27 novembre 2019
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19:34
En quittant les chutes de Iguazu, j'ai fait une escale à San Ignacio à 4 h de bus. L'endroit est réputé pour les ruines des missions jésuites. A priori visiter des ruines ne m'intéressait pas vraiment mais comme il y avait un spectacle son et lumières sur le site qui raconte l'histoire de cette mission, j'ai décidé d'y aller. Finalement c'était très intéressant. L'histoire était racontée par un autochtone Guarani dont l'image était projetée sur les arbres ou les ruines ainsi que les personnages. Ils utilisaient l'eau et la lumière pour les projections des scènes.
Le lendemain j'ai continué jusqu'à Corrientes. C'est à l'hostel qu'on m'a proposé les services d'un guide pour la visite de la réserve Ibera qui représente environ un tiers du territoire de la province. Il a fallu que je prenne un autobus à 5 h 30 du matin jusqu'au village de Concepcion, là où Maxi, le guide d'Ibera Pora m'attendait avec son pickup.
La journée à mal commencé car en allant aux toilettes, j'ai manqué la demi - marche et je me suis étalée face la première. Heureusement que j'avais un sac à dos en avant de moi pour amortir le choc. Je m'en suis bien tirée avec seulement un bleu au genou qui a cogné sur le béton.
Vaste étendue d'eau douce et de marais
Pour visiter le parc il faut y aller en chaloupe. En fait on ne visite qu'une petite partie puisque que le tour ne fait que 2 heures.
Genre de poule d'eau avec son nid et aussi un oisillon caché dans l'eau
Ce que j'ai trouvé tout à fait fascinant c'est de voir ces rongeurs géants (carpincho), peut être l'équivalent de nos castors mais de la taille d'un sanglier.
J'ai pu observer de nombreux oiseaux mais comme j'ai pris la plupart des photos avec mon Canon, les photos seront ajoutées plus tard
Il y a plus de 300 espèces d'oiseaux dans dans la réserve
Il y a aussi de nombreux caïmans mais ceux ci ont peur des humains et ils fuient rapidement. Il y en a un énorme qu'on a réussi à approcher de si proche que je l'entendais respirer.
La profondeur de l'eau ou nous naviguions était autour de 2 M. Il s'agit d'eau douce qui n'est alimentée que par les pluies.
Toute la réserve est une zone protégée. La chasse et la pêche y sont interdits. Certaines espèces avaient complètement disparues mais ont été réintroduites depuis une vingtaine d'années. Les tous derniers réintroduit sont les léopards. Il y a 2 jeunes d'un an qui sont nés dans la réserve et ils sont pur l'instant sur une Île mais pas encore autonome.
J'ai adoré ma visite en chaloupe, surtout que j'étais toute seule et qu'on n'a même pas croisé d'autre bateau. L'espace de 2 h, je me suis sentie comme une exploratrice ou comme dans Indiana Jones. Il me manquait juste le beau Harisson Ford!
De retour sur la terre ferme on on est allé marcher en forêt a la rencontre de singes bien particuliers, qui pour éloigner les humains ont adopté la technique du pipi et caca. J'étais morte de rire quand effectivement une femelle avec son petit visiblement pas trop contente de nous voir a commencé à uriner du haut de son arbre et ensuite a chié plusieurs fois!
J'ai terminé par la visite du centre d'interprétation fermé le lundi mais qui a été ouvert spécialement pour moi. J'ai même eu droit à une visite guidée privée par le responsable du Centre, un homme passionné et fier de sa région. Et c'est pour cela que j'ai manqué le bus de 16h30 et que j'ai du passer la nuit au village parce que le bus de 17h n'est jamais passé.
Village de Concepcion ou les gens sont vraiment sympa
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Argentine 2019
27 novembre 2019
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07:04
Come je viens de passer de nombreuses heures dans mes déplacements ces derniers jours, je suis presque devenue une experte en transport en commun ou plutôt en collectivo comme on les appelle en Argentine.
