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  • : Réjanne globetrotteuse
  • : Venez découvrir ma passion et la réalisation de mes rêves: voyager un an en Asie ainsi que mes autres découvertes, telles que trekking et pèlerinage. Parcours, carnets de route, impressions, photos, conseils...
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14 décembre 2007 5 14 /12 /décembre /2007 02:30
Dernière journée à Anjuna beach
Nous avons quitté Anjuna Beach avec regret mardi 11 décembre pour nous rapprocher de la gare d'ou partait notre train pour Delhi. On a donc pris 3 bus locaux différents mais pour un trajet très court jusqu'à la ville de Madgaon. Après avoir marché un peu, nous avons fini par trouver un super hôtel pour 630R, notre plus cher jusqu'ici mais cela valait la peine car tout était neuf. On avait 2 draps au lieu d'1 dans tous les autres, 1 serviette de bain (pour 2), 1 belle salle de bain mais sans eau chaude (pas grave car il fait chaud dehors) et surtout la TV, super important pour Ashu qui en a été privé depuis le début de nos vacances. Je le laisse donc hypnotisé devant la TV à regarder une partie de cricket, pendant que je vais faire un tour pour découvrir la ville. La ville est sympa avec pas mal de palmiers, de la verdure et quelques beaux édifices de l'époque portugaise. Je me ballade dans un marché couvert avec plein de petites allées et je suis amusée par les stands ou ils vendent des décorations de Noël et même des santons pour la crèche. J'avais presque oublié que c'était bientôt Noël et qu'ici il y a une partie de la population qui est chrétienne. Je me laisse convaincre par une marchande qui me vend 3 bracelets pour la cheville alors que je n'en voulais qu'un! Et je découvre une pâtisserie très moderne avec de superbes gâteaux au chocolat. Plus tard, Ashu et moi allons à pieds jusqu'à la gare pour vérifier si Ashu a une couchette de confirmée sur le train. Oui, il en a une mais pas dans le même wagon que moi.

A bord du Rajdhani Express pour Delhi

Mercredi matin nous prenons donc le train pour Delhi dans le Rajdhani Express. Il s'agit d'un train plus cher car plus rapide et avec tous les repas inclus. Le train arrive à l'heure: 10h30, ce qui est de bonne augure pour le reste du trajet, d'autant plus que les passagers voisins semblent optimistes sur la rapidité et fiabilité de ce train. Ashu demande au contrôleur pour changer de place pour être proche de moi et pas de problèmes car le train est loin d'être complet. Je me demande comment cela se fait qu'il était sur une liste d'attente! Nos voisins, un couple d'un certain âge, dont le mari travaille pour les chemins de fer indiens mais à un poste surement important, sont très gentils. Le manager de la cuisine vient même le saluer et sera aux petits soins pour eux. Il ne semble pas vouloir avoir de traitement de faveur car il réplique en anglais: I am just a simple person. Mais ils seront bien choyés tout le long. Nos autres voisins comprennent un militaire qui traverse le pays au complet pour aller au Kashmir et aussi un ingénieur des chemins de fer. Les repas sont tout à fait corrects et copieux. 

plateau-repas dans le trainLe train roule à vive allure jusqu'à ce qu'on commence à entendre un bruit incongru et que cela secoue un peu plus dans le train. On va donc passer un bon moment arrêtés en pleine campagne. On repart tranquillement pour s'arrêter encore 1 bonne heure à la gare suivante et encore un autre arrêt à une gare plus importante. On nous donne plusieurs versions: un animal sur la voie a endommagé une roue et aussi le moteur. L'ingénieur nous dit que dès qu'il a entendu le bruit il a appelé pour faire vérifier le train. Il y a une myriade d'ouvriers qui s'affairent sous le train munis de simples marteaux. Il semble qu'une roue de notre wagon ait été endommagée et qu'ils aient aussi vérifié le moteur. Tout cela nous a occasionné un léger retard de 6h30 en tout, ce qui fait que je viens de battre un autre de mes records, celui du trajet le plus long en train, soit 32,5 heures pour parcourir 2094 kms!!!! Pas mal non? J'ai quand même trouvé cela un peu long et j'attendais avec impatience le prochain repas, notre seule distraction. J'ai bien essayé de faire des siestes mais au bout d'un moment c'est plus possible de dormir car on n'est pas fatigué, juste fatigué d'être assis! 

Arret force pour reparer le train

On retrouve Delhi après presque 2 mois et la température a beaucoup changé. Je suis surprise par la fraicheur et le brouillard qui nous accueillent. Je ne pensais pas que j'aurais à porter une veste dans cette ville que j'ai connue à plus de 40 degrés. J'ai même sorti mon sac de couchage -12 pour dormir plus confortablement. Bon c'est la fin des vacances. Je passe mes 3 dernières journées avec Ashu et nous n'avons malheureusement pas pu avoir d'information sur son visa car le Haut Commissariat du Canada est fermé au public le vendredi! Bonjour le service! Il ne me reste plus que quelques achats à faire. Je vais acheter des colliers fantaisie pour les revendre à Ottawa. Alors si il y en a qui sont intéressées, cela peut être un beau cadeau de Noël. Je pense les vendre 18$. Faites-moi signe à mon retour (mercredi au bureau). A la semaine prochaine.

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10 décembre 2007 1 10 /12 /décembre /2007 07:11

J'arrive par à rivaliser avec Ashu pour le bronzage


C'est notre 10e et avant-dernière journée à Anjuna Beach car nous partons demain... Moi qui ne suis pas une fille de plage, j'ai trouvé que cela a passé trop vite car j'ai adore cette petite plage du nord de Goa. Rien à voir avec les autres plages hyper commerciales, telles Calangute et Baga. En louant une petite moto pour 3 jours, nous en avons visité plusieurs et il se trouve que c'est Anjuna beach que l'on préfère tous les 2. Nous sommes donc bien tombés en choisissant cet endroit. On avait une super chambre avec vue sur la mer, à 20 mètres de la plage. Le long du petit chemin de terre qui passe devant la guesthouse se trouvent toutes sortes de boutiques de vêtements de plage et des restaurants, dont notre restaurant préféré ou nous mangeons du poisson tous les jours. La cuisine de Goa est très épicée mais on se régale. Ils ont aussi de délicieux croissants pour le petit-déjeuner et des salades de fruits avec ananas, bananes et d'autres fruits locaux exotiques super frais et savoureux.

Le matin les chiens et les vaches prennent possession de la plage
À Anjuna beach, contrairement aux autres plages, il y a plein de cocotiers. C'est une petite plage avec aussi des rochers et les gens ne nous achalent pas. On peut s'assoir ou on veut sans qu'un rabatteur vienne nous vanter les mérites de ses chaises longues gratuites. Il fait beau et chaud tous les jours. À peine quelques nuages parfois en fin de journée et une brise qui nous rafraichit quand on prend notre bain de soleil quotidien. L'eau est excellente, très chaude mais avec peu de vagues. Les couchers de soleil sur la mer sont magnifiques. Vraiment je n'ai que de bons commentaires à faire sur Anjuna beach. Je crois que les photos parlent d'elles-mêmes.

 

Ça ce sont les + grosses vagues qu'on a eu!

Coucher de soleil à Anjuna beach


undefinedOn a fait un tour en sea-doo et aussi en bateau pour aller voir les dauphins. A part cela, c'est tout. Notre programme s'est limité à: guesthouse - restaurant - plage - guesthouse - plage & coucher de soleil - restaurant - guesthouse.

