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  • : Réjanne globetrotteuse
  • : Venez découvrir ma passion et la réalisation de mes rêves: voyager un an en Asie ainsi que mes autres découvertes, telles que trekking et pèlerinage. Parcours, carnets de route, impressions, photos, conseils...
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13 juin 2024 4 13 /06 /juin /2024 18:08

Nous avons passé 3 nuits et marché environ 40 km dans le parc de Frontenac en Ontario du 9 au 13 juin. Durant notre randonnée nous avons rencontré plus de chevreuils que d’humanoïdes. En plus, on a eu la chance de voir deux Bambis.

Le départ du stationnement jusqu’au camping 2

Le départ du stationnement jusqu’au camping 2

Il s’agissait pour nous d’une pratique pour tester notre forme et notre équipement en vue de notre prochain projet de longue randonnée de cet été. 
On avait avec nous 3 jours de nourriture. Je transportais mes déjeuners, dîners et snacks et Denis transportait ses déjeuners, et dîners en plus de nos soupers ainsi que la tente. Mon sac pesait 23 livres et celui de Denis 29 livres. L’idée était de transporter juste l’essentiel afin de ne pas avoir trop de poids à porter, étant donné que la prochaine fois nous aurons à porter jusqu’à 7 jours de bouffe + un barils anti-ours.

Mes déjeuners, lunchs et snacks

Mes déjeuners, lunchs et snacks

Le parc est à 160 km de la maison. On est donc arrivé le dimanche en fin d’après-midi, en s’arrêtant 2 fois à l’aller et une fois au retour pour aider des tortues à traverser la route et à ne pas se faire écraser par un véhicule.

Tortue géographique (northern map turtle) selon iNaturalist, une espèce avec mention « special concern » selon

Tortue géographique (northern map turtle) selon iNaturalist, une espèce avec mention « special concern » selon

Anecdote cocasse mais qui aurait pu virer au drame : dans le stationnement, alors qu’on se prépare à sortir notre sac et mettre nos bottes de randonnée, je réalise que je n’ai qu’une seule orthese plantaire.  Et là je me rappelle que je l’ai enlevée la veille pour recoller une partie de la botte. Elle est restée sur la table de l’entrée. Heureusement, Denis avait une autre paire d’espadrilles. Il me passe une de ses semelles. Je vais donc marcher avec une orthese à un pied et une semelle ordinaire à l’autre pied. Finalement, cela ne me gênera pas trop.

Mes bottes avec semelle / orthese manquante

Mes bottes avec semelle / orthese manquante

Nous avions seulement 3,7 km à marcher pour nous rendre à notre premier campement au bord du lac Doe (2B). En 1h10 de marche nous avons observé un castor, une famille de bernache et un chevreuil. Cela commençait bien la randonnée et en plus il faisait beau. Mais c’est la seule journée qu’on a vu le soleil.

Jour 1 - 3,7 km au Lac Doe
Jour 1 - 3,7 km au Lac Doe
Jour 1 - 3,7 km au Lac Doe
Jour 1 - 3,7 km au Lac Doe
Jour 1 - 3,7 km au Lac Doe
Jour 1 - 3,7 km au Lac Doe
Jour 1 - 3,7 km au Lac Doe
Jour 1 - 3,7 km au Lac Doe

Jour 1 - 3,7 km au Lac Doe

Pour un mois de juin, il n’a pas fait chaud, environ 10 degrés le matin et moins de 20 degrés la journée. Pas très invitant pour la baignade même si l’eau était relativement chaude mais parfait pour dormir et marcher. 

J’aurais super bien dormi si je n’avais pas été réveillée avant le lever du jour par un chant d’oiseau hyper fort, strident et répété inlassablement. En faisant des recherches, nous avons identifié l’oiseau. Il s’agit d’un engoulevent bois-pourri 😅. Quel nom pour un oiseau! Une fois bien réveillée par l’engoulevent bois-pourri, j’ai pu aussi apprécier le joli chant du huard. 

Mardi, nous avons marché 14 km, en passant par la fameuse Flag Pole Hill, puis le côté  ouest de Slide lake avec, selon moi, les plus beaux points de vue du parc, endroit parfait pour faire notre pause lunch. Puis, on s’est rendu jusqu’à l’extrémité du Big Salmon Lake, au campement 5B. Camping avec belle vue sur le lac mais très exposé au vent. Il y avait 2 autres campeurs sur le site voisin.

Jour 2 - 14 km - Doe Lake à Big Salmon Lake
Jour 2 - 14 km - Doe Lake à Big Salmon Lake
Jour 2 - 14 km - Doe Lake à Big Salmon Lake
Jour 2 - 14 km - Doe Lake à Big Salmon Lake
Jour 2 - 14 km - Doe Lake à Big Salmon Lake
Jour 2 - 14 km - Doe Lake à Big Salmon Lake
Jour 2 - 14 km - Doe Lake à Big Salmon Lake
Jour 2 - 14 km - Doe Lake à Big Salmon Lake

Jour 2 - 14 km - Doe Lake à Big Salmon Lake

Durant cette journée, nous n’avons rencontré qu’un seul humanoïde et 5 chevreuils dont un Bambi. Il était couché à quelques cms seulement du sentier. Je suis passée à côté sans le voir mais il s’est levé juste quand Denis passait à côté, ce qui m’a permis de le voir partir en gambadant. Merci la vie pour ce cadeau, un moment émouvant et merveilleux. 

Slide Lake
Slide LakeSlide Lake

Slide Lake

Saison parfaite pour admirer les iris, les lys des Prairie et les fleurs de nénuphar
Saison parfaite pour admirer les iris, les lys des Prairie et les fleurs de nénuphar
Saison parfaite pour admirer les iris, les lys des Prairie et les fleurs de nénuphar
Saison parfaite pour admirer les iris, les lys des Prairie et les fleurs de nénuphar
Saison parfaite pour admirer les iris, les lys des Prairie et les fleurs de nénuphar
Saison parfaite pour admirer les iris, les lys des Prairie et les fleurs de nénuphar

Saison parfaite pour admirer les iris, les lys des Prairie et les fleurs de nénuphar

Beau site de camping avec vue sur le lac. Dommage qu’il soit aussi proche de l’autre emplacement de camping mais heureusement il n’était pas occupé.

On a bien dormi et cette fois-ci on s’est fait réveiller par le cri d’une chouette. J’ai aussi entendu un autre engoulevent bois-pourri.

Campement J2 - 6D
Campement J2 - 6D
Campement J2 - 6D
Campement J2 - 6D

Campement J2 - 6D

Mardi sera encore une journée fraîche et grise sans soleil mais sans moustique aussi. On a marché environ 16 km en allant un peu plus vers le nord du parc pour nous rendre jusqu’au camping 6D, au bord de Little Salmon Lake.

Entraînement de 3 jours dans le parc Frontenac
Entraînement de 3 jours dans le parc Frontenac
Entraînement de 3 jours dans le parc Frontenac
Entraînement de 3 jours dans le parc Frontenac
Entraînement de 3 jours dans le parc Frontenac
Entraînement de 3 jours dans le parc Frontenac
Entraînement de 3 jours dans le parc Frontenac
Rencontre avec un porc-épique

Rencontre avec un porc-épique

Une fois encore, on a eu la chance de rencontrer 5 chevreuils dont une maman qui nous a présenté fièrement son petit Bambi. Il était adorable. 

Rencontre avec une maman chevreuil et son petit
Rencontre avec une maman chevreuil et son petit

Rencontre avec une maman chevreuil et son petit

Durant toute la journée, nous étions tous seuls sur le sentier. C’est seulement en arrivant au camping que nous avons vu d’autres campeurs. 
Notre site de camping était très bien et plus privé que les précédents. Par contre, la toilette sèche m’a paru bien loin.

Camping 6D avec bain de pieds avec les poissons et soupe Ramen au faux poulet et faux légumes.
Camping 6D avec bain de pieds avec les poissons et soupe Ramen au faux poulet et faux légumes.
Camping 6D avec bain de pieds avec les poissons et soupe Ramen au faux poulet et faux légumes.
Camping 6D avec bain de pieds avec les poissons et soupe Ramen au faux poulet et faux légumes.
Camping 6D avec bain de pieds avec les poissons et soupe Ramen au faux poulet et faux légumes.

Camping 6D avec bain de pieds avec les poissons et soupe Ramen au faux poulet et faux légumes.

Mercredi, nous avons marché 5,5 km toujours sous un couvert nuageux pour retourner jusqu’à l’auto.

En conclusion, je dirais que cela a été une bonne pratique et que je n’étais pas trop fatiguée.

Pour le sac à dos, j’ai quelques ajustements à faire. Il y a quelques articles qui n’ont pas servi et que je vais pouvoir éliminer.

Je vais aussi compléter ma liste d’articles pour le sac à dos et ainsi m’assurer pour la prochaine de ne pas oublier mes bouchons pour dormir, mon stylo pour écrire mon journal et surtout mes ortheses dans mes bottes.

Le parc Frontenac bien que moins connu et moins spectaculaire que d’autres parcs ontariens, avec ses nombreux lacs et marais, il nous réserve toujours de belles surprises et des paysages variés selon les saisons. Sans grands dénivelés ni grandes difficultés techniques, il offre une bonne variété de paysages, de faune et de flore. Je le trouve parfait pour une initiation ou un entraînement à la longue randonnée.

 

 

Nos derniers pas sur le sentier

Nos derniers pas sur le sentier

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12 juillet 2023 3 12 /07 /juillet /2023 13:30

Le samedi 24 juin 2023, Diane et moi, avons chaussé nos bottes de randonnée et nous sommes parties de Mont St-Pierre avec pour objectif de parcourir en 12 jours les derniers 220 km qui nous séparent de la borne zéro et du bout du monde à Pointe-Gaspé. Il s'agit de la 4e et dernière partie de notre longue randonnée de 650 km sur le Sentier International des Appalaches que nous avons commencé en 2020.

La vue d'une borne de kilométrage du SIA est toujours un moment de joie car on se rapproche du but ultime: la borne zéro.
La vue d'une borne de kilométrage du SIA est toujours un moment de joie car on se rapproche du but ultime: la borne zéro.
La vue d'une borne de kilométrage du SIA est toujours un moment de joie car on se rapproche du but ultime: la borne zéro.
La vue d'une borne de kilométrage du SIA est toujours un moment de joie car on se rapproche du but ultime: la borne zéro.
La vue d'une borne de kilométrage du SIA est toujours un moment de joie car on se rapproche du but ultime: la borne zéro.
La vue d'une borne de kilométrage du SIA est toujours un moment de joie car on se rapproche du but ultime: la borne zéro.
La vue d'une borne de kilométrage du SIA est toujours un moment de joie car on se rapproche du but ultime: la borne zéro.
La vue d'une borne de kilométrage du SIA est toujours un moment de joie car on se rapproche du but ultime: la borne zéro.
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La vue d'une borne de kilométrage du SIA est toujours un moment de joie car on se rapproche du but ultime: la borne zéro.
La vue d'une borne de kilométrage du SIA est toujours un moment de joie car on se rapproche du but ultime: la borne zéro.
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La vue d'une borne de kilométrage du SIA est toujours un moment de joie car on se rapproche du but ultime: la borne zéro.
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La vue d'une borne de kilométrage du SIA est toujours un moment de joie car on se rapproche du but ultime: la borne zéro.
La vue d'une borne de kilométrage du SIA est toujours un moment de joie car on se rapproche du but ultime: la borne zéro.
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La vue d'une borne de kilométrage du SIA est toujours un moment de joie car on se rapproche du but ultime: la borne zéro.
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La vue d'une borne de kilométrage du SIA est toujours un moment de joie car on se rapproche du but ultime: la borne zéro.
La vue d'une borne de kilométrage du SIA est toujours un moment de joie car on se rapproche du but ultime: la borne zéro.

La vue d'une borne de kilométrage du SIA est toujours un moment de joie car on se rapproche du but ultime: la borne zéro.

Les sections de la Haute Gaspésie et de la Côte de Gaspé sont réputées pour être les moins difficiles. On va alterner entre les villages du bord du fleuve, longer la grève du St-Laurent et rentrer dans les terres sur des chemins forestiers, marcher dans le bois et aussi traverser des parcs d'éoliennes et, pour finir, traverser le parc national de Forillon. Il s'agit donc d'une section plus variée que les autres, avec moins de sommets à gravir mais comme dirait Diane ''Sur le SIA, il n'y en a pas de facile!''. 