Hier seulement, j'ai voyagé de 4 h du matin jusqu'à 19 h. 13 h assise et 3 collectivos plus tard, me voici arrivée en Uruguay à Salto, juste de l'autre côté du fleuve Uruguay.
Bus semi-cama tout comfort!
1ere étape quand tu arrives au Terminal de bus, trouver le bon guichet pour acheter son billet. Il y en a un par compagnie de bus et parfois donc une dizaine de guichets différents à consulter.
En Argentine, le passeport est demandé pour toutes les transactions. J'ai toujours réservé mes billets à la dernière minute en Argentine alors qu'il m'est arrivé de réserver 2 jours d'avance au Chili sur les lignes les plus touristiques.
Parfois c'est simple, dans les petits pueblos
En Argentine, les contrôles policiers sont très fréquents. Il y a des barrages routiers pratiquement a chaque entrée de ville et village avec parfois des policiers qui montent et regardent les bagages et questionnent quelques passagers. Je ne sais pas ce qu'ils cherchent ou peut-etre qu'ils veulent juste intimider la population.
Même au Terminal de bus on peut etre contrôlé par la police. J'ai remarqué qu'il y avait une bonne proportion de femmes policières. Tous sont armés.
Au Chili; les seuls contrôles que j'ai eu étaient proche d'une frontière, un contrôle de douanes, ou tous les passagers débarquent avec tous leurs bagages. Aucun contrôle de bagage en Argentine.
Dans les 2 pays, les bus sont super confortables, les meilleurs bus dans lesquels j'ai voyagé à travers le monde. Bus 2 étages, climatisé, avec toilettes, service de café, boissons et lunch Inclus sur les longues distances.
J'ai presque toujours pris des semi-cama dans lesquels on peut allonger ses jambes et incliner son siège dans une position presque couchée.
Le seul problème ce sont les films diffusés. Ce sont presque toujours des navets, films d'action ou de fiction avec beaucoup de violence. Je n'en reviens pas avec le nombre d'enfants qui voyagent. Hier comble de l'horreur, un film ou tous les figurants à part les 2 acteurs principaux se faisaient attaquer et dévorer par des crocodiles. J'en pouvais plus de voir du sang et d'entendre des cris pendant presque tout le film!
Les routes principales sont excellentes.
Au Chili les bus ont toujours été super ponctuel, ce qui n'a pas été le cas en Argentine. On sait quand on part mais on ne sait jamais quand on va arriver!
Il y a 2 jours, je devais prendre le dernier collectivo pour retourner à Corrientes. Mon guide m'avait laissé devant le Commissariat du village de Concepcion à 17h. J'ai attendu une heure en vain. Quelques villageois sont venus me rassurer mais après consultation au commissariat, l'employée téléphone au chauffeur du bus qui lui dit qu'il ne passera pas ce soir car son bus est en panne.
Qu'est ce qu'il se passe dans ce cas la? Et bien c'est le chef de police qui a pris les choses en main. Il a porté mon sac et ma accompagné jusqu'à une hostel. Le prochain bus partant à 4 h du matin, il s'est même offert pour venir me chercher à 3 h 30 et m'emmener au Terminal. Finalement il n'a pas du se réveiller car après 5 min j'ai préféré marcher pour ne pas manquer mon bus une 2e fois. Tout est bien qui finit bien!
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Argentine 2019
22 novembre 2019
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17:02
Je viens de passer 6 h dans le parc Iguazu et je pense avoir vu les plus belles chutes au monde. Le site est grandiose. Il n'y a pas une chute mais une multitude de chutes en plein dans la jungle.
Bien entendu c'est très touristique. J'y suis allée en bus. Il a fallu faire la file d'attente mais une fois qu'on a notre billet, la foule se divise entre les différentes options.
