s’est avérée être un amour de voiture, super confortable, spacieuse et très agréable à conduire et comble de bonheur avec un GPS intégré! Le vrai luxe comparé à ma petite
Chevrolet Aveo manuelle!
![2013-Italie 4769](http://img.over-blog.com/600x450/0/07/27/16/Europe/2013-Italie/2013-Italie-4769.jpg)
Nous voilà partis, Ashu et moi, par une
belle journée ensoleillée à destination de Turin, 303 kms d’autoroute entourés des montagnes des Alpes et à traverser un nombre infini de tunnels, le plus long étant celui de Fréjus qui relie la
France à l’Italie. Pour l’astronomique somme de 40,9 € (50$) nous traversons les 12,87 km d’un tunnel avec une seule voie et vitesse limitée à 70 km / heure. Ceci ne sera que le début d’une
succession de péages, dans lesquels j’ai laissé toute ma monnaie et bien plus. Impossible de comptabiliser combien cela nous a coûté en péage, mais c’est à considérer dans un budget quand on fait
du millage en Europe.
C’est dans la région de Grenoble /
Chambéry qu’on verra les plus beaux paysages de montagne car après, avec tous ces tunnels et la noirceur qui s’installe, on ne verra plus grand-chose.
L’arrivée à Turin est un peu plus compliquée que prévu. On arrive de nuit, jour de marché, et les marchands sont en train de remballer leurs stocks dans leurs camions. On a manqué la rue où tourner qui nous était indiquée par le GPS. Finalement, la voix nous fait tourner en rond et en bourrique! Elle veut nous emmener dans la zone à accès restreint aux résidents. On ne sait plus où on est et comment se rendre à notre hôtel. Premier obstacle : on demande de l’aide à un jeune homme qui n’est non pas italien mais roumain et n’a aucune idée de l’adresse qu’on lui demande. Mais il est très gentil et m’envoie dans une boutique pour demander les indications. Finalement, il nous faudra demander encore 2 fois notre chemin avant d’arriver à notre hôtel.
Il est déjà passé 20h et on va à pieds jusqu’à la 1ère rue animée à la recherche d’un restaurant pour souper. On fait l’erreur de longer une digue le long du fleuve Pô qui se trouve être le lieu de rendez-vous des junkies de Turin. On passe à côté de jeunes accroupis en train de se piquer, d’autres qui doivent vendre ou acheter la drogue. Bref, on accélère le pas en espérant qu’il n’y en aura pas un déjanté qui va nous pointer un couteau sous la gorge pour avoir notre argent. Mais en fait, je crois que c’était plutôt nous qui les dérangions dans leur espace. C’est navrant de constater un tel désœuvrement en plein cœur d’une ville.
On s’engouffre dans le 1er restaurant-pizzeria avec pas mal de monde à l’intérieur pour notre premier repas italien. En fait, ce sera un repas pizza chinoise que nous allons faire! Les propriétaires chinois sont très gentils et ils ont même un menu en français. Le vin en carafe italien s’avère excellent mais déception avec ma pizza et les pates commandées par Ashu qui laissent à désirer. Je ne garderai pas un souvenir mémorable de Turin que nous avons entrevu de nuit mais il s’agissait juste d’une halte pour dormir. Par contre, ce qui m’a marqué c’est le nombre de Roms. On a vu de nombreuses femmes, jeunes et moins jeunes, reconnaissables à leur jupe ample de gitane dans les rues de Turin.
Pour notre 2ième journée, nous parcourons 200 km pour nous rendre au bord du lac de Come, dans cette région proche de la Suisse. Nous découvrons le magnifique village de Bellagio au bord du lac, entouré de montagnes. On se ballade au bord du lac et dans les ruelles.
Presque tous les restaurants sont
fermés car ce n’est pas la saison touristique mais nous tombons sur un petit restaurant où le patron parle le français et nous nous régalons avec le plat du jour, un genre de casserole de pâtes
avec un mélange de légumes dont patates et aubergines, le tout dans une sauce blanche avec un fromage exquis. Ce sera notre meilleur repas en Italie.
Dans l’après-midi, nous prenons une route étroite et sinueuse et qui grimpe au-dessus de la montagne avant de redescendre pour nous rendre jusqu’à Erba et rendre visite à mon amie Letizia et sa famille.