Jour 1 et 2: quelques beaux points de vue sur le fleuve et une petite section dans une cedrière avec de vieux arbres vraiment magique.
Jour 1 et 2: quelques beaux points de vue sur le fleuve et une petite section dans une cedrière avec de vieux arbres vraiment magique.
Jour 1 et 2: quelques beaux points de vue sur le fleuve et une petite section dans une cedrière avec de vieux arbres vraiment magique.
Jour 1 et 2: quelques beaux points de vue sur le fleuve et une petite section dans une cedrière avec de vieux arbres vraiment magique.
Jour 1 et 2: quelques beaux points de vue sur le fleuve et une petite section dans une cedrière avec de vieux arbres vraiment magique.
Jour 1 et 2: quelques beaux points de vue sur le fleuve et une petite section dans une cedrière avec de vieux arbres vraiment magique.
Jour 1 et 2: quelques beaux points de vue sur le fleuve et une petite section dans une cedrière avec de vieux arbres vraiment magique.
Jour 1 et 2: quelques beaux points de vue sur le fleuve et une petite section dans une cedrière avec de vieux arbres vraiment magique.
Jour 1 et 2: quelques beaux points de vue sur le fleuve et une petite section dans une cedrière avec de vieux arbres vraiment magique.
Jour 1 et 2: quelques beaux points de vue sur le fleuve et une petite section dans une cedrière avec de vieux arbres vraiment magique.
Jour 1 et 2: quelques beaux points de vue sur le fleuve et une petite section dans une cedrière avec de vieux arbres vraiment magique.
Jour 1 et 2: quelques beaux points de vue sur le fleuve et une petite section dans une cedrière avec de vieux arbres vraiment magique.
Jour 1 et 2: quelques beaux points de vue sur le fleuve et une petite section dans une cedrière avec de vieux arbres vraiment magique.
Jour 1 et 2: quelques beaux points de vue sur le fleuve et une petite section dans une cedrière avec de vieux arbres vraiment magique.
Jour 1 et 2: quelques beaux points de vue sur le fleuve et une petite section dans une cedrière avec de vieux arbres vraiment magique.
Jour 1 et 2: quelques beaux points de vue sur le fleuve et une petite section dans une cedrière avec de vieux arbres vraiment magique.
Jour 1 et 2: quelques beaux points de vue sur le fleuve et une petite section dans une cedrière avec de vieux arbres vraiment magique.
Jour 1 et 2: quelques beaux points de vue sur le fleuve et une petite section dans une cedrière avec de vieux arbres vraiment magique.

Jour 1 et 2: quelques beaux points de vue sur le fleuve et une petite section dans une cedrière avec de vieux arbres vraiment magique.

On a bien pensé à notre envolée en delta plane qui n'a pas pu se réaliser l'été dernier mais on s'est contenté d'une simulation et de s'imaginer volant dans les airs. Nous avons d'autres rêves à réaliser...On a bien pensé à notre envolée en delta plane qui n'a pas pu se réaliser l'été dernier mais on s'est contenté d'une simulation et de s'imaginer volant dans les airs. Nous avons d'autres rêves à réaliser...

On a bien pensé à notre envolée en delta plane qui n'a pas pu se réaliser l'été dernier mais on s'est contenté d'une simulation et de s'imaginer volant dans les airs. Nous avons d'autres rêves à réaliser...

Il a fait un temps magnifique tous les jours, mis à part les deux premières journées sous le smog et la boucane des feux de forêt venant la côte nord qui nous a donné un départ sous une lumière jaune et un soleil rouge dans le ciel procurant un sentiment étrange de fin du monde imminente. Et bien, justement on s'en va jusqu'au bout du monde! Le jour 2, au départ de Mt Louis, le smog était tellement épais qu'on a eu quelques difficultés à trouver le début du sentier mais cela a fini par s'éclaircir en mi-journée et l'odeur de fumée a disparu. Cela ne nous a pas incommodé pour gravir les marches du sentier de croix au mont St-Pierre ni le mont suivant.

Quelques points de vue et paysages observés au fil des jours
Quelques points de vue et paysages observés au fil des jours
Quelques points de vue et paysages observés au fil des jours
Quelques points de vue et paysages observés au fil des jours
Quelques points de vue et paysages observés au fil des jours
Quelques points de vue et paysages observés au fil des jours
Quelques points de vue et paysages observés au fil des jours
Quelques points de vue et paysages observés au fil des jours
Quelques points de vue et paysages observés au fil des jours
Quelques points de vue et paysages observés au fil des jours
Quelques points de vue et paysages observés au fil des jours
Quelques points de vue et paysages observés au fil des jours
Quelques points de vue et paysages observés au fil des jours
Quelques points de vue et paysages observés au fil des jours
Quelques points de vue et paysages observés au fil des jours
Quelques points de vue et paysages observés au fil des jours

Quelques points de vue et paysages observés au fil des jours

Je vous parlerai d'abord des difficultés que nous avons rencontrées. Puis, je vous présenterai tous les aspects positifs de cette longue randonnée car vous l'aurez compris, pour moi cela a été une expérience extraordinaire. Mon amour pour le plein air,  la nature et la randonnée surpasse tous les ''petits'' désagréments rencontrés.

Pour moi, le plus gros désagrément durant les 12 jours a été les insectes. Il fallait s'en douter, en partant aussi tôt dans la saison (fin juin), dès qu'on entrait dans le bois, c'était le festival des moustiques, brulots et mouches à chevreuil qui commencait. Je ne sais pas si j'exagère, mais dès qu'on s'arrêtait, il y avait une centaine de moustiques féroces qui nous tournaient autour. Et comme ils m'adorent, j'ai eu des dizaines et des dizaines de piqûres par jour. On a fini par développer une dépendance au chasse-moustique OFF, qui est devenu le parfum préféré de Diane, à tel point que quand elle a réalisé qu'elle pourrait en manquer, elle a demandé un lift au propriétaire du motel de St-Yvon pour aller en chercher au dépanneur du village voisin de Chloridorme.

Et bien entendu, quand on arrivait dans nos abris / refuges, la lutte contre les moustiques continuait. La stratégie de Diane consistait à dormir avec son filet anti-moustique sur la tête. Pour ma part, j'ai essayé une fois de dormir dans mon bivouac mais il y faisait trop chaud. À force d'entendre des bzzzzzz dans ses oreilles, Diane a cru qu'elle était en train de développer des accouphènes. Ma stratégie la plus efficace pour m'endormir a été de mettre mes bouchons pour ne plus les entendre.

Nos stratégies de lutte contre les moustiques
Nos stratégies de lutte contre les moustiques
Nos stratégies de lutte contre les moustiques
Nos stratégies de lutte contre les moustiques
Nos stratégies de lutte contre les moustiques
Nos stratégies de lutte contre les moustiques

Nos stratégies de lutte contre les moustiques

Le deuxième désagrément a été l'état de certaines parties du sentier qui n'avaient pas encore été nettoyées: les journées 6 de Grande-Vallée aux Terrasses et 8 de St-Yvon au Zhéphir. La journée 10, il y avait une section fermée et on a marché sur le sentier forestier à la place. Avec de nombreux arbres tombés en travers du chemin, il a fallu les enjamber, les contourner ou même ramper en-dessous, ce qui bien entendu a considérablement ralenti notre rythme. À ceci, s'ajoutait certaines sections qui montaient à pic pendant longtemps et sur lesquelles on ne faisait pas plus que du 1 km/heure. On a retrouvé les cordes qu'on pensait ne plus revoir dans cette section du SIA. Il a eu aussi 2 traversées à gué car les ponts avaient été détruits et pas encore reconstruits, quelques passerelles suspendues sur lesquelles on ne pouvait s'aventurer qu'une à la fois et qui tanguaient à chaque pas. Enfin, on a aussi eu quelques sections (mais peu nombreuses) avec de la boue et encore plus de moustiques. 

À cela, s'ajoute le fait que j'avais planifié plusieurs journées de marche un peu trop ambitieuses avec des 22 km et +700 metres de dénivelé positif. Ce qui fait qu'on a battu notre record de la plus longue journée de marche sur le SIA soit un 10h50, de St-Yvon au Zéphir entre le km 100 et le km 77, incluant les pauses et notre arrivée la plus tardive au refuge a été à 19h30 à L'Érablière.

Il n'y en a pas de facile sur le SIA!
Il n'y en a pas de facile sur le SIA!
Il n'y en a pas de facile sur le SIA!
Il n'y en a pas de facile sur le SIA!
Il n'y en a pas de facile sur le SIA!
Il n'y en a pas de facile sur le SIA!
Il n'y en a pas de facile sur le SIA!
Il n'y en a pas de facile sur le SIA!
Il n'y en a pas de facile sur le SIA!
Il n'y en a pas de facile sur le SIA!
Il n'y en a pas de facile sur le SIA!
Il n'y en a pas de facile sur le SIA!
Il n'y en a pas de facile sur le SIA!
Il n'y en a pas de facile sur le SIA!
Il n'y en a pas de facile sur le SIA!

Il n'y en a pas de facile sur le SIA!

Les traversées de passerelle
Les traversées de passerelle
Les traversées de passerelle
Les traversées de passerelle
Les traversées de passerelle
Les traversées de passerelle
Les traversées de passerelle
Les traversées de passerelle
Les traversées de passerelle

Les traversées de passerelle

Une autre difficulté pour moi aura été les ampoules. Ma première ampoule est apparue sur le talon gauche à la fin de la journée 7, alors qu'on venait de terminer une journée longue de 22,5 km (9h10) entre l'abri des Terrasses et le Motel de St-Yvon. C'est d'ailleurs la seule journée ou on a terminé trempé de la tête aux pieds. Il y avait tellement de moustiques cette journée-là qu'on a aussi fait probablement moins de pauses pour aérer nos pieds.

La 2e ampoule au gros orteil gauche est apparue le lendemain après notre plus longue journée de 10h50. Cette journée-là, on a commencé par marcher 5 km  sur la grève, 5 km le long de la Route 132, puis le reste dans le bois dans un sentier difficile car pas encore nettoyé cette saison.

La 3e ampoule au talon droit est arrivée le jour 9 malgré mes précautions car je la sentais venir et j'avais mis de l'Hypafix pour protéger mon talon. Mais c'était encore une autre grosse journée de 22 km (10h40) entre le refuge du Zhéphir et L'érablière.

Je pensais que c'en était fini avec les ampoules. Et bien non! Une 4e est apparue le lendemain matin après notre dernière journée au petit orteille droit.

C'est bien la première fois que j'ai autant d'ampoules durant une grande randonnée. Même Diane a développé sa première grosse ampoule du SIA. Malgré tout, j'ai réussi à bien gérer cela avec la technique du fil et de l'aiguille pour percer l'ampoule, la désinfecter et mettre un bon pansement par-dessus. Pour la douleur, il faut aussi apprendre à gérer cela. Pour moi c'était pire dans les descentes.

L'arrivée trempées à St-Yvon et la gestion des ampoulesL'arrivée trempées à St-Yvon et la gestion des ampoules

L'arrivée trempées à St-Yvon et la gestion des ampoules

Enfin, ce que j'ai moins aimé aussi de cette section du SIA c'est qu'à plusieurs reprises on devait marcher le long de la 132. Ceux qui pensent que c'est plus facile et bien ce n'est pas toujours vrai. Il n'y a peut-être pas de difficultés techniques et on peut aussi marcher plus vite mais la côte de Gaspé porte bien son nom car des côtes il y en a, en plus sans ombre. On a donc eu parfois très chaud le long de la 132. Ce qui était plus agréable c'est quand on voyait le bord de l'eau avec de beaux points de vue ou bien quand on arrivait dans un village avec un bar laitier pour la crème glaçée, sinon c'était un peu ennuyeux.

Marcher le long de la Route 132...Marcher le long de la Route 132...
Marcher le long de la Route 132...
Marcher le long de la Route 132...Marcher le long de la Route 132...

Marcher le long de la Route 132...

On n'a jamais manqué de source d'eau mais juste rencontré quelques défis dans le parc Forillon car l'eau se fait plus rare et il faut faire preuve de patience pour remplir sa bouteille dans un filet d'eauOn n'a jamais manqué de source d'eau mais juste rencontré quelques défis dans le parc Forillon car l'eau se fait plus rare et il faut faire preuve de patience pour remplir sa bouteille dans un filet d'eau

On n'a jamais manqué de source d'eau mais juste rencontré quelques défis dans le parc Forillon car l'eau se fait plus rare et il faut faire preuve de patience pour remplir sa bouteille dans un filet d'eau

Parmi ce qui m'a le plus plu sur ces 220 derniers km du SIA c'est la variété du sentier qui peut nous faire marcher en une seule journée le long de la grève du St-Laurent, à travers un village le long de la 132, sur un chemin forestier, au travers d'un parc d'éoliennes et dans le bois.