J'ai commencé par le circuit inférieur, un parcours de 1,4 km avec des escaliers, un sentier et des points de vue en bas des chutes jusqu'au salto Bossetti et les autres chutes au loin qui m'ont laissé bouche bée. On est dans un cadre fantastique.
Circuito Garganta del Diablo
J'ai ensuite pris le petit train (et oui il y a même un train pour touristes) pour me rendre jusqu'au sentier Garganta del Diablo, 2,2 km aller/retour en prenant une passerelle en metal. Difficile de croire que cette eau calme va s'endiabler et se jeter 82 m plus bas avec une puissance incroyable. c'est époustouflant. Je n'en revenais tout simplement pas. J'ai regardé, je suis restée ébahie, j'ai fait des photos, pris quelques selfie comme tout le monde même si ça ne rend jamais comme en vrai. J'ai regardé encore et encore parce que j'en croyais pas mes yeux qu'un tel endroit puisse exister.
J'ai terminé ma visite par le circuit du haut des chutes, d'environ 1,7 km. Encore une marche fantastique à travers la jungle pour découvrir les chutes d'un autre point de vue. J'ai vu aussi des singes, des caïman, des iguanes, de grosses tortues...
Quelques spécimens rencontrés dans dans la jungle
Durant cette journée j'ai pu non seulement admirer les chutes mais aussi la faune. Tout d'abord il y a de nombreux papillons qui volent tout autour et parfois se posent sur toi. Les oiseaux qu'on voit le plus sont un genre de rapace (peut-être des vautours) qui volent au-desus des chutes, un oiseau gris qui lui vole à travers les chutes, un oiseau avec du bleu autour des yeux qu'on rencontre dans la jungle et le toucan que j'ai eu la joie de voir une fois. Et bien sûr il y a le coati, ce petit rongeur qui n'a pas peur de l'homme et que j'ai vu voler un sac d'empanadas des mains d'une dame.
La foule brésilienne pour voir les chutes! Vraiment?
Le lendemain j'ai voulu visiter les chutes du côté brésilien. Aucun problème pour passer les 2 douanes. Le tout est bien rodé et on obtient ses tampons de sortie et d'entrée en un rien de temps.
La ou cela se complique c'est quand on arrive au site. Il m'a fallu plus d'une heure pour acheter mon billet et pour embarquer dans le bus qui nous mène aux chutes tellement il y avait de monde. En jasant avec Michel, un pompier retraité de Perpignan, le temps a passé un peu plus vite.
Malheureusement cela se s'arrange guère quand on se retrouve a marcher sur l'unique sentier qui descend aux chutes brésiliennes.
Je n'ai pas pu apprécier la beauté des chutes toutes aussi spectaculaires comme je l'ai fait du côté argentin. Cela en est ridicule de voir tout ce monde tourner le dos aux chutes pour se faire prendre en photo ou en selfie. C'est la jungle humaine. Chacun essayant d'immortaliser sa photo avec les chutes au lieu de les regarder alors que cela ne rendra jamais aussi bien que ce que l'on regarde avec nos yeux.
Le comble c'est quand je me suis faite disputer par un touriste alors que j'admirais la vue parce que je l'empêchais de prendre son selfie idéal seul devant les chutes. Mais c'est une grosse tricherie car on n'est jamais seul! Alors moi aussi j'ai fait comme tout le monde. J'ai fait mon selfie avec un sourire figé mais le coeur n'y était pas. Je suis restée dubitative devant ce que le tourisme de masse peut faire. Heureusement que les Argentins ont ont su préserver la magie du site! J'en garde un souvenir extraordinaire!
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Argentine 2019
21 novembre 2019
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On l'appelle la linda (là belle) cette ville d'un peu plus d'un demi million d'habitants qui a gardé son architecture coloniale dans le centre et qui m'a agréablement surprise.
Je n'y ai passé que 2 jours mais je m'y suis sentie bien, sauf de 11 h à 17h car il y fait bien trop chaud!