Demain on va se rapprocher de la gare d'ou part notre train pour Delhi mercredi 12 décembre.

Il n'y a pas que nous qui apprécions la plage d'Anjuna!

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4 décembre 2007 2 04 /12 /décembre /2007 07:06

Les cocotiers d'Anjuna beachChangement de programme: je n'irai pas à Manali et ne verrai pas le village d'Ashu sous la neige. Nous avons choisi la mer, la plage et les cocotiers: GOA!!!! On  a quitté Varanassi jeudi 29 novembre en train de nuit jusqu'à Delhi. On a mis 17h30 pour faire 770 kms au lieu de 12 h de trajet prévu mais cette fois-ci nous avions réservé pour la bonne journée et des couchettes dans le wagon air-climatisé avec 3 niveaux de couchettes. Mais le trajet a bizarrement commencé car nous devions partager le compartiment avec un homme, que je pensais être un homme politique important, car il était accompagné de 6 policiers armés de grosses carabines. Je croyais que c'était pour sa protection à cause des attentats terroristes qu'il y a eu 2 jours avant notre arrivée à Varanassi. Je n'ai pas trouvé cela rassurant mais le contrôleur nous a fait changer de couchettes et j'aurais été encore moins rassurée si Ashu m'avait dit à ce moment-là qu'il s'agissait d'un criminel qui a tué une femme et que les policiers l'accompagnaient jusqu'en prison! On nous a installé un peu plus loin et tout s'est bien passé sauf que j'ai très mal dormi. 

De la gare de Delhi on a pris un rickshaw pour aller directement à l'aéroport (1 h de trajet) et on a pris un avion de la compagnie Spice Jet pour aller à Goa. Cela ne nous tentait pas d'enchainer avec un autre train pour couvrir les 2094 kms qui séparent Delhi de Goa. Pour Ashu c'était la première fois qu'il prenait l'avion. Dommage, à cause du retard de l'avion, on a fait le trajet de nuit.

Arrivés à l'aéroport de Goa vers 20h30, on ne savait pas trop ou aller car nous n'avions ni guide ni carte de l'endroit. Alors on décide de prendre un taxi jusqu'à la première ville avec une gare pour passer la nuit là. Le lendemain on veut réserver notre billet de train de retour pour être certains d'être à Delhi avant le 17 décembre. Fatigués, nous prenons une chambre dans un hôtel plutôt miteux pour lequel Ashu négocie le prix de la chambre à 350R.  Après une douche froide (pas grave, il fait chaud: 28 degrés), je pense passer une bonne nuit de repos. Mais à 1h du matin, Ashu me réveille. Il est en train de faire la chasse, non pas aux moustiques... mais aux punaises de matelas. Au bout de quelques minutes, le drap est plein de spots du sang que ces sales bestioles nous ont pris. Deux jours après, je suis encore couverte de piqures et cela démange beaucoup!

Architecture de Goa à Anjuna BeachLe matin on peut un peu mieux voir ou on est. Goa c'est le plus petit état de l'Inde. De 1510 à 1961 ce territoire a appartenu aux Portugais, ce qui fait que l'architecture est très différente avec des maisons aux toits de tuiles rouges salies et très délabrées. Les gens sont aussi différents: un mélange d'Indien et de Portugais. Ce qui nous surprend c'est la propreté des rues: pas d'ordures partout et il y a même des poubelles! Incroyable mais vrai! On ne voit que peu de gens dans les rues et pratiquement pas de véhicules. Mais ou sont passes les auto-rickshaws et les Indiens? On se dirige vers la petite gare de Vasco de Gama et tout est vraiment simple et facile. En 10 minutes nous avons nos billets de train. J'ai choisi le train le plus rapide et le plus cher en 2e classe AC, 2 niveaux et non 3, pour plus de confort car pour parcourir les + de 2000 kms jusqu'à Delhi, je ne sais pas combien de temps cela va durer mais c'est sur que cela va être long. Certains trains prennent 2 jours. Le Rajdhani express affiche environ 25 hres, ce qui me semble beaucoup trop optimiste quand pour un trajet de 770 kms on a mis 17h30. Pour ne pas se stresser, on décide de partir le 12 décembre, ce qui devrait être largement suffisant pour arriver à Delhi avant le 16 décembre!  Ce devrait être un train de luxe car il nous coûte la moitié du prix de l'avion et nous avons les repas inclus (combien de repas???). Par contre, il n'y a que moi qui ai une couchette de confirmée grâce au quota pour touristes. Ashu est sur la waiting list, au 6e rang. S'il n'y a pas d'annulation d'ici là, nous devrons partager la couchette à deux. Pas le choix, tout est complet longtemps d'avance.

En arrière notre guesthouse SunshineCela nous laisse 11 jours pour profiter de Goa. Depuis 4 jours maintenant, nous sommes en vacances/repos au bord de la mer et nous ne bougerons plus d'ici, sauf pour aller de notre chambre dans la Sunshine guesthouse jusqu'à la plage (25 mètres) que l'on voit de notre chambre et nous promener le long de la plage ou se trouvent tous les restaurants. 

Goa est réputée depuis les années 60 et l'époque hippie. Aujourd'hui c'est l'endroit ou tous les jeunes du monde entier se retrouvent pour faire le party. Nous on n'est absolument pas intéressé de se retrouver dans ce genre d'ambiance. Le bruit et la foule, on les retrouve partout en Inde. Ce que l'on recherche c'est le calme, shanti (la paix) et nous l'avons trouvé à
Anjuna Beach au nord de Goa. Hier soir il y avait un beach party tout au bout de la plage. Quelques jeunes qui semblaient un peu désœuvrés se retrouvaient là car à Anjuna ce n'est pas la foule, à notre grand plaisir mais au despoir des commerçants locaux qui se plaignent et ne comprennent pas pourquoi il n'y  a pas autant de monde que l'année dernière à pareille date. Même dans notre guesthouse, nous sommes les seuls et la plupart des restaurants sont presque vides. Le grand boom de la saison touristique va vraiment commencer juste avant Noël et au Jour de l'an. 
La plage d'Anjuna dans son ensemble
La plage n'est pas exceptionnelle, pas de sable fin blanc mais plutôt jaune. Il y a quelques cocotiers et aucun hôtel de construit au bord de l'eau. Ce ne sont que de petites guesthouses d'un seul étage avec 4 ou 5 chambres. La notre est un peu plus grande avec 2 étages.  Le matin, il n'y a personne sur la plage. Seules les vaches l'envahissent. L'eau est super chaude et pour l'instant il y a de belles vagues. Cela fait vraiment du bien de se prélasser.

 

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La plupart des touristes se déplacent en mobylette/moto. J'ai laissé mon permis de conduire au Canada et ne sais pas conduire une mobylette. Ashu a eu une moto pendant longtemps mais il n'a pas de permis de conduire, alors je crois que c'est foutu pour louer une mobylette mais c'est sans compter qu'en Inde Anything is possible ! On loue une Honda sans problème pour 3 jours à environ 5$ par jour. Nous voici donc partis aujourd'hui à la découverte des autres plages du nord de Goa. On en a visité 4 et pour l'instant notre préférée c'est la notre Anjuna beach. On est bien situé. Il y autant de touristes indiens qu'étrangers. Il y a un bon choix de restaurants et on n'a pas besoin de marcher des kms pour se retrouver dans l'eau jusqu'au cou. Par contre, il faut faire un peu attention par endroits car il y a des rochers. Ashu s'est coupé au pied. Maintenant nous avons repéré le meilleur endroit pour se baigner. Tout est parfait et nous en profitons au maximum. Demain on va aller découvrir le sud.