On a été chanceuses car la marée était toujours basse le matin quand on partait marcher sur les galets et j'ai adoré marcher au son des vagues. On a eu la chance de voir un phoque mais pas de baleine.

Marcher le long de la grève n'est pas toujours facile mais oh combien gratifiant!
Marcher le long de la grève n'est pas toujours facile mais oh combien gratifiant!
Marcher le long de la grève n'est pas toujours facile mais oh combien gratifiant!
Marcher le long de la grève n'est pas toujours facile mais oh combien gratifiant!
Marcher le long de la grève n'est pas toujours facile mais oh combien gratifiant!
Marcher le long de la grève n'est pas toujours facile mais oh combien gratifiant!
Marcher le long de la grève n'est pas toujours facile mais oh combien gratifiant!
Marcher le long de la grève n'est pas toujours facile mais oh combien gratifiant!
Marcher le long de la grève n'est pas toujours facile mais oh combien gratifiant!
Marcher le long de la grève n'est pas toujours facile mais oh combien gratifiant!
Marcher le long de la grève n'est pas toujours facile mais oh combien gratifiant!
Marcher le long de la grève n'est pas toujours facile mais oh combien gratifiant!
Marcher le long de la grève n'est pas toujours facile mais oh combien gratifiant!
Marcher le long de la grève n'est pas toujours facile mais oh combien gratifiant!
Marcher le long de la grève n'est pas toujours facile mais oh combien gratifiant!
Marcher le long de la grève n'est pas toujours facile mais oh combien gratifiant!
Marcher le long de la grève n'est pas toujours facile mais oh combien gratifiant!
Marcher le long de la grève n'est pas toujours facile mais oh combien gratifiant!
Marcher le long de la grève n'est pas toujours facile mais oh combien gratifiant!
Marcher le long de la grève n'est pas toujours facile mais oh combien gratifiant!
Marcher le long de la grève n'est pas toujours facile mais oh combien gratifiant!
Marcher le long de la grève n'est pas toujours facile mais oh combien gratifiant!

Marcher le long de la grève n'est pas toujours facile mais oh combien gratifiant!

Ah! Les balançoires! On ne sait jamais quand on va en croiser sur notre chemin mais cela fait certainement le bonheur de Diane. Il y a eu aussi quelques points de vue avec banc qui ont été fort agréables. Une fois dans le parc Forillon, le sentier devient plus aménagé et Diane décide d'essayer chacun des nombreux bancs qui sont sur notre chemin. Elle me fera bien rire quand je l'entendrai dire à des touristes assis là qu'elle entreprend une étude exhaustive sur les bancs du parc. Je ne suis pas certaine qu'ils aient compris le concept.

Les pauses qui font du bien
Les pauses qui font du bien
Les pauses qui font du bien
Les pauses qui font du bien
Les pauses qui font du bien
Les pauses qui font du bien
Les pauses qui font du bien

Les pauses qui font du bien

Les petits plaisirs du SIA: 

  • trouver une balançoire pour se bercer au bord du fleuve
  • prendre un bain de pieds dans l'eau fraîche une journée chaude
  • prendre une pause et enlever ses chaussures et chaussettes pour aérer ses pieds
  • manger une crème glaçée molle après avoir sué notre vie
  • faire du glamping après plusieurs jours à dormir avec les moustiques dans les abris
  • prendre une bonne douche et enfiler du linge propre après avoir sué 4 jours dans le même linge
  • manger une salade de quinoa avec de la mayo lors de la pause du midi (moi)
  • manger des tortillas au beurre de peanut tous les midis (Diane)
  • trouver un dépanneur ou un bar / restaurant pour prendre un bon café ou un repas non déshydraté
  • manger un bon gruau tous les matins (pas vrai, celui c'est pas un petit plaisir... beurk! Je suis plus capable!)
  • jouer une partie de YUM, notre rituel du soir avant d'aller se coucher (c'est Diane qui a gagné le + de parties)
Les plaisirs gourmands du SIA
Les plaisirs gourmands du SIA
Les plaisirs gourmands du SIA
Les plaisirs gourmands du SIA
Les plaisirs gourmands du SIA
Les plaisirs gourmands du SIA
Les plaisirs gourmands du SIA
Les plaisirs gourmands du SIA
Les plaisirs gourmands du SIA
Les plaisirs gourmands du SIA
Les plaisirs gourmands du SIA
Les plaisirs gourmands du SIA
Les plaisirs gourmands du SIA
Les plaisirs gourmands du SIA
Les plaisirs gourmands du SIA
Les plaisirs gourmands du SIA
Les plaisirs gourmands du SIA
Les plaisirs gourmands du SIA
Les plaisirs gourmands du SIA
Les plaisirs gourmands du SIA
Les plaisirs gourmands du SIA
Les plaisirs gourmands du SIA
Les plaisirs gourmands du SIA

Les plaisirs gourmands du SIA

Les rencontres sur le sentier ont été rares mais marquantes (seulement 6 marcheurs de longue randonnée en 12 jours). Il nous est arrivé de marcher 3 jours avanr de croiser un randonneur. Il y a eu:

  • Jour 1: un couple de randonneurs d'un jour sur le chemin de la Croix du Mont-St-Pierre.
  • Jour 1: B minus: un thru-hiker qui n'en était pas à sa première longue randonnée, qui marchait en sandales, parti de la borne zéro et qui s'en allait jusqu'en Géorgie.
  • Jour 2: Clémence (bénévole du SIA responsable de la section Haute-Gaspésie) et René. Pour la petite histoire, René a été très surpris quand je lui ai demandé en le croisant si c'était bien Clémence qui était en train de couper des branches car ils ne me connaissaient pas, mais je suis une ancienne collègue de sa nièce, qui m'a souvent parlé de sa tante bénévole du SIA. Ils étaient à la recherche d'un téléphone cellulaire perdu la veille dans ce secteur qu'ils ont fini par retrouver.
  • Rabit Leg: un thru-hiker Ontarien rencontré en même temps que Clémence et René parti du nord de Terre-Neuve qui s'en allait aussi faire l'Appalachian Trail jusqu'en Géorgie. C'était la 1ere fois depuis la borne zéro qu'il rencontrait autant de monde (3) sur le SIA.
  • Jour 3, 4, 5, 6: Judith et Mario, un couple de Québécois super sympathiques, qu'on rencontrait tous les jours car ils faisaient les mêmes trajets quotidiens que nous mais en sens inverse, en stationnant une auto à chaque extrémité, ce qui leur permettait de marcher avec un sac léger de jour.
  • Jour 9: Florian de la Suisse, qui marchait nus pieds quand on l'a croisé dans le bois et qui marchait avec des sandales quand c'était plus difficile. Il était parti de Forillon et ne savait pas encore jusqu'ou il irait.
  • Jour 12: Joseph, un étudiant finissant Texan, qui venait tout juste de commencer sa randonnée de Forillon et qui voulait se rendre jusqu'en Géorgie.

 

Nos rencontres sur le SIA: B-, Rabbit Leg, Clémence, René, Judith, Mario, Florian et Joseph
Nos rencontres sur le SIA: B-, Rabbit Leg, Clémence, René, Judith, Mario, Florian et Joseph
Nos rencontres sur le SIA: B-, Rabbit Leg, Clémence, René, Judith, Mario, Florian et Joseph
Nos rencontres sur le SIA: B-, Rabbit Leg, Clémence, René, Judith, Mario, Florian et Joseph
Nos rencontres sur le SIA: B-, Rabbit Leg, Clémence, René, Judith, Mario, Florian et Joseph
Nos rencontres sur le SIA: B-, Rabbit Leg, Clémence, René, Judith, Mario, Florian et Joseph

Nos rencontres sur le SIA: B-, Rabbit Leg, Clémence, René, Judith, Mario, Florian et Joseph

Le fait de traverser des villages et de dormir dans d'autres hébergements que les abris et refuges nous ont aussi permis de faire de belles rencontres, comme l'employée du camping Parc et Mer de Mont-Louis qui nous a donné de bons conseils et qui nous a permis de changer notre réservation de camping pour le dortoir, nouvel hébergement à seulement 25$, donc moins cher que les abris et refuges du SIA et avec en prime le confort d'un vrai lit, d'une douche et un accès à une cuisinette équipée.

Il y a aussi eu André, au camping du Soleil couchant de Grande-Vallée qui nous a fait un prix de randonneur pour dormir dans une roulotte prêt-à-camper, le gros luxe, et qui nous a parlé avec passion de son projet de film Au Coeur de la Bataille du St-Laurent, qui raconte l'histoire d'un navire torpillé par les sous-marins allemands lors de la 2nde guerre mondiale. Au coût de 10$, on est allé voir la présentation dans un bâtiment construit en forme de navire qui se transforme en lieu de spectacle de musique les fins de semaine.

Autre belle rencontre: celle du propriétaire de la pourvoirie Beauséjour qui a malheureusement décidé de fermer en raison des problèmes de santé de sa femme, un homme fier de sa région, qui a travaillé fort pendant 35 ans à s'occuper de sa pourvoirie. 

Lieu de présentation du documentaire Au Coeur de la Bataille du St-LaurentLieu de présentation du documentaire Au Coeur de la Bataille du St-Laurent

Lieu de présentation du documentaire Au Coeur de la Bataille du St-Laurent

SIA dernière section: Marcher jusqu'au bout du monde
SIA dernière section: Marcher jusqu'au bout du monde
SIA dernière section: Marcher jusqu'au bout du monde
SIA dernière section: Marcher jusqu'au bout du monde
SIA dernière section: Marcher jusqu'au bout du monde
SIA dernière section: Marcher jusqu'au bout du monde
SIA dernière section: Marcher jusqu'au bout du monde
SIA dernière section: Marcher jusqu'au bout du monde
Couchers de soleil du SIA
Couchers de soleil du SIA

Couchers de soleil du SIA

À mon avis les plus beaux paysages c'est lors de notre 12e et dernière journée qu'ils s'offrent à nous. Il fait un temps magnifique et bien que ce sera une autre longue journée de plus de 24 km, on est récompensé tout le long par de nombreux points de vue sur le golf du St-Laurent. Puis, du haut de la tour du Mont-Alban, la majesteuse Pointe-Gaspé se dévoile devant nous dans toute sa splendeur. C'est le bout du monde et la fin des montagnes des Appalaches que nous avons monté et descendu sur ce sentier de 650 km. Les émotions sont de plus en plus fortes car cela sent la fin.

Parc Forillon
Parc Forillon
Parc Forillon
Parc Forillon
Parc Forillon
Parc Forillon
Parc Forillon
Parc Forillon

Parc Forillon

Ma seule déception du SIA aura été de ne pas réaliser mon rêve de croiser un orignal sur le chemin, pas un seul durant nos 650 km de marche et pourtant ce ne sont pas les signes qui manquaient. Encore une fois, quotidiennement nous avons vu des traces et crottes d'orignal mais ils n'ont pas voulu se montrer.

Par contre, nous avons vu des faucons, des couleuvres, des grenouilles et crapaux, des perdrix dont une aggressive qui menaçait de nous attaquer, une salamandre orange, des guillemots à miroir, un phoque, des petites baleines le jour de notre départ à Mont St-Pierre et plusieurs baleines au loin du golf lors de notre arrivée.

SIA dernière section: Marcher jusqu'au bout du monde
SIA dernière section: Marcher jusqu'au bout du monde
SIA dernière section: Marcher jusqu'au bout du monde
SIA dernière section: Marcher jusqu'au bout du monde
SIA dernière section: Marcher jusqu'au bout du monde
SIA dernière section: Marcher jusqu'au bout du monde
SIA dernière section: Marcher jusqu'au bout du monde
SIA dernière section: Marcher jusqu'au bout du monde
SIA dernière section: Marcher jusqu'au bout du monde
SIA dernière section: Marcher jusqu'au bout du monde

La vue du phare me remplit d'émotions. Les larmes et sanglots montent car je réalise que ça y est nous y sommes à la borne zéro. C'est un moment inoubliable ou nous partageons nos larmes de joie, de fatigue et de tout ce que ce long chemin a représenté pour chacune de nous.

Je suis fière de ce que Diane et moi avons accompli. Il n'y en a pas eu de facile c'est vrai, mais nous avons dépassé nos limites. Selon la définition de Wikipedia, nous ne sommes pas des thru-hikers car pour cela il aurait fallu compléter le SIA en une seule fois mais nous pouvons dire fièrement que nous sommes des section-hikers. 