Cathédrale rose, église bleue ou ocre, ils aiment la couleur par ici!
Je suis tombée par hasard sur cette activité de relève de la garde avec cavaliers à cheval et fanfare. Il parait que cela a lieu seulement une fois par mois.
Une activité incontournable est de prendre le téléphérique pour monter environ 1000 mètres au sommet du Cerro San Bernardo.
Flaner ou prendre un verre autour de la plaza 9 de Julio permet de prendre le pouls de la vie locale et touristique.
Comment faire pour choisir une paire de sandales? Pas capable!
Finalement je n'ai pas fait grand chose à Salta. J'ai surtout flâner autour de la plaza 9 de Julio, visité quelques églises et mangé. Mais je ne parlerai pas de la bouffe car car je vais y consacrer un prochain article.
Après 1h45 d'avion j'ai changé de région et de climat. Je suis dans le nord est. Il fait 34 degrés et tellement humide que je sue à grosses gouttes en ne faisant rien. Mon niveau d'énergie à un peu baissé. Tout comme j'ai du m acclimater à l'altitude, je dois maintenant m'habituer au climat tropical.
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Argentine 2019
20 novembre 2019
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Quand j'ai décidé d'aller voir de quoi avait l'air Iruya village de 4600 habitants à 2780 m d'altitude, je pensais me retrouver dans un patelin très tranquille genre bout du monde comme indiqué dans le Routard.
Pour se rendre, 3 h de bus pour faire 70 km. Le bus est plein d'Argentins. Assis à côté de moi un jeune de Buenos Aires qui vient pour la 2e fois.
Le bus et notre jeune chauffeur
Que dire de la route? On quitte bien vite la route asphaltée pour se retrouver sur une piste étroite et qui monte jusqu'à un col à environ 4000 M. Jusque là tout va bien et les paysages aux abords du col sont splendides.
Quand on amorce la descente, les virages sont en tête d'épingle. Je suis assise au 1er rang et à chaque fois je me demande si le bus va pouvoir tourner en gardant toutes ses roues sur la terre ferme. A chaque fois ça passe mais le vide est proche.
A voir la tête du chauffeur qui semble tout juste sorti de l'adolescence je ne peux pas m'empêcher de me demander si il a l'expérience pour chauffer un autobus sur une telle route. Surtout qu'en plus il passe son temps à jaser avec une jeune fille debout à côté de lui. J'en envie de lui dire "c'est pas le temps de cruser! Concentre-toi plutôt sur la route." Mais je me retiens car quand même il conduit prudemment et prend les virages au ralenti ainsi que les cours d'eau qu'on doit traverser à plusieurs reprises.
En arrivant, on voit tout de suite l'église et son toit bleue au loin. J'ai bien vite compris pourquoi il y avait autant de monde dans le bus. 450 danseurs de différents groupes folkloriques se sont donnés rendez-vous pour une fête annuelle avec danses durant la fin de semaine.
Tous les hébergements que je vais voir me disent qu'ils sont complets. Je commence à douter de ma bonne étoile et je suis fatiguée de monter et descendre les ruelles avec mes 2 sacs.
Eurêka! Sur la place du village il il y a un hostal qui a été réservé au complet par un groupe de danse mais à un partir du lendemain seulement. Pas de dortoir ni de salle de bain partagée mais ma premier chambre avec salle de bain du voyage. Par contre ce sera ma pire nuit. Impossible de dormir à cause de la musique et du DJ local toute la nuit. J'aurais aussi bien du aller danser moi aussi!
Ici je ne vois que que des touristes argentins. Plus tard j'ai rencontré une touriste française qui m'a dit avoir fait le tour du village en 2 h et de regretter de ne pas avoir réservé le by de retour plus tôt.
Comme quoi on vit tous des expériences différentes. Moi j'ai regretté de n'être resté qu'une seule nuit. J'aurais voulu m imprégner plus de l'ambiance locale et del voir toutes les démonstrations de danse.