 

Ashu découvre l'océan!

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28 novembre 2007 3 28 /11 /novembre /2007 01:00

 Burning ghatsDéjà 4 jours que nous sommes à Varanassi. On ne pensait pas s'éterniser ici mais nous n'avons pas encore réussi à avoir de billets de train, donc nous voici bloqués en attendant de voir ou nous allons aller par la suite. C'est ma 2e visite à Varanassi et un second regard n'est jamais identique. Je me sens beaucoup plus à l'aise dans cette ville sainte (pour les Hindous). Ce qui fait une différence majeure c'est le fait que je suis avec Ashu. Seule j'étais tout le temps harcelée et me sentais agressée par tous ces racoleurs le long des ghâts (escaliers qui longent le Gange ou les gens vont se baigner dans une eau tellement polluée). Maintenant ils s'adressent tous à Ashu car en Inde c'est toujours à l'homme et non à la femme à qui on s'adresse, ce qui fait bien mon affaire. Il a donc droit aux: "boat, sir?", "postcard?", "shaving, massage?", "hello, taxi, rickshaw?"... Et moi je peux profiter du spectacle de la rue, boire un chaï assise sur les marches des ghâts, regarder les batailles de cerf-volant... Impressionnant les echafaudages de bambou

Une autre grande différence c'est la température. En juillet c'était la mousson et il faisait extrêmement chaud et humide. En ce moment il fait environ 28 degrés le jour et 12 degrés la nuit, ce qui est parfait. Par contre le matin le ciel est vraiment brumeux ou bien c'est à cause de la pollution.
Deepu & boat man - Sun rise

On voit mon jeune ami Deepu tous les jours. Il passe un peu de temps avec nous et on l'invite à manger au restaurant. Il a toujours vécu à Varanassi et son univers est très limité comme pour la plupart des gens d'ici. On dirait qu'ils vivent dans un espace de 30 mètres carrés, enfermées entre les murs des ruelles du vieux Varanassi, dans le secteur touristique de la ville ou dans leur minuscule boutique.Une de ces minuscules boutiques de Varanassi

On a fait les activités typiques des touristes: assister à la cérémonie du soir devant le Gange, lever du soleil à 6 h (un peu pâlichon) en barque. Notre boat man avait l'air plutôt faible, alors Ashu a décidé de prendre les rames mais on allait tout croche, alors le boat man a pris une rame et a fait le gouvernail pendant qu'Ashu ramait d'un seul cote.
Ashu notre nouveau Boat Man!Tous les jours on flâne à travers les ruelles, le bazar, à slalomer entre les vaches, les bouses de vaches, les chiens galeux et en suivant le flot de la foule. On a notre restaurant habituel ou on mange très bien et ils connaissent nos habitudes. Il y a beaucoup de touristes car c'est la saison haute maintenant. Ce sont surtout les japonais qu'on voit le plus. On passe aussi beaucoup de temps sur les ghâts car c'est l'endroit le plus paisible, la ou il n'y a aucune circulation.  C'est la saison des mariages ici et on voit se promener dans les rues, des couples qui vont bientôt se marier: l'homme en avant avec un foulard noué au foulard de sa future femme vêtue de rouge et qui marche en arrière. Souvent une autre femme les accompagne.Notre ballade quotidienne sur les ghats
On est allé au cinéma voir un bon film indien. Tout le monde parle et crie durant le film. C'est un peu bizarre comme ambiance mais bon pour moi c'est correct car je ne comprends rien à l'Hindi.Rencontre singuliere sur les ghats
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25 octobre 2007 4 25 /10 /octobre /2007 20:13

Temple hindou au coin de la rue opposée à notre hôtel

C'est juste la 3e fois que je réécris ce message sur mon blog mais avec une coupure d'électricité et 2 <error messages>, tout s’est effacé et je me demande si je vais être capable de mettre l'article en ligne! Même pas le temps de faire une sauvegarde. C'est cela l'Inde! Il faut être patient. Mais il nous reste encore quelques heures avant notre départ pour Gorakhpur à 18h10. Nous sommes donc à Delhi! Le voyage s'est bien passé, sans retard et Ashu était à l'aéroport de Delhi. C'est juste qu'il n'était pas au bon endroit et nous avons donc attendu chacun de notre côté pendant 20 min. avant que je me décide à faire du change et à lui téléphoner. Il se trouvait juste à côté du téléphone et j'étais tellement contente de le retrouver enfin!

Quand j'étais dans la gare d'Ottawa dans l'attente du bus KLM pour l'aéroport de Montréal j'observais cet environnement: un immense hall de gare moderne avec quelques guichets au milieu et un client de temps en temps pour acheter un billet mais surtout un hall quasiment vide et si calme. Je pensais alors au contraste qui m'attendait quand j'arriverai à Delhi et me retrouverai dans la gare de New Delhi avec la foule et un TOTAL CHAOS pour paraphraser les Têtes à Claque. Mais ici il y a le EZ INDIAN SYSTEM et malgré le bordel et la sensation que l'on a de TOTALLY LOOSE CONTROL il y a quand même une certaine logique dans leur système de train. OK je vais arrêter de BULLSHITER AVEC MA BOUCHE.

 

Au-delà de toute espérance, cela ne nous aura pas pris plus de 45 min. pour acheter nos billets, le plus long étant de trouver ou se situaient les guichets de réservation car une des règles ici c'est que ce n'est jamais dans la gare mais quelque part à l'extérieur, logique non? Et même si on demandait aux employés, la plupart ne semblaient pas savoir ou nous envoyaient de droite à gauche car ils vivent dans leur microcosme sans savoir ce qui se passe juste à côté. Finalement c'est un passager qui nous a indiqué où aller. Après avoir trouvé le guichet qui distribue les papiers pour inscrire nos informations de réservation (no de train, nos noms, âges, adresse...),  nous trouvons le guichet pour femmes seulement et il n'y a même pas de file d'attente. Mais à mon grand désarroi, l'employé me dit que le train est complet à cause de l'approche du festival Diwali. Quelle option nous reste-t'il?  En Inde, THE SKY IS THE LIMIT! L'employé m'annonce qu'il y a 2 solutions: ou bien je vais acheter mon billet dans une autre ville. Je n'ai pas compris où, mais il n'en est pas question, ou bien j'achète des billets pour le trajet du train au complet pour 1050R au lieu de 700R environ, très logique là aussi. Mais j'ai cessé de me poser ce genre de questions et accepte toute contente de pouvoir partir le lendemain. Nous nous arrêterons à Gorakhpur de toute façon.

 

Nous ne passerons donc que 2 nuits à Delhi dans le Mount Shiva Hotel avec l'eau chaude qui refuse de fonctionner, contrairement à ce que le gars de la réception nous a assuré et avec le bruit infernal de la rue qui dure jusqu'à tard dans la soirée, suivi par un calme relatif mais ensuite le réveil des chiens qui semblent à demi-morts le jour et ne vivent que la nuit et finalement pour être réveillés vers 5:00 am par les chants, prières du temple hindou situé au coin de la rue. Cela n'est pas bien grave car je suis encore un peu déphasée à cause du décalage et ne peux pas dormir très bien au milieu de la nuit mais n'ai pas de problème à dormir un peu plus tard dans le jour.