À cette époque ou tout va vite et ou la mode semble être à la performance et à compléter des records de traversées, nous avons choisi de prendre notre temps et la voie de la contemplation. Commencé durant la COVID en 2020 avec ma grande amie Diane, je termine donc le 5 juillet 2023 ce SIA avec un sentiment de satisfaction et de mission accomplie.

Un gros merci à Diane pour avoir embarqué dans cette aventure avec moi, même si ce n'était pas ton rêve de faire le SIA et que cela te sortait de ta zone de confort, tu n'as pas lâché. Bravo! Un autre gros merci à toute l'organisation du SIA ainsi qu'aux bénévoles pour l'entretien des sentiers. Sans vous, cela n'aurait pas pu être possible. Enfin, un autre merci à toutes les randonneuses et randonneurs ainsi que les gens qui ont été mis sur notre chemin. Chaque rencontre, chaque moment à échanger avec vous égayait notre journée. On sentait qu'on faisait partie d'une communauté et qu'on était soutenu. Merci aussi aux gens de la Gaspésie pour leur hospitalité. 

Le décompte est commencé! 9-8-7-6-4-2-1-zéro! Mais ou sont donc passées les bornes 10 - 5 - 3???
Le décompte est commencé! 9-8-7-6-4-2-1-zéro! Mais ou sont donc passées les bornes 10 - 5 - 3???
Le décompte est commencé! 9-8-7-6-4-2-1-zéro! Mais ou sont donc passées les bornes 10 - 5 - 3???
Le décompte est commencé! 9-8-7-6-4-2-1-zéro! Mais ou sont donc passées les bornes 10 - 5 - 3???
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Le décompte est commencé! 9-8-7-6-4-2-1-zéro! Mais ou sont donc passées les bornes 10 - 5 - 3???

Le décompte est commencé! 9-8-7-6-4-2-1-zéro! Mais ou sont donc passées les bornes 10 - 5 - 3???

SIA dernière section: Marcher jusqu'au bout du monde
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11 avril 2023 2 11 /04 /avril /2023 21:03
Envie de prolonger l'hiver?

Alors qu'avril tout comme novembre sont plutôt des mois de transition, ou il ne se passe pas grand chose pour les randonneurs, car ou bien on cale dans la neige fondante ou dans des sentiers trop boueux, et bien non je ne me tanne pas de l'hiver et j'avais encore envie d'aller jouer dans la neige. Pendant que les crocus fleurissaient dans mes plate-bandes et qu'on se remettait tout juste d'un épisode de verglas dans ma région de l'Outaouais, et bien c'était dans la région de Charlevoix qu'on a mis le cap pour les activités d'hiver en cette fin de semaine de Pâques!

Une petite heure de marche pour se rendre au chaletUne petite heure de marche pour se rendre au chalet

Une petite heure de marche pour se rendre au chalet

Un peu moins de 4 km de marche facile sur la piste partagée avec quelques motos neige pour se rendre jusqu'à notre chalet loué pour 2 nuits. Le sentier est assez tapé pour marcher avec nos bottes. Nos sacs sont un peu lourd car on ne s'est pas privé côté nourriture. Pas de bouffe déshydratée mais de quoi se faire un bon souper de spaghetti au thon et légumes, un autre de riz au tofu et légumes, du gâteau roulé au chocolat que j'ai fait et même une fondue au chocolat!

Notre chalet pour la fin de semaine, rustique comme je les aime, avec vue sur le lac et même des toilettes double.
Notre chalet pour la fin de semaine, rustique comme je les aime, avec vue sur le lac et même des toilettes double.
Notre chalet pour la fin de semaine, rustique comme je les aime, avec vue sur le lac et même des toilettes double.
Notre chalet pour la fin de semaine, rustique comme je les aime, avec vue sur le lac et même des toilettes double.
Notre chalet pour la fin de semaine, rustique comme je les aime, avec vue sur le lac et même des toilettes double.
Notre chalet pour la fin de semaine, rustique comme je les aime, avec vue sur le lac et même des toilettes double.
Notre chalet pour la fin de semaine, rustique comme je les aime, avec vue sur le lac et même des toilettes double.
Notre chalet pour la fin de semaine, rustique comme je les aime, avec vue sur le lac et même des toilettes double.

Notre chalet pour la fin de semaine, rustique comme je les aime, avec vue sur le lac et même des toilettes double.

Les paysages du Charlevoix sous la neige sont une belle découverte pour moi. Je n'y avais été qu'en été et je n'avais jamais réalisé à quel point les montagnes y sont majestueuses.

Jour 1: Petite marche jusqu'au button qui se termine sous la neige
Jour 1: Petite marche jusqu'au button qui se termine sous la neige
Jour 1: Petite marche jusqu'au button qui se termine sous la neige
Jour 1: Petite marche jusqu'au button qui se termine sous la neige
Jour 1: Petite marche jusqu'au button qui se termine sous la neige

Jour 1: Petite marche jusqu'au button qui se termine sous la neige

On arrive suffisamment tôt pour avoir le temps de faire une première sortie en raquettes mais pas assez pour compléter la boucle du button. Au retour Denis refait l'ascension du button avec moi car à l'aller je n'ai pas osé le faire. C'était la descente que je craignais car le terrain très en pente était glacé. Le ciel s'est couvert, il s'est subitement mis à neiger, puis cela s'est dégagé, juste assez pour nous laisser entrevoir un paysage qui nous fait presque croire que nous sommes dans le grand nord. La vue en valait la peine mais la descente je ne la trouverai pas facile. Un pas de raquette et un planté de bâton à la fois, heureusement que Denis est là pour me guider dans cette partie la plus à pic et glacée de la randonnée. Le reste de nos randonnées de la fin de semaine ne présenteront aucune difficulté technique. 

En haut du button, la vue est un peu bouchée mais c'est quand même beau
En haut du button, la vue est un peu bouchée mais c'est quand même beau

En haut du button, la vue est un peu bouchée mais c'est quand même beau

Petit racourci en traversant le lac avec la vue sur l'un des sommets que nous allons gravir

Petit racourci en traversant le lac avec la vue sur l'un des sommets que nous allons gravir

Pour notre 2e journée, les astres sont alignés et la température sera parfaite avec un soleil radieux et un ciel d'un bleu comme on ne voit qu'en montagne. Dans la première section, des marcheurs se sont aventurés probablement la veille alors on suit leurs traces et le sentier sera facile. On monte tranquillement jusqu'au plus beau point de vue de la journée. 

Les montagnes en face et tout autour de nous avec leur manteau de neige, le lac blanc gelé en bas et le contraste du bleu du ciel, tout cela avec une vue panoramique à 360 degrés, c'est tout simplement WOW! 

En haut du 1er sommet  du Mont du lac à l'écluse, à 900 m, la vue est à couper le souffle
En haut du 1er sommet  du Mont du lac à l'écluse, à 900 m, la vue est à couper le souffle
En haut du 1er sommet  du Mont du lac à l'écluse, à 900 m, la vue est à couper le souffle
En haut du 1er sommet  du Mont du lac à l'écluse, à 900 m, la vue est à couper le souffle
En haut du 1er sommet  du Mont du lac à l'écluse, à 900 m, la vue est à couper le souffle
En haut du 1er sommet  du Mont du lac à l'écluse, à 900 m, la vue est à couper le souffle
En haut du 1er sommet  du Mont du lac à l'écluse, à 900 m, la vue est à couper le souffle

En haut du 1er sommet du Mont du lac à l'écluse, à 900 m, la vue est à couper le souffle

La boucle complète représente 11,6 km avec 650 m de dénivelé en positif et négatif. Étant donné qu'on est parti seulement vers 10 h, qu'on est en raquettes sur un sentier peu fréquenté l'hiver - on ne rencontrera personne de la journée - on décide de ne pas faire la boucle au complet mais plutôt de se concentrer sur la section avec les points de vue et les 4 sommets, ce qui représente environ 7,8 km. Ce qui fait que je ne pourrai pas vérifier si la côte de l'enfant de chienne porte bien son nom mais j'ai bien rigolé quand j'ai lu cela sur la pancarte. En cherchant sur Internet, j'ai trouvé que cette expression viendrait de la traduction de l'expression anglaise ''son of a bitch''.

 

Et bien non, nous ne nous rendrons pas jusqu'à la côte de l'enfant de chienne!

Et bien non, nous ne nous rendrons pas jusqu'à la côte de l'enfant de chienne!

Notre 2e sommet de 900 m (de la Grive)

Notre 2e sommet de 900 m (de la Grive)

Nous étions partis à 4 pour le 1er sommet mais nous continuons à deux (Denis et moi) pour le reste de la randonnée. À partir d'ici on ne voit plus vraiment de traces de raquettes et nous devons être très vigilants pour repérer les signes de peinture jaune et verte sur les arbres qui nous indiquent le sentier. Nous le perdrons à quelques reprises mais tout en restant alignés dans la bonne direction.

3e sommet du pic des aigles
3e sommet du pic des aigles

3e sommet du pic des aigles

À chaque sommet, le point de vue diffère et nous sommes gratifiés par un panorama à 360 degrés. On voit même parfois le fleuve Saint-Laurent au loin. Par contre, le vent est assez fort et on ne s'attardera pas trop car c'est pas long que le corps se refroîdit.

Les derniers 400 m jusqu'au dernier point de vue, je les trouve un peu long car la fatigue dans les jambes commence à se faire sentir. Mais on prendra le temps de faire une pause juste un peu plus bas à l'abri du vent et face aux majestueuses montagnes, ce qui me donnera un regain d'énergie pour la descente et le retour au chalet vers 17h.

Et pour finir, le point de vue de la Coulée
Et pour finir, le point de vue de la Coulée
Et pour finir, le point de vue de la Coulée

Et pour finir, le point de vue de la Coulée

Il y a tellement à découvrir au Québec et ce en toute saison. Pour moi cette fin de semaine de Pâques aura été une occasion de plus de m'émerveiller devant la beauté de la nature et des montagnes du Québec. Merci Denis de m'avoir fait découvrir ce splendide coin de Charlevoix et de partager ce plaisir du plein air ensemble.

Cela termine bien la saison des activités d'hiver. Je range avec satisfaction mes raquettes pour cette année et je commence à penser aux randonnées d'été à venir.

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31 août 2022 3 31 /08 /août /2022 17:40

C'est le 1er août 2022 que Diane et moi, ''section hikers'' du SIA, avons entamé notre 3e année sur le Sentier International des Appalaches (SIA) au même endroit (St-Vianney) ou l'on avait commencé l'été dernier. 9 jours pour compléter presque 100 km jusqu'au Petit-Sault, la section qu'on avait sauté l'été dernier à cause d'une blessure à ma cheville, qui est aussi réputée pour être la partie la plus difficile du SIA. Donc pas question de prendre cela à la légère côté préparation et équipement ni de sauter des étapes. On a décidé d'arrêter dormir dans chacun des abris du parcours même si certaines journées de randonnée semblaient courtes. L'idée ce n'était pas de faire la randonnée à la course mais bien de prendre son temps, de prendre des pauses, de profiter de chaque paysage et d'arriver suffisamment tôt à l'abri pour avoir le temps de relaxer et de jouer une partie de YUM chaque soir. Comme on avait réservé tous nos couchers dans les abris, on s'est donc un peu allégé avec le poids de la tente / bivouac en moins.

De la borne 478 à 382, que de chemin parcouru! Diane est tellement contente de terminer qu'elle en embrasse même la borne.
De la borne 478 à 382, que de chemin parcouru! Diane est tellement contente de terminer qu'elle en embrasse même la borne.

De la borne 478 à 382, que de chemin parcouru! Diane est tellement contente de terminer qu'elle en embrasse même la borne.

Pour la nourriture, on commence à être des expertes dans la déshydratation. Diane se spécialise dans les repas de pâtes déshydratées alors que j'ai un menu un peu plus varié mais toujours avec une base de pâtes sans gluten, du quinoa ou du riz et bien sur des lentilles, des fèves mung, fèves noires, pois chiches et plusieurs sortes de légumes. Et nouveauté cette année, j'avais aussi déshydraté une soupe minestrone maison ainsi que mes lunchs: des salades à base de quinoa ou de sorgho ainsi que du thon déshydraté que je réhydratais à froid le matin avant de partir et sans oublier les sachets de mayonnaise qui faisaient toute la différence et mon bonheur chaque midi. Ce qui malheureusement n'a pas trop changé c'est l'incontournable mais énergétique gruau du matin, qui même si je l'agrémente de toutes sortes de noix et fruits secs me paraît toujours aussi insipide et peu appétissant.Enfin, j'avais emporté un sachet d'oeufs déshydratés Happy Yak pour faire un peu changement du gruau.