Personne ne semblait connaître le programme exact. Il y a eu un défilé dans les rues qui devait débuter a 9h mais c'était plutôt 10h 30. Cela m'a permis de prendre plein de photos et de converser avec plusieurs des danseurs. Certains ont voyagé 20 h en bus pour se rendre la.
Ruelles du village. Il n'y a rien de plat
Groupes folkloriques de toute l'Argentine
J'ai juste eu le temps de regarder quelques démonstrations de danse avant de partir pour prendre le bus de 13h. A la gare routière je retrouve le jeune de Buenos Aires. Il se précipité pour me faire la bise comme si nous étions de vieux amis. J'ai remarqué que les Argentins sont très volubiles et demonstratifs; beaucoup plus que les Chiliens qui étaient plus réservés. Ils sont aussi pas mal plus bruyants mais très sympathiques.
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Argentine 2019
19 novembre 2019
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Hier matin j'ai quitté la région andine de Humahuaca avec un pincement au coeur car je commençais à m'attacher à ces hautes montagnes majestueuses et multicolores, au peuple andin et aussi à sa cuisine.
Les 4h30 de bus jusqu'à Salta ont vite passé, d'abord parce que j'étais aux premières loges, c'est à dire tout en avant au 2e étage du bus et que les paysages étaient aussi spectaculaire qu'à l'aller. Je m'en suis donc mis plein la vue.
La 2e partie du trajet à partir de San Salvador de Jujuy était moins intéressante.
En arrivant à Salta, l'idée de passer 3 jours dans une ville de 1/2 million d'habitants ne me disait rien. Je n'y étais pas prête après avoir été majoritairement dans des villages. Alors j'ai pris un autre bus pour Cafayate à 180 km plus au sud et 4 h plus tard soit à 21 h je suis arrivée à destination. La encore j'ai été surprise par la beauté des paysages malgré la brunante.
En arrivant aussi tard après 9 h de bus, je décide de prendre un lit dans le premier hostel rencontré. A 250 pesos, soit 6 CAD $, mon logement au Roadrunner hostal est le moins cher jusquici, j'ai pas de quoi faire la difficile. Et cela sera bien correct.
A 1600 M d'altitude, je suis contente de voir qu'il y a encore des montagnes alentour. Je suis dans l'une des région vinicole du pays très réputée pour ses cépages Tannat, Malbec, Bonarda et Torres.
Je décide d'aller visiter l'unique bodega qui se trouve au centre ville et il se trouve que la bodega Nanni ne produit aussi que du vin biologique.
Après la visite c'est la dégustation de 5 vins qui ont entre 14 et 16 % d'alcool. Il est midi et boire de l'alcool comme cela sans rien manger même si il est excellent ça ne me convient pas du tout et ça me fait tourne la tête.
Comme j'ai décidé de prendre le bus de 14h pour Salta, cela me laisse juste le temps d'aller à la casa de las empanadas pour me remplir l'estomac et m'aider à degriser.
Se joint à ma table un couple qui était aussi à la bodega. Il se trouve qu'ils viennent de Muskoka Ontario, de grands voyageurs qui ont vu leur 6 semaines de voyage au Chili légèrement modifiées à cause des tensions sociales.
Je dois écourter cette belle rencontre. Moi qui prend d'habitude tout mon temps, me voici en train de courir pour arriver 10 minutes avant le départ. Juste le temps d'acheter mon billet et un jus de pamplemousse et le bus part!
A chaque fois que je pense avoir vu ce qu'il y a de plus beau au pays je suis à nouveau dépaysé et émerveillée.
Cette fois c'est la Quebrada de las Conchas qui défile devant mes yeux; encore des montagnes rouges aux formes étranges auxquelles les photos ne rendent pas tout à fait justice.
La Quebrada de las Conchas
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Argentine 2019
18 novembre 2019
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Pas facile de mettre le blog à jour depuis que je suis en Argentine car je n'ai jamais de bonnes connections. J'aurai du rattrapage a faire plus tard.