  

A Delhi la température est autour de 30 degrés mais pas collante et très agréable le soir, par contre plus polluée que lors de mes précédents passages. Il y a comme une couche de brume permanente qui est de la pollution. Nous ne partirons pas à la découverte d'un autre quartier de Delhi. Décidément je ne connais donc toujours que 3 rues ici mais on n'est pas vraiment tenté de s'aventurer. Ce que l'on veut c'est s'en aller le plus tôt possible pour visiter des lieux plus paisibles. Après une nuit dans le train, nous devrions prendre un bus demain matin pour la frontière népalaise et si tout va bien on devrait être en fin de journée à Kathmandu. 

C'est avec plaisir que j'ai retrouvé la bouffe épicée indienne. On va manger dans un resto proche de l'hôtel et ce matin on a déjeuné dans un dhabas sur la route qui mène à la gare à 6:00 am car je ne pouvais plus dormir. La ville était déjà réveillée mais à un rythme un peu plus lent. Après ma 1ere journée je m'habitue à nouveau à ce rythme. 

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12 juin 2007 2 12 /06 /juin /2007 19:13

·        Je m'ennuie de l'effervescence et de l'ambiance de foule des villes  ·        Mais pas du trafic incessant des taxis, auto-rickshaws, vélo-rickshaws mélangés aux piétons et même aux animaux

 

 

 

  ·        Je m'ennuie de cette vie quotidienne ou tout se passe dans la rue 

·        Mais pas des bruits infernaux de klaxons et de la pollution de l'air

   

 

 

   ·        Je m'ennuie de ces échoppes et petits stands de rue ou l'on peut boire un chaï, déguster toutes sortes de mets aux odeurs d'épices, de curry, masala qui vous chatouillent le nez

 

·        Mais pas des odeurs d'urine, de bouse de vache, de vidanges ou de fumée des pots d'échappement

 

 

 

  ·        Je m'ennuie de la délicieuse cuisine végétarienne si variée, épicée et peu chère

 

 

 

 ·        Mais pas de l'insalubrité des cuisines, des mouches qui volent au-dessus des plats, du lavage de la vaisselle dans une eau plus que douteuse

 

 

 

·        Je m'ennuie de la pureté, de la magie et de l'immensité des montagnes de l'Himalaya

  

 

·        Mais pas de la saleté des rues des villes et de la pollution des rivières

 ·        Je m'ennuie de la beauté des couleurs des saris, turbans et de la richesse des apparats

 

 

 

   ·        Mais pas de la pauvreté dans laquelle certains vivent    

 

 

·        Je m'ennuie de la beauté des gens, de leurs sourires, de leur chaleur humaine

 ·        Mais pas du harcèlement des vendeurs de rue et des chauffeurs de rickshaw

·        Je m'ennuie de la sympathie des gens, de la facilité à se faire des amis

   

 

 

   

·        Mais pas de la sempiternelle photo de groupe ou individuelle avec chaque membre de la famille que les gens nous demandent de prendre

 

  ·        Je m'ennuie de la curiosité, de la joie de vivre et des  rires des enfants

  

 

 

 

 

 

·        Mais pas de l'exploitation des enfants qui doivent travailler tous jeunes

  

 

 

 

·        Je m'ennuie de l'ambiance des rassemblements religieux dans les festivals, les lieux sacrés, sur les Ghats du Gange

  

 

 

·        Mais pas de l'interdiction de pénétrer dans certains temples hindous ou de la vue des bûchers et des restes humains après la crémation

 

   ·        Je m'ennuie de la beauté des temples Hindous, Sikhs ou Jaïns

  

 

 

·        Mais pas du réveil aux aurores par les haut-parleurs qui émettent   musiques, chants, prières et aussi des gongs, cloches que les dévots ne se lassent jamais de faire retentir aux entrées des temples   

 

·        Je m'ennuie de ne plus voir ces sages, sâdhus ou hommes étranges qui sont partout en Inde et semblent vivre dans un autre monde et venus d'une autre époque

  

 

 

·        Mais pas de ces babas qui se prennent pour des gourous et qui n'en veulent qu'à notre argent en échange de leur bénédiction ou d'un tika (point rouge) entre les yeux

·        Je m'ennuie de la beauté des monuments, du romantisme de certains lieux   

 

 

·        Je m'ennuie de la sensualité des femmes quand elles marchent dans leur splendide sari, de leur pudeur en publique mais qui pourtant n'hésitent pas à montrer leur nudité quand elles se baignent dans les eaux sacrées

 

 

 

·        Mais pas de l'attitude de la majorité des hommes qui ont des marques publiques d'affection entre eux et se tiennent souvent par la main en guise d'amitié mais qui restent distants envers leur femme ou fiancée à cause de tabous religieux et culturels    

 

·        Je m'ennuie de la beauté des paysages que l'on peut admirer des heures durant dans le bus ou le train

  

 

 

·        Mais pas de ces trajets qui n'en finissent pas dans des bus délabrés et bondés

  

 

 

·        Je m'ennuie de ces routes pittoresques à travers les montagnes qui se transforment parfois en chemins de terre, de gravelle

   ·        Mais pas de l'état lamentable des routes, de ces face-à-face avec des camions, vaches ou troupeaux de moutons, ou cette conduite effrénée des chauffeurs indiens qui semblent se penser immortels

  

 

 

·        Je m'ennuie de la bonne humeur, du sens de l'humour, de l'effort qui est fait par chacun pour accommoder tout le monde dans les bus, trains...

  

 

 

·        Mais pas de ces conditions de transport parfois inhumaines, serrés comme des sardines dans des bus qui tombent en panne ou perdent une roue et des délais, des bouchons, des arrêts qui n'en finissent pas

  

 

 

Je m'ennuie de ce sentiment de liberté que j'éprouve en Inde parmi tous ces gens qui ne vivent que pour le présent parce qu'ils ne possèdent rien ou très peu alors que nous, qui vivons dans l'abondance,  passons la majeure partie de notre temps à avoir peur de tout, à nous sentir en insécurité partout et à nous laisser contrôler par tous.

Inde, malgré toutes tes contradictions, je m'ennuie de toi et c'est par ces images que je peux le mieux te rendre hommage.  Mais je reviendrai te voir bientôt, en novembre prochain.

 

 

 