Dernier repas frais, l'insipide gruau et pour faire changement des oeufs Happy Yak!Dernier repas frais, l'insipide gruau et pour faire changement des oeufs Happy Yak!
Dernier repas frais, l'insipide gruau et pour faire changement des oeufs Happy Yak!

Dernier repas frais, l'insipide gruau et pour faire changement des oeufs Happy Yak!

Pour la logistique, comme on avait 2 véhicules, on en a laissé un à notre point d'arrivée au stationnement de Petit-Sault. Puis, on est revenu avec l'autre véhicule sur la route 1 qui traverse la réserve en déposant nos 2 boîtes de ravitaillement en chemin (lac Matane et stationnement des Pins).  On a laissé le 2e véhicule à St-Vianney. La mauvaise surprise a été le changement de politique de la SÉPAQ qui exige des frais de stationnement depuis le mois de juillet. On dirait que tous les moyens sont bons pour la SÉPAQ de faire de l'argent sur le dos des randonneurs même si ils n'offrent aucun service supplémentaire et encore moins aux randonneurs du SIA. Mais cela nous a permis de faire la connaissance de Brigitte, une employée non pas de la SÉPAQ mais du bureau touristique ambulant à l'entrée du poste John. Brigitte est une personne extraordinaire avec qui nous avons pu échanger lors de nos 3 passages au poste John et c'est à elle que nous avons remis nos formulaires de plainte.   

Finalement, mon sac pesait entre 24 livres (11 kilos) avec mes 2 litres d'eau pour 1 jour 1/2 de bouffe et environ 28 livres pour 4 jours de bouffe. 

Pour les souliers, il semble qu'il y ait dernièrement une mode pour les espadrilles mais Diane et moi on préfère encore les bottes en Goretex qui nous protègent mieux les chevilles et nous gardent les pieds au sec plus longtemps.

Pour les souliers, il semble qu'il y ait dernièrement une mode pour les espadrilles mais Diane et moi on préfère encore les bottes en Goretex qui nous protègent mieux les chevilles et nous gardent les pieds au sec plus longtemps.

Cette année j'étais vraiment bien préparée et en forme et on peut dire que tout s'est bien passé, même la dernière journée avec la montée et surtout la descente tant appréhendée du mont Nicol-Albert. La température a aussi été notre amie. On n'a pas connu de canicules comme l'été dernier à transpirer même sans effort. Il a fait majoritairement beau et la grosse pluie c'est dans la soirée ou la nuit qu'on l'a eu.  Mais cela ne nous a pas empêché de marcher 2 jours avec les pieds mouillés car avec la boue, les herbes hautes et les fougères mouillées, même les chaussures en Gortex n'y résistent pas.

Ah! Les fougères de la réserve de Matane! On s'en souviendra longtemps....
Ah! Les fougères de la réserve de Matane! On s'en souviendra longtemps....
Ah! Les fougères de la réserve de Matane! On s'en souviendra longtemps....
Ah! Les fougères de la réserve de Matane! On s'en souviendra longtemps....
Ah! Les fougères de la réserve de Matane! On s'en souviendra longtemps....
Ah! Les fougères de la réserve de Matane! On s'en souviendra longtemps....
Ah! Les fougères de la réserve de Matane! On s'en souviendra longtemps....

Ah! Les fougères de la réserve de Matane! On s'en souviendra longtemps....

Comment décrire cette section du sentier? Je pensais qu'on allait être au coeur de la forêt pendant 9 jours mais ce qui m'a fait mal au coeur c'est de voir le jour 3, en direction du Lac Tombereau, des sections entières de forêt détruite avec la coupe à blanc. L'industrie forestière est malheureusement très active dans la réserve faunique de Matane.  

Dans cette section du SIA, ce sont des montées souvent abruptes à n'en plus finir, plusieurs monts entre 800 et 1000 mêtres à gravir et à descendre aussi, de magnifiques paysages de lacs, de montagnes et bien sur de forêts, des champs de graminées gigantesques et des champs de fougères géantes à traverser, à tel point que je me sentais parfois comme dans Indiana Jones.

Il y a eu aussi quelques traversées de cours d'eau surprenantes. Je dois dire que j'ai été un peu moins brave que Diane qui a traversé sur les 2 troncs d'arbres alors que j'ai déchaussé et préféré traverser à gué pour l'un d'eux.

Sur le SIA il faut s'attendre à toutes sortes de traversées de rivières: à gué, sur des passerelles suspendues ou même sur des troncs d'arbre avec corde pour garder son équilibre
Sur le SIA il faut s'attendre à toutes sortes de traversées de rivières: à gué, sur des passerelles suspendues ou même sur des troncs d'arbre avec corde pour garder son équilibre
Sur le SIA il faut s'attendre à toutes sortes de traversées de rivières: à gué, sur des passerelles suspendues ou même sur des troncs d'arbre avec corde pour garder son équilibre
Sur le SIA il faut s'attendre à toutes sortes de traversées de rivières: à gué, sur des passerelles suspendues ou même sur des troncs d'arbre avec corde pour garder son équilibre
Sur le SIA il faut s'attendre à toutes sortes de traversées de rivières: à gué, sur des passerelles suspendues ou même sur des troncs d'arbre avec corde pour garder son équilibre
Sur le SIA il faut s'attendre à toutes sortes de traversées de rivières: à gué, sur des passerelles suspendues ou même sur des troncs d'arbre avec corde pour garder son équilibre
Sur le SIA il faut s'attendre à toutes sortes de traversées de rivières: à gué, sur des passerelles suspendues ou même sur des troncs d'arbre avec corde pour garder son équilibre
Sur le SIA il faut s'attendre à toutes sortes de traversées de rivières: à gué, sur des passerelles suspendues ou même sur des troncs d'arbre avec corde pour garder son équilibre
Sur le SIA il faut s'attendre à toutes sortes de traversées de rivières: à gué, sur des passerelles suspendues ou même sur des troncs d'arbre avec corde pour garder son équilibre
Sur le SIA il faut s'attendre à toutes sortes de traversées de rivières: à gué, sur des passerelles suspendues ou même sur des troncs d'arbre avec corde pour garder son équilibre
Sur le SIA il faut s'attendre à toutes sortes de traversées de rivières: à gué, sur des passerelles suspendues ou même sur des troncs d'arbre avec corde pour garder son équilibre

Sur le SIA il faut s'attendre à toutes sortes de traversées de rivières: à gué, sur des passerelles suspendues ou même sur des troncs d'arbre avec corde pour garder son équilibre

En tout c'est environ 5600 mètres de dénivelé positif et négatif que nous avons fait en 9 jours. Pour la plupart des monts que l'on grimpait, j'en oubliais le nom presque aussitôt mais il y en a quelques uns qui m'ont plus marqué, comme le mont de l'Ouest, un de nos 1ers monts, ou l'on a rencontré une randonneuse expérimentée de la réserve qui nous a dit que cela allait juste être plus difficile de jour en jour. Je ne sais pas si elle voulait nous encourager ou nous donner l'heure juste mais elle avait raison . Par contre, avec le degré croissant de difficulté vient aussi la récompense car les paysages devenaient de plus en plus beaux.

Le mont Pointu (848 m) dont la montée m'a semblé longue et ardue, surtout vers la fin avec beaucoup de roches qu'on a gravi dans la brume mais le miracle s'est produit pendant notre pause lunch quand tout à coup la brume s'est dissipée pour nous dévoiler un magnifique panorama.

Et puis, il y a eu le mont Blanc, notre plus haut mont de la réserve avec ses 1063 m, et son banc avec vue imprenable, C'est là qu'on a pris notre pause lunch. Il y a aussi cette source d'eau fraîche ou on a rempli nos bouteilles. Après qu'on quitte le banc, on reste encore dans les hauteurs un bon moment avec un beau panorama.

 

Le miracle du mont Pointu
Le miracle du mont Pointu
Le miracle du mont Pointu
Le miracle du mont Pointu

Le miracle du mont Pointu

Mont Pointu - élévation: 848 m
Mont Pointu - élévation: 848 m
Mont Pointu - élévation: 848 m
Mont Pointu - élévation: 848 m

Mont Pointu - élévation: 848 m

Il y a aussi le mont des disparus (900 m) qui lui m'a marqué car on a marché dans la boue une bonne partie de cette journée là et c'est aussi le seul endroit de la réserve ou on a failli se perdre. Il porte donc bien son nom car à force de regarder par terre ou mettre nos pieds pour ne pas trop s'enfoncer dans la boue, j'ai manqué la signalisation et suivi une trail d'orignal au lieu du sentier. Heureusement, on s'en est rendu compte assez vite et vu les traces dans la boue, on était les seules à avoir tourné en rond.

La journée du Mont-Blanc
La journée du Mont-Blanc
La journée du Mont-Blanc
La journée du Mont-Blanc
La journée du Mont-Blanc

La journée du Mont-Blanc

La source d'eau froide du Mont-Blanc

La source d'eau froide du Mont-Blanc

Le lac Beaulieu

Le lac Beaulieu

Enfin, il y a le fameux mont Nicol-Abert (890 m) pour finir en beauté notre longue randonnée car c'est vrai qu'il est beau avec le paysage de falaise abrupte qu'on voit au début de la descente. Ce fût l'endroit le plus achalandé de notre traversée avec une dizaine de randonneurs d'un jour rencontrés. Les autres journées on ne rencontrait qu'une ou deux personnes par jour. Mais c'est aussi la section la plus technique.

Il y a de magnifiques chutes (13 selon ce que j'ai lu mais je ne les ai pas compté) qui s'enchaînent les unes après les autres. Le sentier se transforme en une suite de descentes le long de parois rocheuses avec des cordes pour nous aider. On se croirait en train de faire de l'escalade. Finalement, on a eu du plaisir en prenant notre temps dans cette section de descente d'environ 1,5 km.

En tout, il nous aura fallu quand même 11h pour parcourir les 14 km de cette dernière journée, la plus longue de tout notre SIA jusqu'à présent.

Journée du mont Nicol-Albert
Journée du mont Nicol-Albert
Journée du mont Nicol-Albert
Journée du mont Nicol-Albert
Journée du mont Nicol-Albert
Journée du mont Nicol-Albert
Journée du mont Nicol-Albert

Journée du mont Nicol-Albert

Et c'est là que le fun commence avec la descente du Nichol-Albert!
Et c'est là que le fun commence avec la descente du Nichol-Albert!Et c'est là que le fun commence avec la descente du Nichol-Albert!
Et c'est là que le fun commence avec la descente du Nichol-Albert!

Et c'est là que le fun commence avec la descente du Nichol-Albert!

Quelques unes des 13 chutes
Quelques unes des 13 chutes
Quelques unes des 13 chutes
Quelques unes des 13 chutes
Quelques unes des 13 chutes
Quelques unes des 13 chutes

Quelques unes des 13 chutes

Nous avons donc dormi dans tous les abris de la réserve. Quand j'aperçevais une toiture bleue au loin, je vivais toujours le même moment d'excitation car cela signifiait que nous venions de compléter une autre journée de notre aventure. Alors la routine du soir commencait: ôter nos souliers, enlever notre sac à dos, le vider, commencer à penser au souper, aller chercher de l'eau, manger, relaxer et terminer la soirée par une ou deux parties de jeu de YUM avant d'aller se coucher.

Les deux premières nuits j'ai assez mal dormi.  Comme il faisait chaud, j'aurais voulu dormir à l'extérieur du sac de couchage mais les moustiques étaient omni-présents et voraces, alors j'ai du me couvrir complètement, même le visage et endurer la chaleur car c'était transpirer ou se faire piquer.

Certains abris ont été plus marquants que d'autres, comme celui du lac Matane, entouré de montagnes, qui est je pense le plus beau du SIA, avec vue plongeante sur le magnifique lac dans lequel j'ai eu beaucoup de plaisir à me baigner. Le soir on entendait les huards et la lumière du soir était très belle. Un autre abri qui m'a marqué mais négativement c'est celui du lac du Gros Ruisseau. Il faut déjà faire un détour sur un sentier boueux qui semble interminable avant d'arriver à l'abri. Le lac qui est situé plus bas est boueux et n'invite pas à la baignade. Mais le pire c'est la bécosse, que notre ami Fred avait rebaptisée à juste titre ''la fosse de malaisance''. Les murs étaient tapissés de cadavres de grosses mouches. Quand j'ai voulu m'approcher du bol de la toilette, une puis deux de ces énormes mouches à marde ont surgi du trou de la bécosse. Quand j'ai senti que l'une d'elles venait de me frôler la fesse, cela en était assez. J'ai pris mes cliques et mes claques et j'ai déguerpi à toute vitesse, traumatisée par cet endroit infame. 