Hier matin je suis partie faire une randonnée de 2 h jusqu'à la Quebrada de las senoritas. Quand j'ai débarque du collectivo (bus local) a côté de l'église du village un chien noir qui boitait un peu ma suivi. Ici il y a des chiens partout mais contrairement à bien d'autres endroits dans le monde incluant au Canada, il n'y a pas du tout d'agressivité dans tous les chiens que je rencontre. Le seul temps qu'ils vont aboyer ce sera entre eux mais avec les humains ils sont hyper pacifiques et amicaux mais sans nous sauter dessus non plus. Ma crainte des chiens est en train de disparaître, en tout cas ici.
Ce chien ma finalement accompagné ou plutôt montré le chemin car il ny a aucune pancarte. On suit le lit d'une rivière asséchée et parfois j'aurais pu prendre le mauvais chemin mais il était mon ange gardien du jour, toujours la au bon moment.
J'ai aussi rencontré un couple d'américains qui voyagent en auto et m'ont demandé leur chemin. Comme si j'ai l'air d'une locale! En tout cas j'avais l'air d'avoir plus confiance qu'eux et ils m'ont demandé s'ils pouvaient marcher avec moi. Nous avons fini par passer la journée ensemble.
Quebrada de las Senoritas
Cette randonnée est absolument magnifique car on marche entouré de montagnes rouges aux formes variées et le matin à l'aller nous étions les seuls marcheurs. Par contre le soleil cogne.
En après - midi j'avais prévu d'aller voir El cerro de los 14 colores (El Hornocal) un site à seulement 25 km mais mais à une altitude de 4350 M, ce ce qui veut donc dire une piste qui monte en lacets. Ça tombait bien car mes amis américains aussi et ils m'ont donc proposé d'y aller avec eux, ce qui m'a évité d'avoir à prendre un collectivo.
Ce site est à couper le souffle. Je n'ai jamais vu un tel tableau de couleurs qui se déclinent devant mes yeux. Il parait qu'il il en a 14, du vert, gris; rouge, etc. Une merveille de la nature qui est causée par le cuivre, le fer et le soufre dans la roche.
Malheureusement j'ai de la difficulté à poster des photos qui de toute façon ne rendront pas justice à la beauté du site.
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Argentine 2019
15 novembre 2019
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Depuis mon arrivée en Argentine je n'arrive pas à avoir de bonnes connections internet. Je suis arrivée en Argentine le 12 novembre en passant par le col de Jamais à 4208 m et aussi par les Salinas Grandes (désert de sel), un trajet de 7h30 en bus qui ne m'a pas paru long à cause des paysages. Il n'y avait pratiquement que des touristes étrangers dans ce bus dont ma voisine française. C'est fou ce que je rencontre comme Français depuis le début de ce voyage! Voyage dans un autobus de luxe mais la c'est vrai (pas comme en Asie), 2 étages, toilette, film, eau chaude et boite petit déjeuner et sandwich à la frontière compris.
En route entre le Chili et l'Argentine à partir de la route 27
Arrivée au village de Pumamarca de 700 habitants je dois prendre de nouveaux repères car qui dit nouveau pays dit nouvelle monnaie et je vais donc en premier retirer de l'argent à l'unique guichet ATM.
Même si c'est aussi très touristique, je suis soulagée de ne pas retrouver la même ambiance qu'à San Pedro. Ici beaucoup de touristes sont argentins. L'ambiance est assez calme.
Ma chambre et acceuil austère à la Casa Encantada
Le village est entouré de montagnes magnifiques dont certaines très colorées. La ballade de 3 km du Paseo de los Colorados autour de cet ensemble de montagnes est très belle. Par contre dommage que ce soit aussi un sentier pour les véhicules. Le temps s'est couvert et il a plu quelques gouttes.
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Argentine 2019