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  • : Réjanne globetrotteuse
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7 juillet 2006 5 07 /07 /juillet /2006 20:01

Encore une petite journée d’environ 4h, car en fait, nous avons coupé une journée de trekking en deux (celle d’hier et d’aujourd’hui). C’est tant mieux car je n’ai pas bien dormi à cause du froid. Je me suis donc mise en route un peu plus tard après 8h. Je suis la vallée et bientôt je me retrouve face à un grand cours d’eau. Je me rends bien vite à l’évidence que je n’ai d’autre choix que de me déchausser pour le traverser, ce que je fais avec empressement car l’eau me gèle les pieds. Puis, il me faut traverser un autre ruisseau mais cette fois je peux aller de roche en roche jusqu’à ce que je glisse sur l’une d’elle et tombe de côté. Je me retrouve le pantalon tout trempé à rouspéter après ma maladresse.

En chemin pour rejoindre le col de Bumiktse (4300m), je remarque ce magnifique rocher rectangulaire de couleur ocre et toutes ces montagnes aux couleurs dégradées. La montée jusqu’au col est graduelle et sans difficulté et la vue encore spectaculaire. On aperçoit au loin la verdure et le village de Photoksar qui est encore à 1 heure de marche. En fait, on l’aperçoit de l’autre côté de la rivière et le camping est un peu plus loin, une fois qu’on a traversé un petit pont. Il y avait déjà des tentes d’installées, un groupe de Belges qui marchent dans l’autre sens.

J19E-Photoksar.JPGPhotoksar est un superbe village avec des champs cultivés et au pied d’une immense paroi couleur ocre. Les maisons se touchent presque toutes, reliées par de petits passages, genre de tunnels très bas. Je l’ai appris à mes dépends après m’être presque assommée alors que j’étais en quête d’un vendeur de Tchang, alcool léger à base d’orge, la bière locale, pour rapporter à notre horse man. Pour me remettre de mes émotions et de la douleur causée par la bosse qui vient de me pousser sur la tête, la villageoise m’offre une tasse de chaï et une tasse de tchang. C’est la première fois que je goûte à ce breuvage que je trouve fade.

Les gens ici ont des visages différents, le teint plus foncé. Les enfants sont toujours charmants mais plutôt timides. Je passe devant un rassemblement probablement familial (hommes, femmes, jeunes, vieux et enfants). Tout ce beau monde est assis à même le sol caillouteux. Ils ont des thermos, des jerricans en plastique, des grands bols en aluminium qui semblent être remplis de leur bière locale qu’ils servent avec une grande louche. C’est sympathique cette petite fête mais dommage que je ne puisse pas discuter avec eux pour comprendre un peu plus leurs coutumes.

Après mon coup sur la tête, j’ai perdu ma motivation pour me rendre jusqu’au monastère. Je le regarde seulement de loin. Il est en haut sur la colline, pas terrible et il a l’air abandonné.

De retour au camping avec le tchang pour le horse man, cette fois c'est au tour des gens du village de venir défiler pour observer les étrangers que nous sommes avec une pointe de curiosité. Ici c’est quand même nous qui sommes l’attraction du coin.

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