Par contre, contrairement à ce que d'autres en ont pensé, j'ai bien aimé l'abri du mont Craggy car la vue était belle avec la montagne et le soleil qui se couche juste en face de nous. L'inconvénient c'est qu'il faut faire un détour pour y arriver et que le point d'eau est un peu loin. Diane y est allée mais comme j'avais fait le plein d'eau au dernier ruisseau avant d'arriver, j'ai économisé mon eau et je n'ai pas eu besoin de reremplir mes bouteilles. 

Les abris dans lesquels nous avons dormi et les amis randonneurs que nous avons rencontrés
Les abris dans lesquels nous avons dormi et les amis randonneurs que nous avons rencontrés
Les abris dans lesquels nous avons dormi et les amis randonneurs que nous avons rencontrés
Les abris dans lesquels nous avons dormi et les amis randonneurs que nous avons rencontrés
Les abris dans lesquels nous avons dormi et les amis randonneurs que nous avons rencontrés
Les abris dans lesquels nous avons dormi et les amis randonneurs que nous avons rencontrés
Les abris dans lesquels nous avons dormi et les amis randonneurs que nous avons rencontrés
Les abris dans lesquels nous avons dormi et les amis randonneurs que nous avons rencontrés
Les abris dans lesquels nous avons dormi et les amis randonneurs que nous avons rencontrés
Les abris dans lesquels nous avons dormi et les amis randonneurs que nous avons rencontrés
Les abris dans lesquels nous avons dormi et les amis randonneurs que nous avons rencontrés
Les abris dans lesquels nous avons dormi et les amis randonneurs que nous avons rencontrés
Les abris dans lesquels nous avons dormi et les amis randonneurs que nous avons rencontrés
Les abris dans lesquels nous avons dormi et les amis randonneurs que nous avons rencontrés
Les abris dans lesquels nous avons dormi et les amis randonneurs que nous avons rencontrés

Les abris dans lesquels nous avons dormi et les amis randonneurs que nous avons rencontrés

J'aimerais aussi souligner les belles rencontres qu'on a faites durant notre traversée de la réserve, qui ont agrémenté nos journées dans le bois et nos soirées grace aux échanges, aux parties de YUM et avec qui on a vécu de belles émotions. Il y a d'abord eu notre trail angel Dilan, qui s'est arrêté sur le bord de la route le jour 1 pour nous offrir un gatorade et une pomme. Il avait fait le SIA en 2020 et s'en allait déposer des breuvages dans les boîtes de ravitaillement pour les marcheurs. Merci Dilan. On a même eu la joie de trouver un de ses gatorades en terminant au Petit-Sault. Puis il y a eu Fred, un autre fan du jeu de Yum qui était parti de Matapedia mais avait ralenti la cadence et terminait lui aussi à Petit Sault, Claudia et son chien Pretzel qui marchaient une section de 4 jours, Cathya qui marchait des 30 km par jour et nous a vite dépassé, Elle se rendait jusqu'à Mont-Louis, Charles et enfin Catherine qui était une thru hiker en devenir. Merci aussi les amis pour le kitkat et les M&Ms.

Le lac Matane, le plus bel endroit pour dormir dans la réserve et une journée parfaite pour nous ressourcer à mi-chemin de notre longue randonnée
Le lac Matane, le plus bel endroit pour dormir dans la réserve et une journée parfaite pour nous ressourcer à mi-chemin de notre longue randonnée
Le lac Matane, le plus bel endroit pour dormir dans la réserve et une journée parfaite pour nous ressourcer à mi-chemin de notre longue randonnée
Le lac Matane, le plus bel endroit pour dormir dans la réserve et une journée parfaite pour nous ressourcer à mi-chemin de notre longue randonnée
Le lac Matane, le plus bel endroit pour dormir dans la réserve et une journée parfaite pour nous ressourcer à mi-chemin de notre longue randonnée
Le lac Matane, le plus bel endroit pour dormir dans la réserve et une journée parfaite pour nous ressourcer à mi-chemin de notre longue randonnée
Le lac Matane, le plus bel endroit pour dormir dans la réserve et une journée parfaite pour nous ressourcer à mi-chemin de notre longue randonnée

Le lac Matane, le plus bel endroit pour dormir dans la réserve et une journée parfaite pour nous ressourcer à mi-chemin de notre longue randonnée

Enfin, merci à mon amie Diane avec qui j'ai vécu cette merveilleuse aventure.
Enfin, merci à mon amie Diane avec qui j'ai vécu cette merveilleuse aventure.
Enfin, merci à mon amie Diane avec qui j'ai vécu cette merveilleuse aventure.
Enfin, merci à mon amie Diane avec qui j'ai vécu cette merveilleuse aventure.
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Enfin, merci à mon amie Diane avec qui j'ai vécu cette merveilleuse aventure.

Tétras mâle et femelle
Tétras mâle et femelle

Tétras mâle et femelle

Depuis le jour 1 de cette aventure sur le SIA à Matapédia il y a 3 ans, j'avais un souhait, celui de voir surgir devant mes yeux le plus grand cervidé du Québec: l'orignal, quelque part sur le sentier. Cela n'était pas encore arrivé mais j'avais bon espoir qu'avec ses plus de 4000 orignaux c'était dans la réserve de Matane que j'allais enfin le rencontrer. Surtout que tous les randonneurs du SIA que j'ai connu jusqu'à présent ont à un moment ou un autre croisé un orignal.

Malheureusement, mon souhait ne s'est pas réalisé. Et pourtant, ce ne sont pas les signes qui ont manqué car on en voyait des traces tous les jours. Nous avons bien souvent emprunté les mêmes sentiers que lui mais sans jamais se croiser ou peut-être qu'il nous observait de loin. 

L'année prochaine il nous reste une dernière section du SIA, de Mont St-Pierre à Forillon, pour terminer cette aventure mais à moins d'un miracle je commence à douter que mon souhait se réalise. Je serais curieuse de connaître les statistiques sur le pourcentage de randonneurs qui complètent le SIA au complet sans jamais voir un orignal.

En attendant, j'ai quand même adoré mon expérience et ma quête de l'orignal continue.

À suivre...

Ma quête de l'orignal...
Ma quête de l'orignal...
Ma quête de l'orignal...
Ma quête de l'orignal...
Ma quête de l'orignal...

Ma quête de l'orignal...

      Balise départ Balise Arrivée KM Dénivelé + Dénivelé - hrs  Cumul
Jour   Réserve faunique de Matane              
1 01-août De l'abri de St-Vianney à L'abri de la Rivière Matane 478 460 17,4 260 419 6h20 17,4
2 02-août De L'abri de la Rivière Matane au Camping/Abri du Ruisseau des Pitounes 460 448 11,4 701 386 7h10 28,8
3 03-août Du Camping du Ruisseau des Pitounes au Camping/Abri du Lac Tombereau 448 435 13,4 654 735 8h00 42,2
4 04-août Du Camping du Lac Tombereau au Camping de la Montagne à Valcourt* 435 426 9 825 450 6h00 51,2
5 05-août Du Camping de la Montagne à Valcourt au Camping/Abri du Lac Matane 426 421 5,3 150 612 3h40 56,5
6 06-août Du Camping du Lac Matane au Camping/Abri du Lac du Gros Ruisseau 421 414 8,3 780 375 6h00 64,8
7 07-août Du Camping du Lac du Gros Ruisseau au Camping/Abri du Mont Craggy 414 405 9,8 728 786 7h00 74,6
8 08-août Du Camping du Mont Craggy au Camping/Abri du Lac Beaulieu 405 396 7,8 702 627 7h30 82,4
9 09-août Du Camping du Lac Beaulieu au Camping/Abri du Petit-Sault 396 382 14,8 776 1284 11h00 97,2
    TOTAL   96 97,2 5576 5674    
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5 juillet 2022 2 05 /07 /juillet /2022 18:28

Toute une aventure! Nous venons de compléter la traversée des Monts-Groulx du nord au sud en 5 jours du 25 au 29 juin, avec une moyenne de 7 h de marche par jour sauf pour la dernière journée ou j'ai traîné un peu de la patte avec 9 h de marche.

J'ai marché avec mon copain Denis, qui était aussi notre expert en orientation avec carte et boussole, Carole-Anne et Francis, qui utilisait aussi son GPS pour nous guider.

Ce n'est peut-être pas le bout du monde mais presque. De Gatineau, il faut prévoir 2 jours de voyage pour se rendre jusqu'à Tadoussac, prendre le traversier, continuer jusqu'à Baie-Comeau, puis direction nord sur la 389 qui zigzage tout le long jusqu'au km 365, ou nous avons campé une nuit avant de commencer notre longue randonnée. On a eu notre premier orage dans la nuit avec des éclairs si puissants qu'on était ébloui par la lumière dans la tente.

À ma grande surprise, la lumière du jour m'a réveillé à 3h30 du matin. Je n'avais pas pensé qu'au 51e parallèle on est suffisamment au nord pour avoir des nuits si courtes au mois de juin.

Départ du sentier Jauffret et arrivée par le sentier ProvencherDépart du sentier Jauffret et arrivée par le sentier Provencher
Départ du sentier Jauffret et arrivée par le sentier ProvencherDépart du sentier Jauffret et arrivée par le sentier Provencher

Départ du sentier Jauffret et arrivée par le sentier Provencher

La 1ere et la dernière journée on marche en partie sur un sentier existant mais on ne peut pas dire qu'il soit bien entretenu ni balisé. On a donc commencé par un 8 km de montée sur le sentier Jauffret et un dénivelé d'environ 700 m pour cette première journée. J'en ai un peu arraché car je n'étais pas encore habituée à marcher avec mon sac de 28 livres dont 6 jours de bouffe (1 jour de nourriture d'extra en cas de besoin).

Une chose qui est primordiale pour ce genre de randonnée c'est qu'il faut ne prendre que l'essentiel et surtout pas d'equipement en surperflu afin d'avoir un sac le plus léger possible car c'est ce qui peut faire toute la différence entre avoir du plaisir à marcher ou souffrir en marchant et en maudissant son sac. Denis et moi avions de l'équipement ultra léger. Son sac pesait environ 32 livres mais il transportait aussi la tente.

Il est important de connaître ses limites et je ne crois pas que j'aurais eu autant de plaisir si j'avais eu à porter un sac plus lourd, comme celui de Carole-Anne (48 livres) ou de Francis avec sa roche de 54 livres sur le dos. Je n'aurais jamais été capable de faire la traversée avec un tel poids et je leur tire mon chapeau d'avoir réussi cet exploi tout en gardant leur bonne humeur.

Jour 1 - Sentier Jauffret +/- 9 km
Jour 1 - Sentier Jauffret +/- 9 km
Jour 1 - Sentier Jauffret +/- 9 km
Jour 1 - Sentier Jauffret +/- 9 km
Jour 1 - Sentier Jauffret +/- 9 km
Jour 1 - Sentier Jauffret +/- 9 km
Jour 1 - Sentier Jauffret +/- 9 km

Jour 1 - Sentier Jauffret +/- 9 km

Une fois arrivés au Mont Jauffret, c'est là que l'aventure commence vraiment. Il n'y a plus de sentier et on doit naviguer avec le GPS, la carte et la boussole et se choisir notre propre chemin pour traverser de lac en lac et de mont en mont. 

C'était une première expérience du genre pour moi car je marche habituellement sur des sentiers balisés. J'ai vraiment aimé le sentiment de liberté que cela procure et la sensation d'être un peu des explorateurs dans cette immensité des monts Groulx. Par contre, il me reste encore beaucoup à apprendre pour être capable d'utiliser la boussole et la carte pour m'orienter.

Mont Jauffret (1052 m) Vue sur le réservoir Manicouagan

Mont Jauffret (1052 m) Vue sur le réservoir Manicouagan

Le rythme de marche est beaucoup plus lent que sur un sentier balisé car les obstacles sont nombreux (marcher à travers les arbustes, arbres morts à enjamber, trous et zones de marécage à traverser, etc.). Cela m'a pris un peu de temps pour m'habituer et pour me sentir à l'aise dans cet environnement aux nombreux défis.

Campement Jour 1
Campement Jour 1

Campement Jour 1

Trouver un endroit sec, abrité du vent mais sans trop de moustiques pour camper fait aussi partie du défi. Quelles étaient les chances que nous choisissions le même endroit pour camper que d'autres randonneurs? Et bien pas si faible que cela parce qu'on a eu la surprise de voir une tente déjà installée à l'endroit que Denis avait choisi pour camper pour notre première nuit. Il s'agissait d'un couple charmant qui faisaient 2 jours de marche seulement avant de continuer leur road trip sur la 389 jusqu'au Labrador et Terre-Neuve. D'ailleurs, c'est la seule journée ou on a rencontré quelques autres marcheurs d'un jour car on était sur le sentier Jauffret.