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23 avril 2007 1 23 /04 /avril /2007 01:39
Retour à Delhi et au traffic incessantLundi 23 avril, me voici à Delhi toute seule. Je viens de laisser Ashu à la gare de New Delhi. Il prenait le train de 17h15 pour Chandigarh et moi je prendrai le taxi à 21h pour l'aéroport. Je suis partie avant que le train ne quitte le quai pour éviter de fondre en larmes car c'est dur de se dire au revoir et de penser qu'on va être encore séparés pour plusieurs mois.
J'aimerais vous décrire l'ambiance qu'il règne dans cette gare. Il y a des gens partout. Pratiquement chaque mètre carré est occupé par une famille assise par terre avec leurs valises. Il ne reste qu'un petit espace pour marcher sur les quais. Il n'y a aucun panneau pour indiquer de quels quais partent les trains. Ils sont en train de démolir une partie de l'intérieur de la gare. Donc on marche sur le quai no 1 à la recherche d'un employé qui puisse nous orienter. Une chance, on est sur le bon quai. Les haut-parleurs nous annoncent en Hindi et en anglais les départs et les no de quai mais ce n'est pas toujours très clair. Bref, c'est le bordel et la grosse chaleur mais tout le monde est habitué à cette atmosphère. Je me demande comment cela se fait qu'il y a toujours autant de monde. C'est à croire qu'il y en a qui ont élu domicile à la gare.
Rue de JaisalmerComme cela fait maintenant plusieurs fois que je fréquente cet endroit, je ne me sens plus vraiment perdue et je peux déambuler d'un pas nonchalant en observant toute cette activité. En fait, c'est absolument insalubre et impensable de trouver de tels endroits mais en Inde tout est possible et on s'y habitue. Décidemment j'aime de plus en plus ce pays et même cet endroit qui me stressait et me créait un malaise ne me dérange plus.  Si ce n'était parce que je quitte Ashu, je trouverais même plaisant de me mélanger à cette foule. Inde, tu vas me manquer et Ashu aussi!A Jaisalmer, on trouve une peinture de Ganesh sur le mur de presque toutes les maisons
 Ruelle dans la ville de Jaisalmer
Pour en revenir à nos derniers jours à Jaisalmer, ils ont été sous la canicule, autour de 42 degrés. Jaisalmer est la ville la plus tranquille que nous ayons visitée au Rajasthan. Le fort est la principale attraction. Il a été fondé en 1156 et se situe en hauteur mais contrairement à celui de Jodhpur, il est habité.
A l'intérieur du FortAprès avoir franchi plusieurs portes, on se trouve dans des ruelles pavées avec de nombreuses habitations et plus de 2000 personnes habitent là mais pas le Maharaja de la ville. Tout l'ensemble est en pierre de couleur dorée. Le soir c'est très beau.
Entrée du fort de JaisalmerLe palais est moins riche et décoré que ceux que l'on a visités avant mais il y a un ensemble de temples Jaïns absolument fabuleux. Ils sont en pierres entièrement sculptées, telle de la dentelle et datent des 12 et 15 e siècles.
 Les temples jains avec des pierres entierement sculptées comme de la dentelleVue sur les temples Jaïns
Festival au temple Hindu ou tout le monde peut venir mangerLe dernier soir, il y avait un festival et tous les gens des environs venaient visiter et manger dans le temple Hindou. Les femmes portaient des saris magnifiques. L'ensemble était comme un tableau aux touches multicolores. 56 plats différents sont préparés dans le temple pour ce festival dans d'immenses chaudrons et la nourriture provient de donations de gens fortunés locaux.  J'adore l'ambiance de ces temples et toute cette organisation que cela nécessite. Tout se passe dans le calme et la bonne humeur. Il y en a qui cuisinent, d'autres qui servent la nourriture aux gens assis par terre et d'autres qui desservent. Quand ils ont fini de manger, ils laissent la place aux suivants. Il s'agit dont d'un mouvement continu qui dure jusque tard dans la soirée.Tout le monde est invité à souper
 
Le bazar est aussi très vivant et je me suis régalée les yeux à regarder les femmes avec leurs saris et leurs bijoux. Elles ont différentes boucles dorées au nez. Je n'ai rien acheté car tout semble un peu plus cher ici. J’attends donc d'être à Delhi.La beauté des tissus
 
 
Préparation devant le magasin de sucrerieLa partie la plus trépidante de ce séjour a été notre Camel safari. Nous partons à 14h30 en jeep avec une Néo-zélandaise et sa fille et un couple d'allemands. En route on s'arrête visiter un temple Jaïn et un village abandonné (pas vraiment intéressant car il est en ruine). Village dans le désert

En chemin, nous voyons de nombreux chameaux, quelques villages ou les maisons sont faites en terre, rondes avec un toit de paille. Ce sont plutôt des huttes. Ici c'est archi pauvre et désertique.

 

 

 

L'eau est une ressource rareNous apercevons de nombreuses femmes avec leur cruche sur la tête qui vont chercher de l'eau au puit. Elles font plusieurs voyages par jour car dans cette région désertique, l'eau est rare et elles doivent se déplacer pour s'approvisionner. L'année dernière la mousson a été bonne faisant suite à plusieurs années sans pluie, ce qui fait qu'il y a encore des réserves dans un petit lac proche duquel nous nous arrêtons. Nos chameaux nous attendent là.
 
Ashu qui embarque sur son chameauNous embarquons chacun notre tour sur un chameau et nous voici parti pour une ride de 2 h à travers le désert mais il y a quand même un peu de végétation. Un chien décide de nous suivre tout le trajet et il passera même la nuit avec nous jusqu'au lendemain. J'ai adoré la ballade en chameau. Ce n'est pas le super confort mais il marche tranquillement. Le miens est tenu par un homme.  Au retour j'apprends que c'est sa première randonnée. C'est pour cela qu'il semblait un peu craintif et qu'il émettait parfois des sons étranges! En chemin, on a rencontré quelques gazelles qui sautaient en s'amusant.

Une expérience inoubliable sur mon jeune chameau

 C'est dans ces dunes que nous allons passer la soirée et la nuit
Le soleil juste avant qu'il se coucheNous avons passé la soirée dans les dunes de sable pour regarder le coucher du soleil pendant que nos guides nous préparaient à souper. On a mangé à la noirceur, un excellent thali. Puis le couple d'allemands est reparti en jeep et nous sommes restés avec les néo-zélandaises pour la nuit. Le vent s'est levé d'un seul coup et le ciel a été rempli d'éclairs pendant un bon moment. C'était étrange de se retrouver ainsi dans le désert avec une menace d'orage qui n'a pas éclaté. Le vent est tombé aussi rapidement. Ils ont dressé les lits de camp avec matelas et couvertures et nous avons dormi à la belle étoile sous un ciel magnifique. Je me suis réveillée quelques fois à cause de bourrasques de vent mais dans l'ensemble nous avons très bien dormis.  Notre guide prépare le souper
 
Ashu a dormi comme un bébéAprès un petit-déjeuner avec œufs durs, toasts, fruits et chai, nous sommes repartis pour un autre 2 hres de randonnées de chameau. Malgré la chaleur accablante, l'expérience était fabuleuse mais je ne crois pas que j'aurais pu faire plusieurs jours comme cela car je commençais à avoir les fesses et l'intérieur des cuisses bien endolories. Ashu pensait qu'il ne serait plus capable de marcher! 
 Jaisalmer est un véritable trésor architectural

Ce qui est un peu dommage c'est qu'au lieu de profiter pleinement du silence du désert, nos guides ont passé une partie de leur temps à converser sur leur téléphone cellulaire. C'est une véritable calamité ces cellulaires! Je crois que même les gens les plus pauvres en Inde en possèdent un.

  Visite d'une Haveli, ces maisons bourgeoises du 19e siècleEléphant devant une haveli

Vue du train sur les bidonvilles de DelhiAprès un trajet de 19 hres de train dans lequel nous avons très bien dormis, nous sommes retournés à Delhi. Maintenant les vacances sont finies et je suis triste de partir déjà mais contente d'avoir découvert un autre coin de l'Inde.
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19 avril 2007 4 19 /04 /avril /2007 01:39
 

Tellement chaud que cette vache profite de l'arrêt du bus pour se mettre à l'ombreLundi 16 avril, nous prenons l'autobus pour Jodhpur. On voulait aller directement à Jaisalmer mais il n'y a pas de bus direct alors on décide de faire une halte à Jodhpur, la ville bleue dont une grande partie des maisons sont peintes en bleu car il semble que cette couleur soit bénéfique contre certains insectes, parasites. Quand c'est possible je privilégie le train plutôt que l'autobus car on a plus d'espace et on peut choisir un compartiment climatisé alors qu'il n'y a aucun bus climatisé. Mais nous n'avons pas le choix pour ce trajet. On nous garantie qu'il s'agit d'un bus express qui ne s'arrête pas partout comme les bus locaux.  