La dernière fois que nous nous sommes vues c’était en l’an 2000 et on se retrouve à discuter ensemble comme si c’était hier. C’est cela la magie de l’amitié : le temps ne peut pas l’effacer. Nous sommes vraiment bien reçus et nous nous retrouvons avec toute la famille pour célébrer la fête de sa sœur. On a l’occasion d’apprécier l’hospitalité italienne et on goûte aussi à plusieurs spécialités du sud de l’Italie ainsi qu’à la pizza préparée par Letizia dans son propre four à bois.
Le lendemain nous reprenons l’autoroute, 350 km pour nous rendre jusqu’à Florence. Il me semble qu’on fait autant de km dans les tunnels qu’à l’extérieur et là le trafic roule à 130 km/h, ce qui est un peu trop rapide à mon goût. Je n’ai pas envie de dépasser les camions dans les tunnels mais quand je reste derrière, il finit toujours par y en avoir un qui me colle, ce que je n’aime pas non plus. Cela devient un peu stressant de conduire dans cette région et je suis vraiment contente en arrivant à Florence de pouvoir stationner l’auto dans un parking sous-terrain. Elle y restera pour 2 jours car dans le quartier historique de Florence, on ne peut pas circuler à moins d’avoir une autorisation. C’est super car Florence se découvre bien mieux à pieds.
On a environ 1 km à marcher pour se rendre à notre hôtel au cœur de la vieille ville. Je propose à Ashu de faire une halte dans un restaurant qui a la wifi pour manger une pizza et je prends mon 1er et dernier espresso italien : 2 gorgées d’un café sirupeux tellement fort qu’il réveillerait un mort, servi au fond d’une tasse beaucoup trop grande pour ce fond de café. Je demande à la serveuse la direction pour notre hôtel et elle nous dit qu’on est juste à un coin de rue!
L’hôtel Bavaria est une belle découverte. Pour 43€ la nuit, nous avons une chambre immense avec une douche cachée derrière un paravent dans un coin de la chambre. Ça fait un peu bizarre mais c’est pratique. Par contre les toilettes sont à l’autre bout du couloir mais pour ce prix, c’est quand même très bien, surtout que le petit déjeuner est inclus et qu’on est au cœur de la ville historique dans un ancien palais. Cela change de toutes ces chaînes d’hôtels où les chambres se ressemblent, peu importe dans quelle partie du monde on se trouve. Ici, c’est le charme de l’Italie. Il y a même des restes de fresques peintes au plafond de notre chambre. L’accueil est aussi très bien.
Florence c’est vraiment mon coup de cœur en Italie. Cette ville est tellement belle, romantique à souhait, d’une richesse architecturale et remplie d’histoire. Durant ces 2 jours on va beaucoup marcher et monter bien des marches car quoi de mieux pour découvrir une ville que de la voir du sommet de ses monuments.
On a d’abord traversé l’Arno pour monter jusqu’à la piazza Michel-Ange d’où on a une vue superbe avec la lumière du matin sur tout Florence. On en profite pour aussi pour visiter sur recommandation du gars de l’hôtel l’église San Miniato al Monte juste à côté qui date du 11e -13e siècle avec une superbe façade en marbre vert et blanc.
Notre visite de Florence nous fera ensuite admirer el Duomo du haut de la tour du palais Vecchio (95 mètres, 223 marches) construite au 14e siècle. On passe même devant une minuscule cellule de prison et nous arrivons au sommet au son des cloches qui résonnent très fort car elles sont juste au-dessus de nous.
Nous avons d’abord découvert le
majestueux Duomo ou plus exactement la Basilica di Santa Maria del Fiore de nuit. Cette église gothique construite entre le 13e et 15e siècle s’impose comme le monument
principal de Florence. J’apprends que la façade de marbre vert (en provenance de Prato), rose (de Siena) et blanc (de Carrara) a été complétée au 19e siècle. Elle est superbe ainsi que
les portes en bronze sculptées.
Mais ce qui va le plus
m’impressionner c’est l’intérieur du Dome avec cette gigantesque fresque représentant le Jugement dernier qui a été peinte entre 1568 et 1579 par plusieurs artistes (Vasari, Zucarri, Cresti).
C’est un vrai délire de scènes bibliques et apocalyptiques. Pour admirer un tel chef d’œuvre, nous prenons les escaliers et nous pouvons faire le tour de la coupole là où les fresques commencent.
Il y a une grosse craque au milieu de la coupole. Il est impossible de tout voir tellement les fresques sont chargées de détails mais comme il n’y a pas trop de visiteurs on peut quand même
prendre son temps.