Jour 2 - 14 km
Jour 2 - 14 km
Jour 2 - 14 km
Jour 2 - 14 km
Jour 2 - 14 km
Jour 2 - 14 km
Jour 2 - 14 km

Jour 2 - 14 km

Les monts que nous gravissons sont tous autour de 1000 m d'altitude et ne présentent pas de difficultés techniques. La plupart du temps, la montée est graduelle et une fois qu'on se trouve dans les hauteurs, la végétation se fait plus rare et il est donc plus facile de marcher, sauf que je ne m'attendais pas à ce que le beau tapis de mousse soit presque toujours gorgé d'une eau qui giqlait sous chaque pas, ce qui veut dire qu'il est très difficile, voir impossible de garder les bottes sèches.

Selon les données de mon appareil SPOT, notre altitude la plus haute a été de 1067 m, vers le mont Chicouté au jour 2 et vers le mont Veyrier au jour 4. Des hauteurs, nous avons toujours pu admirer des paysages magnifiques de 360 degrés.

Les plus beaux nuages de la traversée

Les plus beaux nuages de la traversée

Campement Jour 2

Campement Jour 2

Au total on a marché environ 64 km en 5 jours et on a eu plus de pluie que je ne l'aurais pensé. On a du avoir de la pluie 4 jours sur 5, soit le jour soit la nuit mais heureusement qu'il y avait aussi de bonnes périodes de soleil. Le matin du jour 2, on s'est levé sous le brouillard et avec aucune visibilité le matin. Malgré mes bottes Lowa imperméable, j'ai eu les pieds mouillés à partir de l'après-midi. Le lendemain, j'ai utilisé la technique du sac en plastique dans la botte, recommandée par Denis et cela a bien fonctionné. J'ai réussi à garder les 2 pieds au sec.

Jour 3 - 14 km
Jour 3 - 14 km
Jour 3 - 14 km
Jour 3 - 14 km
Jour 3 - 14 km
Jour 3 - 14 km

Jour 3 - 14 km

Monts Jumelles

Monts Jumelles

La 3e journée on s'est trompé avec les données du GPS. Du coup, on s'est retrouvé à faire un détour de 3 km de plus et à traverser une forêt plus dense avec de nombreux arbres tombés qu'il a fallu enjamber. Durant la pause du midi, on a eu droit à un déluge de pluie. Heureusement, qu'on avait installé la toile car on a pu s'abriter le temps que le plus gros de l'averse passe.

Notre campement du jour 3 a été le moins agréable car le sol était complétement gorgé d'eau, ce qui faisait comme un lit d'eau sous la tente et de l'eau a fini par s'infilter dans la tente sous nos matelas. Pour les autres campements on était vraiment bien, toujours à côté d'un lac avec une belle vue et parfois un beau coucher de soleil.

Campement Jour 3

Campement Jour 3

Heureusement, on a eu seulement une traversée à gué de toute la randonnée. On venait à peine de commencer à marcher en ce début de jour 4 et voilà qu'on arrive devant un obstacle de taille, un cours d'eau avec beaucoup de courant. Moi qui appréhende toujours de traverser des rivières, me voici servie! On déchausse et Denis traverse le 1er. Il revient chercher mon sac et me guider. Je le suis tranquillement. L'eau est très froide mais j'ai pas le temps d'y penser car toute mon attention est concentrée sur ou planter mon baton et mettre mon pied pour garder l'équilibre. Arrivée aux 3/4 de la traversée, cela se corse un peu car il y a bien plus de courant. On a de l'eau au-dessus des genous mais même avec les pantalons retroussés, on finit par être mouillé jusqu'aux cuisses car l'eau éclabousse de partout. Le courant est si fort que j'ai de la misère à planter mon bâton. Le courant m'en empèche. C'est avec soulagement que j'atteinds  enfin l'autre rive. Carole-Anne et Francis traversent ensuite comme des pros, malgré le poids de leur monstre sur le dos.

La journée 4 commence par une traversée à gué d'un cours d'eau gonflé par la pluie intense de la veille

La journée 4 commence par une traversée à gué d'un cours d'eau gonflé par la pluie intense de la veille

Jour 4 - 17 km
Jour 4 - 17 km
Jour 4 - 17 km
Jour 4 - 17 km
Jour 4 - 17 km
Jour 4 - 17 km
Jour 4 - 17 km
Jour 4 - 17 km
Jour 4 - 17 km
Jour 4 - 17 km
Jour 4 - 17 km
Jour 4 - 17 km
Jour 4 - 17 km

Jour 4 - 17 km

La journée 4 a été selon moi la plus belle. On a eu de belles montées et on a marché longtemps sur les hauteurs avec vue sur les montagnes environnantes dans un paysage de paturage verdoyant et de jolis cours d'eau qui serpentaient et de beaux lacs. C'était très buccolique.

Lac Magique
Lac Magique

Lac Magique

Mon campement préféré - Jour 4
Mon campement préféré - Jour 4
Mon campement préféré - Jour 4
Mon campement préféré - Jour 4

Mon campement préféré - Jour 4

La journée 5 avait bien commencé avec encore de beaux paysages et un restant de neige. Le ciel était gris mais on était bien toute l'avant-midi. On a pris notre pause lunch au lac Quintin mais pas trop longtemps car on se faisait attaquer par les mouches noires et moustiques. De façon générale, on a eu des moustiques et mouches noires seulement à quelques moments dans la journée surtout quand on s'arrêtait, ou parfois en soirée quand il n'y avait pas de vent, mais la plupart du temps cela ne nécessitait pas de porter le filet. Par contre, j'ai quand même eu de nombreuses piqures et je me suis retrouvée le cou et le front tout enflé durant plusieurs jours. Mais honnêtement, je m'attendais à pire.

Jour 5 - 23 km
Jour 5 - 23 km
Jour 5 - 23 km
Jour 5 - 23 km
Jour 5 - 23 km
Jour 5 - 23 km
Jour 5 - 23 km
Jour 5 - 23 km
Jour 5 - 23 km
Jour 5 - 23 km

Jour 5 - 23 km

Alors qu'on était dans les hauteurs à plus de 1000 m d'altitude et qu'on approchait du mont Provencher, on a eu droit à tout un orage. Le tonnère et les éclairs étaient juste au-dessus de nos têtes et franchement, étant donné qu'il n'y avait pas grand chose autour de nous, nous aurions pu être des cibles de choix si la foudre avait décidé de se mettre de la partie.

Côté équipement pour la pluie, j'ai été complétement satisfaite de mon nouveau manteau de pluie et de mes pantalons. Merci Arcteryx! Je suis la seule de nous 4 qui est toujours restée totalement au sec même après le déluge.

Heureusement, la vue s'est dégagée juste à temps quand on est arrivé pour nous dévoiler le superbe paysage sur le réservoir Manicouagan. Par contre, on n'a pas traîné car il ventait et il faisait super froid là haut. 

Mont Provencher (1082 m)
Mont Provencher (1082 m)
Mont Provencher (1082 m)
Mont Provencher (1082 m)
Mont Provencher (1082 m)

Mont Provencher (1082 m)

La dernière section, je l'ai nommé la descente de l'enfer. Cela a été la pire section pour moi alors que nous étions sur un soit-disant sentier: le sentier Provencher. Je dirais plutôt qu'il s'agissait d'un ruisseau combiné à un sentier de boue. C'est le pire sentier sur lequel j'ai randonné de ma vie. Cela m'a pris une éternité pour descendre car avec la fatigue et puis de devoir faire attention à chaque pas pour mettre  mon pied et ne pas m'enfoncer dans la boue ou tomber dans l'eau. D'ailleurs j'ai quand même glissé à quelques reprises. 

Ce sentier est vraiment mal entretenu et n'est pas plaisant du tout à descendre. Parfois, il fallait marcher sur des bouts de bois flottants ou bien marcher sur des troncs d'arbre chancelants qui faisaient office de ponts mais dont je me demandais à chaque fois si ils allaient supporter notre poids. La descente m'a paru durer une éternité surtout qu'il n'y a aucune signalisation pour nous dire combien de km il nous restait. C'est un sentier qui aurait besoin de beaucoup d'amour et de bénévoles pour l'entretenir afin de le rendre sécuritaire et agréable à marcher.

Sentier Provencher ou la descente de l'enferSentier Provencher ou la descente de l'enfer

Sentier Provencher ou la descente de l'enfer

Réservoir Manicouagan à partir du sentier Provencher

Réservoir Manicouagan à partir du sentier Provencher

Quel bonheur d'arriver au refuge! Denis a allumé le poele et nous avons pu faire sécher nos vêtements et un peu nos bottes. On a dormi là pour notre dernière nuit avant de repartir tôt le lendemain matin car nous avions la visite de la centrale Manic 5 de prévue à 9 h. 

Refuge Km 335Refuge Km 335
Refuge Km 335

Refuge Km 335

Malgré l'immensité du territoire et la nature sauvage, nous n'avons malheureusement rencontré aucun animal à part quelques huards et entendu quelques oiseaux. On a bien vu des traces d'orignaux et de caribous mais ils n'ont pas croisé notre chemin. C'est dommage.

Par contre, il y avait toujours de très jolies fleurs dont je ne connais pas le nom.

La flore des monts Groulx (cornouiller du Canada et ??)
La flore des monts Groulx (cornouiller du Canada et ??)

La flore des monts Groulx (cornouiller du Canada et ??)

Je suis très heureuse et satisfaite d'avoir fait cette traversée des Monts-Groulx. Cela a été exigent et parfois difficile mais une expérience unique de randonnée dans un territoire vaste et parmi une nature à l'état sauvage ou l'impact de l'homme ne se fait pas encore trop sentir. J'ai beaucoup aimé les paysages de toundra.

Un gros merci à mon copain Denis de m'avoir proposé l'aventure, à Carole-Anne et Francis d'avoir conduit jusque là et d'avoir été des compagnons de marche formidables. Un merci tout spécial aussi à Martin qui était l'instigateur de cette randonnée mais qui a malheuresment du annuler à la dernière minute.

En conclusion, je dirais que c'est une expérience unique à vivre mais la vivre une seule c'est assez pour moi! 😊 Je ne crois pas que j'y retournerai un jour. Par contre, après tous ces efforts, je me sens plus confiante et bien préparée pour ma prochaine aventure, c'est-à-dire la traversée de la réserve faunique de Matane d'ici quelques semaines.

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21 avril 2022 4 21 /04 /avril /2022 18:51

Pas facile de trouver un parc avec hébergement pour une petite escape dans l'entre deux-saisons car de nombreux sentiers et hébergements sont fermés. La neige a fondu dans le sud du Québec mais il en reste encore un peu plus au nord. Les randonnées d'hiver sont presque terminées mais les randonnées d'été ne sont pas encore commencées. J'ai finalement réussi à trouver une o'TENTik de disponible dans le parc national de la Mauricie, un parc que je n'ai visité qu'une seule fois et c'était il y a une vingtaine d'années.

Sentier Mekinak: Environ 11 km; +/- 600 metre de dénivelé.

Pour cette première magnifique journée sous le signe du castor, nous allons randonner sur le sentier Mekinak, une boucle d'environ 9,2 km à laquelle on rajoutera une couple de kms. J'ai choisi de mettre mes crampons et je les apprécie car c'est glacé sur plusieurs sections. Par contre, à d'autres endroits on va s'enfoncer dans la neige jusqu'au genou. Il faut donc surveiller ou on met les pieds car seule la neige au milieu du sentier est encore assez dure pour ne pas caler. Dans la première section, on monte et on doit gravir plusieurs escaliers. On surplombe la rivière Saint-Maurice encore partiellement gelée avec 2 points de vue. 

Sentier Mekinac le long de la rivière Saint-Maurice
Sentier Mekinac le long de la rivière Saint-Maurice
Sentier Mekinac le long de la rivière Saint-Maurice
Sentier Mekinac le long de la rivière Saint-Maurice

Sentier Mekinac le long de la rivière Saint-Maurice

Je suis vraiment contente qu'on ait choisi de faire le petit détour avec la boucle du Rosay car c'est le plus beau point de vue de la randonnée. Les gens du parc ne s'y sont pas trompés. Ils y ont installé 2 chaises Adirondak. Par contre l'endroit est exposé au vent. Nous avons fait notre pause lunch de l'autre avec une autre jolie vue sur la rivière Saint-Maurice.