On n'a pas eu le temps de déjeuner car au Rajasthan, il n'y a rien d'ouvert avant 9h du matin. Ils sont plutôt slows le matin. C'est la même chose pour les visites. On aimerait visiter dès 7h du mat pour éviter la canicule mais les monuments n'ouvrent généralement que de 9h30 à 17h. Je bois un chaï à l'un des nombreux stands extérieurs car c'est la seule chose qui est toujours disponible et partout. On achète des bananes et mangues, excellentes. Cela fera notre petit-déjeuner et c'est suffisant car mes intestins sont un peu à l’envers ce jour-là.  

Ashu dans le bus qui partage son siège avec un RajpouteOn part à 8h comme prévu et il n'y a presque personne, ce qui me surprend un peu. Peu après le départ, le bus commence à s'arrêter partout pour prendre des passagers et le chauffeur est encore un mordu du klaxon. Le sien a un son presque doux, comme une mélodie à laquelle on s'habitue et qui finit par me bercer. Une fois à l'extérieur de la ville, il cesse de klaxonner. Pour un bus express, on est servi! On s'est arrêté tout le long pour faire monter et descendre des passagers mais le bus n'était pas toujours complet. Ashu et moi on en a profité pour prendre nos aises et nous assoir sur 2 banquettes différentes jusqu'à ce qu'une horde de passagers envahisse le bus et je me suis retrouvée avec une petite fille et une grosse dame à mes côtés. Ashu lui a partagé son siège 1 place avec un Rajpoute au beau turban rouge.

 

Le port du turban: tout un art!Dans cette contrée on commence à voir des tenues très différentes. Les couleurs chatoyantes ne sont plus une exclusivité féminine car les hommes Rajpoutes  se parent de turbans de couleur rouge, rose, orange... et ils sont faits de tissu en coton qui est entortillé de manière assez incroyable. Ils portent souvent une boucle d'oreille en or et la moustache.

 

Les femmes se cachent souvent le visageLes femmes, elles, sont magnifiques avec leur sari coloré et leurs bijoux en or ou argent. Elles ont les bras couverts de bracelets, parfois jusqu'en haut du bras. Elles portent parfois une ceinture argentée autour de la taille dénudée avec plein de petites clochettes. Elles se recouvrent la tête de leur sari et cachent souvent leur visage derrière.  

Les gens sont toujours très curieux et me dévisagent. Je sais qu'ils observent chacun de mes gestes dans l'autobus ou ailleurs car dès que je les regarde à mon tour alors ils détournent vite leur regard. L'avantage du bus c'est que l'on rentre en contact étroit avec la population locale et comme on n'a pas grand chose à faire, on peut observer tout ce qu'il se passe. C'est toujours très intéressant.

 

Photo prise de l'autobusLe paysage devient de plus en plus sec et la végétation se raréfie. Il y a quelques rochers de formes bizarres et troués assez beaux mais le reste du paysage est plat. On fait une halte de quelques minutes et nous voici repartis sous une chaleur qui ne fait qu'augmenter. L'air extérieur devient tellement chaud que l'on doit fermer les fenêtres pour ne plus le sentir nous bruler la peau. Nous n'avons plus d'énergie mais des idées me passent par la tête: comment va-t'on survivre dans ce bus si jamais on se retrouve bloqués quelques minutes quelque part. Il est hors de question que je reste dans ce four. Je me fais donc quelques scenarios catastrophes comme cela et je me demande même si mes appareils-photos vont survivre ou si ils vont fondre. Ashu de son côté se demande si son cerveau va bientôt commencer à bouillir. Bref, vous comprenez qu'en milieu de journée, cela devient à peine tenable dans le bus et on arrive avec 1 h 30 de retard à Jodhpur, soit à 14h30, l'heure à laquelle on n'a surtout pas envie de se balader. Jodhpur la ville bleue

On se rend en rickshaw directement à la Blue House Guesthouse (800 R), située au cœur de la vieille ville. Les rickshaws sont incroyables d'habileté. Ils arrivent à se faufiler dans ces ruelles qui fourmillent de monde et de trafic et il n'y a presque jamais d'accident. La ville est donc bien moins paisible qu’Udaipur mais moins agitée que Jaipur. Trajet en auto-rickshaw

 

 

 

 

 

 

Quel joyeux mélange dans les rues de JodhpurMoi j'aime ces ruelles sales ou tout se passe dans la rue. C'est passionnant de se perdre dans ce labirynthe et j'y vais seule car Je marche au hasard à la découverte de la ville et de ses habitants

Ashu n'est pas intéressé. Il est terrassé par la chaleur et passe 1 hre sous la douche à essayer de se rafraichir. Les gens sont très gentils dans cette ville, pas agressifs à vendre à tout prix et les enfants adorables comme toujours. Ils veulent tout le temps se faire prendre en photo. Je me promène au hasard dans ces ruelles et me perds. J'arrive à un bazar ou tout le monde me propose d'acheter des épices. Je tente de retrouver le chemin de la guesthouse mais je dois demander plusieurs fois mon chemin car je suis complètement perdue. Mais c'est un plaisir que de se perdre dans cette ville. 

  Les enfants toujours rieurs et adorablesEt ils veulent toujours se faire prendre en photoVue sur le fort de la terrace de notre guesthouse

De la terrasse de la guesthouse ou se trouve le restaurant, on a une vue magnifique sur le fort de Jodhpur, un bâtiment imposant par sa dimension. Il surplombe la ville. Pas question de le visiter pour l'instant car il fait trop chaud. On a encore une journée à passer là. On se rend à la gare pour finaliser tous les arrangements de transport de retour car je veux être certaine d'être à Delhi le 22 avril. Mon vol est le 24 vers 1 hre du matin. On a déjà nos billets de train ou plutôt des e-tickets pour Jaisalmer. Je remplie les formulaires habituels et prend la file d'attente des femmes et des touristes, la plus courte et la plus rapide. Une chance qu'on est en basse saison, ainsi il est plus facile d'avoir de la place. On se prépare pour un trajet de 19 hres de train-couchette avec air climatisé pour couvrir les quelques 900 kms qui séparent Jaisalmer de Delhi. Le fort de Jodphur

 

 

 

Le fort de JodhpurLe fort de Jodhpur est vraiment splendide, imposant, impressionnant et plein d'histoire. Il y a toutes ces portes à franchir, qui sont énormes pour laisser passer les éléphants mais avec des angles droits pour empêcher les attaques trop rapides de l'ennemi à dos d’éléphant bien sur. L'intérieur est aussi magnifique. Et de là haut, on a une belle vue sur la ville bleue.