Nous continuons en empruntant un
tortueux escalier, où par endroit il n’y pas de place pour se croiser, et pourtant il faut prendre le même chemin pour descendre. Mais on est chanceux car il n’y a pas trop de visiteurs et il
fait frais donc tout se passe bien et on arrive sur la terrasse d’où nous avons une autre vue panoramique sur Florence. Cette fois-ci les cloches ne sonnent pas.
Un autre incontournable de la visite de Florence c’est le pont Vecchio. Il offre une des plus belles photos de Florence. Je ne me lasse pas de le photographier sous tous les angles. On va le traverser plusieurs fois de jour comme de nuit avec toujours le même plaisir. C’est un lieu rempli d’animation et de boutiques qui ne sont que des bijouteries de luxe.
Il y a bien d’autres places,
palais et églises à visiter à Florence mais en 2 jours nous en avons déjà vu beaucoup et on ne veut pas atteindre le seuil de saturation. On ne fera donc pas de musée non plus car les files
d’attente sont trop longues et ce n’est pas vraiment le truc d’Ashu.
Un dernier mot sur Florence à
propos de la bouffe. Dans l’ensemble on a très bien mangé mais on est resté dans les classiques : pâtes, pizzas et poisson. Mon préféré a été le restaurant Il Ghibellini sur la Piazza San Pier Maggiore situé dans un ancien palais du 14e siècle. Je voulais manger des pâtes. Finalement je me suis trompée et
on m’a servi des boulettes (non, non pas des boulettes de viande de cheval!) mais en fait de la farce pour les pâtes : un mélange de verdure et de fromage à la texture crémeuse et délicate.
C’était tout à fait délicieux.
Aucun problème pour sortir de Florence après nous être acquittés des frais de parking de 20€ par jour et nous voilà en route pour Pise (86 kms). N’étant pas la championne des manœuvres pour stationner, je m’engouffre dans le 1er parking sous-terrain qu’on voit à côté de la gare et je laisse à Ashu le soin de stationner la voiture en marche arrière.
Nous partons donc à la recherche de la tour penchée de Pise qui est le but de cette visite. Il nous faudra demander à plusieurs personnes, traverser un pont et marcher à travers de jolies ruelles piétonnières avant d’apercevoir enfin la tour (55 mètres de haut).
Ma dernière visite ici remonte à
plus de 25 ans et la ville de Pise m’avait semblé plutôt délabrée avec des couleurs ternes et sales alors que la tour se présente devant nous d’un blanc immaculé. Elle a été fermée de 1990 à 2001
pour restauration et empêcher qu’elle continue à s’incliner. Finalement, ils l’ont quand même redressé un peu de 0.5 degrés.
Nous sommes admiratifs et après avoir payé 36€ pour les 2 (je ne me rappelle même pas que j’ai eu à payer lors de ma visite précédente), nous montons les marches usées de la tour. Une fois de plus j’apprécie qu’il y ait si peu de touristes en cette saison car je ne n’aurais pas aimé me retrouver coincer dans cet escalier, surtout que quand on arrive vers le haut, c’est plus étroit.
Prochaine étape : Cinque Terre (94 km). On se rend jusqu’à Riomaggiore, le 1er des 5 villages de cette terre montagneuse au-dessus de la mer. La route est sinueuse et étroite et je me stationne à l’entrée du village.
C’est la saison basse pour le tourisme et nous partons à la recherche d’un petit hôtel, si possible proche de la mer. Alors qu’on sonne à la porte d’un hôtel avec le logo « recommandé par le Guide du Routard » sans réponse, un habitant du village, nous indique de le suivre. Je suis surprise de voir que même si je ne parle pas l’Italien, j’arrive très bien à comprendre le sens général de ce que les gens me disent. Je leur réponds en français ou en espagnol et on se débrouille comme ça.
Finalement, on va dormir au
Dolce Vita. Pour 50€ la nuit, nous avons une magnifique chambre avec toit mansardé, moderne, super propre avec une très belle salle de bain. Le
propriétaire est un homme affable et charmant. Il emmène Ashu pour stationner la voiture dans son parking privé car pas question que je conduise dans ces ruelles à pic et super étroites.
Je laisse faire le pro de la
montagne, qui pendant un instant s’est cru dans ses montagnes himalayennes et a failli heurter une auto qui arrivait en face et lui machinalement s’est tassé pour passer à gauche. J’ai eu juste
le temps de lui rappeler qu’ici on ne conduisait pas à gauche comme en Inde et le pire a été évité!