Point de vue du Rosay
Point de vue du Rosay
Point de vue du Rosay

Point de vue du Rosay

Un des moments fort de la journée: la trouvaille d'une roche du mouvement Aroche-Moi Un Sourire. La personne qui a peint ce dessin d'oiseau a aussi inscrit ce beau message en arrière ''Oublie tes soucis ici''. Finalement, c'est pas juste mes soucis que j'ai oublié mais aussi le chemin, car après une pause sur le banc, on est reparti dans la mauvaise direction et c'est moi qui était devant. C'est seulement au bout d'environ un km, qu'on s'est rendu compte qu'on était déjà passé par là alors qu'on était sensé faire une boucle.

 

Aroche-moi un sourire :-)
Aroche-moi un sourire :-)Aroche-moi un sourire :-)

Aroche-moi un sourire :-)

Croyez-le ou non, mais même les castors nous ont joué un tour car ils ont grugé cet arbre en un temps record, c'est à dire entre le moment ou on est passé la 1ere fois, qu'on a fait la halte avec la roche, qu'on a pris le chemin à l'envers et qu'on est repassé par cet endroit, l'arbre venait d'être rongé par les castors. Comme il n'y était pas une heure avant, on s'est dit qu'on était peut-être pas déjà passé par là. Finalement, cela nous a bien fait rire.

Le travail des castors

Le travail des castors

La dernière partie du sentier est aussi magnifique car on longe le ruisseau Bouchard. Avec la fonte des neiges, le débit de l'eau est assez fort et il y a même plusieurs petites cascades. L'odeur du printemps et le bruit de l'eau ajoute au plaisir de la marche.

Ruisseau Bouchard
Ruisseau Bouchard
Ruisseau Bouchard

Ruisseau Bouchard

Et pour bien terminer la journée, on a la chance d'observer une famille de 4 castors pas farouches du tout. Quel moment de bonheur!

Week-end de Pâques - Rando et glamping au parc national de la Mauricie
Week-end de Pâques - Rando et glamping au parc national de la Mauricie

Sentier #14 - Boucle du ruisseau Bouchard; environ 9 km; +/-690 m de dénivelé

Cette deuxième journée de randonnée sera sous le signe du hibou. Cela commence par une montée soutenue mais avec une inclinaison régulière. On parvient à un premier très beau point de vue.

Départ du sentier et premier belvédère
Départ du sentier et premier belvédère

Départ du sentier et premier belvédère

Une belle surprise nous attend quand on arrive au 2e point de vue sur le lac Solitaire. Alors qu'on observe au loin l'abri au bord du lac, notre halte pour le lunch, une forme se dessine sur le lac. Un artiste a créé une oeuvre d'art temporaire, un gigantesque hibou aux ailes déployées. Un gros merci à cet artiste inconnu car ce fût un vrai plaisir pour les yeux.

2e point de vue sur le lac Solitaire et le hibou2e point de vue sur le lac Solitaire et le hibou
2e point de vue sur le lac Solitaire et le hibou

2e point de vue sur le lac Solitaire et le hibou

On est aux premières loges pour admirer le lac dans un petit abri tout en mangeant notre lunch
On est aux premières loges pour admirer le lac dans un petit abri tout en mangeant notre lunch
On est aux premières loges pour admirer le lac dans un petit abri tout en mangeant notre lunch

On est aux premières loges pour admirer le lac dans un petit abri tout en mangeant notre lunch

Encore de beaux points de vue
Encore de beaux points de vue

Encore de beaux points de vue

C'est tout de même curieux de trouver cette fougère, seule plante verte alors que le sol est encore recouvert de neige.

C'est tout de même curieux de trouver cette fougère, seule plante verte alors que le sol est encore recouvert de neige.

Pour la dernière partie, on surplombe, puis on longe le ruisseau Bouchard

Pour la dernière partie, on surplombe, puis on longe le ruisseau Bouchard

Il s'agissait de ma première expérience en tente o'TENTik et j'ai bien aimé. On avait tout le confort d'un refuge avec le mobilier (lits superposés, table, chaises et poele à bois). Les tentes sont suffisamment espacées pour qu'on se sente bien dans notre espace privée. Et dehors, il y aussi une table de pique-nique, des chaises et un espace pour faire un feu.

o'TENT'ik
o'TENT'ik

o'TENT'ik

Enfin, la tente est équipée avec de la vaisselle et on a un barbecue à l'extérieur, ce qui nous a permis de nous préparer deux excellents soupers: truite, patates et légumes; truite, crevettes, riz et légumes à la sauce thaï.

Gastronomie de style glamping
Gastronomie de style glamping
Gastronomie de style glamping
Gastronomie de style glamping

Gastronomie de style glamping

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27 décembre 2021 1 27 /12 /décembre /2021 14:45

Pour faire changement, cette année j'ai choisi de passer un Noël dans le bois. J'avais réservé un chalet rustique (sans électricité et sans eau courante) mais avec un poële à bois, une table, 4 chaises et 4 lits superposés et des toilettes sèches qu'on partageait avec 4 autres chalets. Diane a bien voulu accepté l'invitation de se joindre à moi pour ce Noël différent.

J'ai choisi le parc National du Mont-Mégantic car il offre tout ce que j'aime: des sentiers de randonnée pour la raquette avec un certain défi, des montagnes avec beaucoup de conifères, un micro-climat qui garantie des chutes de neige supérieures à la moyenne, des points de vue exceptionnels, des refuges qui ne peuvent être accessibles qu'à pied et enfin un niveau d'achalandage pas trop élevé.

À partir de Gatineau, bien que ce soit quand même 450 km de route, cela se fait très bien en 6 h en prenant le temps de s'arrêter pour une pause café et une pause lunch, surtout qu'on peut éviter de traverser Montréal en prenant les autoroutes 417, 40 et 30. Puis, on enchaine avec la 10 et la 410 avant de prendre la route 108 qui monte et qui descend, traverse des plantations de sapins et de jolis villages avant d'arriver à Notre-Dame-des-Bois.

2,2 km de marche de l'accueil à la Grande Ourse
2,2 km de marche de l'accueil à la Grande Ourse2,2 km de marche de l'accueil à la Grande Ourse

2,2 km de marche de l'accueil à la Grande Ourse

La magie de Noël se fait sentir dès le départ alors qu'on s'engage sur le sentier entourées d'arbres recouverts d'un beau manteau blanc.

Avec un sac de 14,5 kg (32 livres) sur le dos, les 2,2 km de marche pour se rendre à notre chalet se font très bien en environ 1 heure mais on a dépassé des personnes qui avaient choisi de transporter leur équipement dans un traîneau et qui en arrachaient dans les montées. On longe le joli cours d'eau qui sera aussi notre source d'alimentation en eau durant notre séjour.

Paysages autour de notre chalet rustiquePaysages autour de notre chalet rustique
Paysages autour de notre chalet rustiquePaysages autour de notre chalet rustiquePaysages autour de notre chalet rustique
Paysages autour de notre chalet rustiquePaysages autour de notre chalet rustique

Paysages autour de notre chalet rustique

La plupart des randonneurs qu'on a rencontré faisaient la boucle qui inclue le Mont Saint-Joseph (1075 m), le Pic des Crépuscules (1060 m) et le Mont-Mégantic (1110 m) dans la même journée. En fait, 2 nuits en refuge suffisent si on veut faire le sentier des 3 sommets dans la même journée. Mais comme on n'était  pas dans la performance mais plutôt en mode contemplation et qu'on avait 3 nuits en refuge, on a donc séparé la randonnée en deux.

Vendredi 24 décembre a été la journée idéale pour se rendre en haut du Mont Saint-Joseph et du Pic des Crépuscules car le ciel était bleu. On a choisi de marcher avec nos raquettes mais le sentier était assez tapé pour être marché avec les crampons. On a pris le temps de s'arrêter à tous les points de vue, de prendre une pause dans les refuges des Pèlerins et celui du Col-des-trois-sommets qui étaient ouverts et chauffés.

La montée était assez ardue mais quelle récompense avec des paysages à couper le souffle! C'est un des plus beaux sentiers que j'ai marché au Québec et certainement mes plus beaux paysages d'hiver. 

Randonnée Mont Saint-Joseph et Pic des Crépuscules (7,6 km)
Randonnée Mont Saint-Joseph et Pic des Crépuscules (7,6 km)
Randonnée Mont Saint-Joseph et Pic des Crépuscules (7,6 km)
Randonnée Mont Saint-Joseph et Pic des Crépuscules (7,6 km)
Randonnée Mont Saint-Joseph et Pic des Crépuscules (7,6 km)
Randonnée Mont Saint-Joseph et Pic des Crépuscules (7,6 km)
Randonnée Mont Saint-Joseph et Pic des Crépuscules (7,6 km)
Randonnée Mont Saint-Joseph et Pic des Crépuscules (7,6 km)
Randonnée Mont Saint-Joseph et Pic des Crépuscules (7,6 km)
Randonnée Mont Saint-Joseph et Pic des Crépuscules (7,6 km)
Randonnée Mont Saint-Joseph et Pic des Crépuscules (7,6 km)
Randonnée Mont Saint-Joseph et Pic des Crépuscules (7,6 km)
Randonnée Mont Saint-Joseph et Pic des Crépuscules (7,6 km)

Randonnée Mont Saint-Joseph et Pic des Crépuscules (7,6 km)

Alors que Diane faisait la livraison de bois plusieurs fois par jour, je me suis développée une expertise pour allumer un poêle à bois et j'ai adoré cela. C'était pas gagné d'avance car avec une température de -14 quand on est arrivé au chalet, je me demandais bien si on était assez équipé pour passer la nuit.

En fait, le plus difficile a été de gérer la température. Une fois la pièce réchauffée, j'arrivais plus à contrôler la chaleur, à tel point que 2 nuits sur 3 j'ai eu de la misère à m'endormir tellement il faisait chaud. Je crois qu'il faisait plus de 40 degrés. J'ai réalisé un peu trop tard que ma veste de pluie était un peu trop proche du poêle. L'intérieur de la capuche s'est déchirée sous l'effet de la chaleur.

La vie de chalet au coin du feu
La vie de chalet au coin du feu
La vie de chalet au coin du feu
La vie de chalet au coin du feu
La vie de chalet au coin du feu

La vie de chalet au coin du feu

Mais qu'est-ce qui est arrivé à ma veste de pluie?

Mais qu'est-ce qui est arrivé à ma veste de pluie?

Le jour de Noël, le soleil ne s'est pas montré mais il a fait plus doux que la veille et on a bien profité de cette journée. La montée est longue mais l'inclinaison est plus douce que la veille. On marche cette fois-ci avec nos crampons et toujours parmi les conifères dont les branches et même les troncs sont chargés de neige. C'est la féérie de Noël qui continue.

On a la chance d'avoir une vue dégagée et aucun vent quand on arrive en haut à l'observatoire. On peut admirer les montagnes du Maine. 

Juste le temps de manger notre lunch dans le refuge de La Voie-Lactée en admirant la vue et quand on repart pour la descente, la vue est bouchée et de petits flocons commencent à tomber. Une fois de plus on a eu de la chance avec la météo.

Randonnée Mont-Mégantic (6,8 km)
Randonnée Mont-Mégantic (6,8 km)
Randonnée Mont-Mégantic (6,8 km)
Randonnée Mont-Mégantic (6,8 km)
Randonnée Mont-Mégantic (6,8 km)
Randonnée Mont-Mégantic (6,8 km)
Randonnée Mont-Mégantic (6,8 km)
Randonnée Mont-Mégantic (6,8 km)

Randonnée Mont-Mégantic (6,8 km)

La vie à l'intérieur du chaletLa vie à l'intérieur du chalet
La vie à l'intérieur du chaletLa vie à l'intérieur du chalet

La vie à l'intérieur du chalet

Que de beaux moments, d'images sublimes qui deviendront des souvenirs précieux et surtout merci Diane de m'avoir appris à jouer au YUM!

Et bien sur le meilleur moment de la soirée, celui de la dégustation de ma bûche de Noël préférée, celle faite par Diane

Et bien sur le meilleur moment de la soirée, celui de la dégustation de ma bûche de Noël préférée, celle faite par Diane

Lichen ou mousse? Je pense avoir trouvé la réponse ici: https://museecanadiendelanature.wordpress.com/2017/11/15/mousse-et-lichen-mais-quelle-est-la-difference/

Lichen ou mousse? Je pense avoir trouvé la réponse ici: https://museecanadiendelanature.wordpress.com/2017/11/15/mousse-et-lichen-mais-quelle-est-la-difference/

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