 

 

 

 

 

 Ashu tout content de trouver la TV dans notre belle chambreNous sommes maintenant à Jaisalmer, à l'ouest du Rajasthan en bordure du désert de Thar. Nous avons pris le train de nuit avec air climatisé et nous sommes à la guesthouse Shahi Palace avec une belle chambre avec air climatisé à 1200 R (environ 30 CAD$), la chambre la plus chère depuis que je visite l'Inde mais cela en vaut la peine. Cela fait du bien car nous sommes dans la partie la plus chaude du pays et plus les jours avancent plus la chaleur augmente. Shahi Palace Guesthouse - Jaisalmer

Le fort de Jaisalmer en arrière avec ses couleurs ocres

Il faut être un peu fou pour visiter en cette saison mais nous ne sommes pas les seuls. On rencontre des tas de gens super intéressants comme cet ancien photo reporter français qui revient visiter le pays 20 ans plus tard, en compagnie de son fils; ou encore ces 2 Danois qui font la traversée de la Thaïlande jusqu'au Danemark en passant par l'Afghanistan et l'Iran dans une van Volkswagen en tournant un film sur leur véhicule ou encore des français qui font un film pour la TV ARTE sur la vision du Rajasthan à travers les yeux d'une dessinatrice française. Je crois que le Rajasthan fait rêver de nombreuses personnes depuis toujours et nourrit l’imagination de chaque visiteur. Jaisalmer

On se prépare pour un Camel safari, départ dans 1 hre avec une nuit à la belle étoile dans le désert. C'est peut-être un peu fou en cette saison mais on ne peut pas résister à vivre une telle expérience. Le gas de l'agence pour le Camel Safari. Il a fait la pub pour les cigarettes Malboro dans sa jeunesse

 

 

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15 avril 2007 7 15 /04 /avril /2007 01:39
Les trains couchette en Inde sont très confortablesMercredi 11 avril, nous voici en route pour le Rajasthan. Pour changer nous prenons le train avec un changement à Delhi. Le 1er train est vraiment bien. On nous apporte même à manger et à boire plusieurs fois durant ce trajet de 3 hres. Ensuite à Delhi on doit changer de gare et cela nous prend un peu de temps pour comprendre que l'on doit payer d'avance à un guichet pour avoir un rickshaw.
Il y a un trafic infernal entre les gares de New Delhi et Old Delhi. Il nous reste environ 1 hre pour trouver notre train et pour savoir si on a une place assise car on a seulement pu avoir des billets sur une liste d'attente en 4e et 5e position. Apparemment les gens nous ont dit qu'on avait de bonnes chances d'avoir de la place. On trouve notre quai et quelques minutes avant l'arrivée du train, un employé arrive avec ses feuilles de papier qu'il accroche sur un tableau. C'est la liste de tous les passagers avec les nos de place et les wagons.
On trouve nos noms pour le wagon A1. En fait il s'agit d'un train couchette avec air climatisé. Nos voisins de compartiments sont 2 Pakistanais. Le train arrivera avec un peu de retard vers 18h30. On aura donc passé la journée à voyager. Autobus et chameau se cotoient sur la route
C'est à cela que resemble le traffic dans Jaipur, un joyeux mélange!Jaipur, la ville rose, est la capitale du Rajasthan et ici aussi il y a pas mal de trafic et de pollution avec de nombreux auto-rickshaws et de mobylettes. Pour faire changement on croise même de temps en temps un chameau qui tire une charrette mais ils sont quand même moins nombreux que les bœufs. On a pris une chambre un peu plus chère à 850R au Shahar Palace, une guesthouse très tranquille tenue par un militaire à la retraite avec qui nous avons beaucoup jasé.
Dans les rues de Jaipur avant que le traffic ne commence et que les bazars ouvrentLe lendemain on va visiter très tôt mais même à 7h du matin il fait déjà 27 degrés. Par contre les bazars ne sont pas encore ouverts, seulement vers 10h
Un des sites les plus fameux Wind Palaceest Hawa Mahal ou Palace of Winds  qui a été construit en 1799 pour permettre aux femmes de la Cour de regarder la rue sans être vues car dans ce temps la les femmes ne sortaient pas. En fait c'est comme un grand mur de couleur rouge avec plusieurs étages de fenêtres. Tout autour, on se fait accoster par les vendeurs de souvenirs. C'est comme cela partout ou on marche. On finit par s'habituer et à les ignorer.
 

Le Wind Palace vue de l'arrière

Le City Palace à JaipurLe City Palace est encore en partie habité par l'actuel Maharaja de la ville. On visite donc seulement une partie mais c'est vraiment très intéressant avec une grande collection d'armes mais aussi des vêtements. J'aime bien les colonnes et les arches un peu partout ainsi que les formes des fenêtres. Il fait une chaleur à crever et en milieu de journée on n'a plus aucune énergie. Je voulais faire des achats au bazar mais le zèle des vendeurs et la chaleur ont eu raison de moi et j'ai perdu toute motivation.  Jaipur City Palace - Urne en argent

Amber PalaceAmber - J'adore l'architecture, surtout les fenêtresNous nous rendons à Amber en rickshaw à seulement une dizaine de kms de Jaipur. Le palais situé en hauteur est impressionnant. Il a été construit au 17e siècle. La montée peut se faire en jeep ou à dos d'éléphant mais nous choisissons de marcher à pieds. Le trajet est très court mais on a du boire une bouteille d'eau. En fait, on passe notre temps à boire sans presque jamais uriner tellement il fait chaud et on ne transpire presque pas non plus. Notre sueur s'évapore presque instantanément!  A l'intérieur de Amber Palace
Amber PalaceLa profondeur des couleurs 
On a pris le train-couchette pour aller à Udaipur situé à 525 kms au sud. Je ne trouvais plus mes bouchons et j'ai donc moins bien dormi mais on était très bien dans ce train avec air climatisé.
 