Malheureusement la visite de Cinque Terre a été plutôt courte. Sur l’insistance et recommandation de notre hôtelier, nous avons pris le train qui longe la mer pour nous rendre à l’autre bout dans le village de Monterosso. Nous somme restés là jusqu’à la tombé du jour alors que la pluie s’est elle aussi mise à tomber.
C’est une région très pittoresque que j’ai adorée et où j’aimerais revenir au printemps ou à l’automne car c’est un lieu pour la randonnée pédestre. Mais en hiver et sous la pluie, les activités sont plus limitées.
Pour la dernière étape de notre tour en Italie, nous allons longer la mer pour nous rendre jusqu’à la frontière française. J’ai vraiment envie de passer une dernière nuit en Italie plutôt qu’en France.
Comme on a pas mal de millage à
faire (260 km), on prend l’autoroute jusqu’à Savona (après Genova) car je veux surtout éviter les grandes villes. Et de là nous roulons sur une route de villégiature où la limite ne dépasse que
rarement 50 km/h et qui nous permet d’admirer les villages, la mer, les palmiers…
S’il y a un mot de français
qu’Ashu aura ajouté à son vocabulaire ce sera « rond-point ». En effet, la voix du GPS nous répète à tout bout de champ « au rond-point, prenez la 3e sortie ». Des
ronds-points, il y en a maintenant partout en Italie et en France! On en a parfois même fait le tour plusieurs fois! Impossible de prendre de la vitesse car on atteint déjà le prochain
rond-point. Cela en est un peu exaspérant.
Notre but de la journée c’est de se trouver une chambre avec vue sur la mer. Je pensais peut-être à San Remo mais on réalise que la ville est trop grande. Il y a trop de trafic et cela va être la galère pour se stationner.
Alors, on continue et on jette notre dévolu sur la petite ville côtière d’Ospedaletti, ravissante et tranquille à la fois. On prend une chambre dans le seul hôtel du bord de mer : l’Albergo Savoia. Pour 64€ nous avons notre chambre avec vue sur la mer et un copieux petit-déjeuner inclus. C’est propre mais un peu drôle. L’auberge est vieillotte avec un mobilier et une décoration des années 70 qui n’ont jamais été rafraîchis. On réalise aussi qu’il n’y a que des personnes âgées qui résident là, probablement des habitués de longue date. Et chacun est assis seul à sa table, lit son journal ou parle un peu à son voisin de table ou au serveur / réceptionniste. J’ai passé un bon moment à observer cet endroit à l’atmosphère étrangère mais somme toute sympathique.
À Ospedaletti, la pluie est aussi de la partie mais nous profitons quand même d’une marche sur la plage de galets. On va souper dans un autre endroit avec une curieuse ambiance la Trattoria Il Trullo. Nous serons les seuls clients de la soirée et c’est un vieux monsieur qui peine à marcher qui nous servira un très bon poisson du jour légèrement pané avec des légumes grillés.
Durant notre séjour en Italie les 2 sujets d’actualité auront été la démission du pape Benoit XVI et surtout les élections présidentielles dont on entend parler sur toutes les TV italiennes et avec des affiches électorales un peu partout. Le nom de Berlusconi revient souvent et les Italiens semblent en avoir assez qu’il soit encore dans le décor.
Notre escapade en Italie nous aura permis de découvrir un peu l’Italie du nord : villes, villages, montagnes, lacs et mer – une région avec beaucoup de charme, une excellente cuisine et de bons vins et partout nous avons reçu un accueil chaleureux.Une prochaine fois, il faudra qu’on visite l’Italie du sud.
Et pour ce qui est de la conduite,
on s’est plutôt bien débrouillé. On a réussi a s’en sortir sur les autoroutes à 130 km /h, à travers le trafic dense des villes, avec les scooters qui slaloment entre les autos, à changer de voie
dans ce trafic (j’ai suivi le conseil d’Ashu « Ne t’occupe pas des autos derrière et autour de toi, mets ton clignotant et engage-toi tranquillement dans la voie où tu veux aller sans
t’arrêter et les autos vont te laisser passer »), à ne prendre aucun sens unique en sens inverse, à stationner dans chaque ville (j’avoue que sur ce point je me suis fiée sur Ashu), à suivre
les indications du GPS sans trop se tromper. Et surprise! On n’a pas vu une seule auto de police sur la route!
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