Vue de la terrace de notre Haveli GuesthouseUdaipur est une ville beaucoup plus tranquille. C'est un plaisir de déambuler dans les rues étroites qui montent et descendent. Notre chambre à 900 R dans la Kankarwa Haveli est superbe. Du restaurant situé sur la terrace on a une vue magnifique sur le lac Pichola et le Lake Palace. C'est ici qu'ils ont tourné le James Bond Octoppussy. 
Palais d'UdaipurJ'adore les temples et les palais et je ne me lasse jamais après toutes les visites que j'ai faites car ils sont tous différents avec un charme particulier, des sculptures et surtout ces arches et ses fenêtres.
Le Paon se retrouve très souvent dans la décoration au RajasthanLe palais d'Udaipur est particulièrement bien conservé et les décorations sont incroyables avec plein de mosaïques, des miroirs, des couleurs, des dessins de paons... C'est mon préféré au Rajasthan jusqu'à présent.City Palace - Udaipur 
Le palais d'UdaipurOn a fait une ballade en bateau sur le lac au coucher du soleil. Ce soir on va aller voir un spectacle de danse traditionnelle et demain matin on prend le bus pour aller à Jodhpur.  Je me suis fait faire 3 morceaux de linge pour 750R de style indien. Je vais aller les chercher tout à l'heure.C'est notre chambre que vous voyez la-haut
Jusqu'ici j'adore le Rajasthan. Il fait chaud mais on prend cela relax et on ne visite qu'un monument ou 2 par jour. On en laisse de côté car on ne veut pas non plus saturer.Superbe spectacle de danse
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10 avril 2007 2 10 /04 /avril /2007 01:39
Notre endroit préféré pour déjeunerAvec un thali (chapatis, curry et lentilles) aucun risque d'être malade et j'aime bienVendredi 6 avril, c'est vendredi saint et tout le monde s'en fout ici sauf nous car cela a un impact étant donné que le bureau des visas est fermé. Que faire de notre temps? Visiter une nouvelle place sans avoir à faire de trajet interminable en bus. On jette notre dévolu sur Amritsar en attendant mardi pour récupérer le passeport d'Ashu. La ville est très célèbre car c'est le berceau de la religion Sikh. Située au Penjab, à seulement quelques kms de la frontière du Pakistan, c'est la plus grosse ville de cet état. Les taxis sont encore rares à Chandigarh. Les rickshaws sont rois!
Cyclo-rickshaw: notre moyen de transport local favoriNous avons 205 kms à parcourir en bus local et nous nous rendons à la gare routière en cyclo-rickshaw, qui est notre moyen de transport favori. Pour 20 à 30 R (0,5$) on peut faire un trajet d'environ 15 min. Pour un étranger cela peut sembler un peu dur quand on voit ces hommes pédaler sous la grosse chaleur, mais c'est leur gagne-pain donc ils sont bien contents de nous transporter et ils ont aussi de longs temps de repos. Chauffeur de rickshaw au repos
Le trajet en bus a pris un peu moins de 6 hres avec un chauffeur, encore un excité, qui n'a pas arrêté de klaxonner tout le long, en plus de mettre la musique à fond. J'en avais mal aux oreilles. En arrivant, c'est un concert infernal avec des klaxons de partout et les cyclo-rickshaws qui nous assaillent sans compter la chaleur étouffante.
On s'éloigne un peu de tout ce brouhaha pour s'engouffrer dans un hôtel ou on demande à téléphoner. Je voudrais réserver une chambre dans un hôtel bon marché proche du Golden Temple. Ils ont des chambres à 440 R avec salle de bain et fan. On s'y rend en cyclo-rickshaw. C'est pratique d'être avec quelqu’un du pays car je n'ai pas à faire toutes les négociations et à bargainer. Ashu s'en occupe et il paye le prix normal.
Golden Temple (Sikh)L'hôtel Sita Niwas est situé au cœur de la vieille ville à une rue du temple. Là encore la propreté est douteuse mais dans les villes fréquentées principalement par des touristes indiens, elles sont presque toujours comme cela. Je suis certaine qu'ils ne changent pas les draps à chaque fois et je me dis que cela ne devrait pas me tuer ni me rendre malade. Après tout on est fait plus fort que cela.
Golden Temple d'Amitsar
Le temple est absolument sublime. Comme dans tout temple Sikh, on doit se couvrir la tête, se déchausser mais aussi se laver les pieds et ne pas avoir sur soi ni tabac ni alcool. L'ambiance est vraiment spéciale. Il y a des chants et prières que l'on entend à partir de haut-parleurs. Le temple se situé au milieu d'un grand bassin d'eau et on peut marcher tout autour et s'y rendre via un pont. Il est entièrement recouvert d'or. Il y aurait 100 kilos de feuilles d'or et a été construit à la fin du 16e siècle. Un vrai bijou!
   Gardien Sikh à l'entrée du Temple 
La prière du matinLes Penjabis viennent ici en pèlerinage. On ne voit que quelques touristes étrangers et les Penjabis sont tellement gentils avec nous. Ils sont très curieux et des enfants me serrent la main. On visite le temple jusqu'au coucher du soleil et aussi le lendemain matin au lever du jour.A 6 h du matin avant le lever du soleilNous rencontrons des gens tellement différents
 
Des centaines de boutiques dans les ruelles de AmritsarOn prend aussi le temps de visiter le bazar dans les rues avoisinantes. Cela fourmille de gens, de vélos, de rickshaws, de véhicules et toujours ce bruit infernal. J'aime beaucoup regarder toutes ces boutiques qui vendent des produits pour les locaux et les touristes indiens. Ici pas de vaches, c'est déjà cela, mais c'est très sale et extrêmement pollué. 
 
Les femmes se font fouiller par des femmesEn fin d'après-midi on décide d'aller voir la fameuse Border Ceremony. Tous les touristes indiens vont voir cela, alors pourquoi pas nous? Cela prend 1 hre pour faire les 30 kms qui nous séparent Et les hommes sont fouilles par des hommesde la frontière Pakistanaise. Surprise! Ce ne sont pas quelques centaines de touristes qui sont là mais bien des milliers! On doit passer un poste de sécurité qui ne me semble pas très efficace et tout en marchant on se fait proposer d'acheter boissons et mini drapeaux indien. Ashu est fouillé 2 fois, moi une seule fois par des femmes.
Soldat a la frontiere pakistanaise
 
On passe devant les militaires indiens coiffés de drôle de chapeaux avec un éventail rouge.
 
La foule indienne dans les estrades pour regarder la Border CeremonyOn s'assoit dans les estrades. La foule est très colorée et bruyante alors que du côté pakistanais elle est plus éparse et tous semblent être vêtus de couleur blanche ou claire. Il y a de la musique, un genre de cheer leader (homme), 2 drapeaux indiens qui se déplacent dans la foule et tout le monde crie un genre d'hymne: Vive l'Inde ou quelque chose du genre. On se croirait dans une aréna avant une partie de hockey. Je trouve cela vraiment drôle car en fait il ne se passe presque rien si ce n'est les quelques gardes qui font des pas ridicules à toute allure et ils descendent les drapeaux. Puis le portail doit être fermé mais on est trop loin pour le voir.
 

La frontière avec le Pakistan est à quelques metres seulementAu bout d' 1 hre tout le monde prend le chemin inverse et s'ensuit les frénétiques coups de klaxons des véhicules qui tentent de se frayer un chemin à travers la foule.

 De retour à Chandigarh, on avait pris rendez-vous pour un examen médical pour la demande de résidence permanente d'Ashu mais arrivé là, ils lui disent qu'il doit absolument avoir son passeport avec lui. La photocopie n'est pas suffisante. Le docteur lui parle comme s'il était un moins que rien et lui crie après. On décide donc de laisser tomber.  Promenade au bord du lac parmi tous les locaux qui font leur marche, jogging dominical. Un beau moment de calmeEn attendant on va faire un tour au bord du lac, lieu de promenade des gens d'ici. Le lendemain on va au Rose Garden, le plus grand jardin de roses d'Asie. Surprise: rose nommée Quebec au Rose Garden!

On passe une journée tranquille en attendant 17h pour récupérer le passeport d'Ashu. On a attendu jusque vers 18 h jusqu'à ce que le véhicule du consulat du Canada arrive. Un homme avec une valise en métal est ensuite entré dans le bureau. Moi j'attendais à l'extérieur car je n'avais pas le droit de rentrer.

Le bureau qui délivre ou ne délivre pas les visas pour le Canada!Ashu est sorti le 1er avec son passeport et une enveloppe. Déception! Ils lui ont refusé le visa de touriste. Motif: en référence à la loi sur l'immigration et les réfugiés, ils ont évalué que les chances qu'il reste au Canada après l'expiration du visa étaient trop grandes par rapport aux chances qu'il retourne en Inde, même si j'avais fourni une lettre d'invitation et avais garanti que je paierai ses dépenses. Une longue attente infructueuse... espoir et déceptionOn m'avait prévenu que le Canada était le pire pays pour accorder des visas aux étrangers et bien c'est bien vrai. Vous ne pouvez pas vous imaginer le nombre de personnes qui tentent d'avoir un visa pour le Canada ici et les difficultés qu'ils rencontrent. On a donc dépensé 75$ pour rien car bien sûr ils ne nous remboursent rien et on a passé plus de jours qu'on aurait voulu ici. Tant pis, je devrais donc revenir seule à Ottawa pour cette fois. Il me reste l'option de le sponsoriser puisque maintenant nous sommes mariés mais cela risque d'être pas mal long, au minimum 6 mois, une fois que j'aurai envoyé tous les papiers. J’espère qu'on pourra être ensemble à Noël!

 

Maintenant il ne nous reste qu’à tourner cette page et à profiter du reste de nos vacances. Mercredi 11 avril, nous voici parti pour le Rajasthan, destination la capitale Jaipur.  

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