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  • : Réjanne globetrotteuse
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8 novembre 2023 3 08 /11 /novembre /2023 16:23

En août 2023, nous avons traversé les montagnes des Dolomites du nord au sud, en suivant le sentier le plus connu et parrait-il le plus facile, l'Alta Via 1, soit 115 km et +7320 m de dénivelé positif. Les Dolomites, ce sont des montagnes aux formes remarquables avec surtout des roches blanches (carbonate de calcium) qui se découpent devant nous à perte de vue, parfois teintées de rose, des montagnes minérales avec peu de végétation et qui ne sont jamais pareilles. 

Avec ses 18 sommets de plus de 3000 m, les Dolomites font partie des Alpes italiennes et sont situées au nord-est du pays, proche de l'Autriche. Elles sont inscrites au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 2009. 

On y est arrivé à partir de Venise, en prenant le train (2 changements) jusqu'à Brunico / Bruneck, ou nous avons passé une nuit au camping. Sur Internet, on avait vu qu'il fallait maintenant acheter ses billets de bus en ligne pour aller au Lago di Braies. On a passé la soirée à essayer d'acheter en vain des billets de bus. Finalement, on s'est rendu là directement et on a pu acheter nos billets sur place et prendre le bus quelques minutes plus tard car il restait encore de la place.

Itinéraire classique de l'Alta Via 1 en 11 étapesItinéraire classique de l'Alta Via 1 en 11 étapes

Itinéraire classique de l'Alta Via 1 en 11 étapes

La Marmolada (3 342 m) est le plus haut sommet des Dolomites. Elle est aussi appelée la ''Reine des Dolomites'' mais a été peu visible sur notre itinéraire. Contrairement au tour du Mont-Blanc, il n'y a pratiquement plus de glaciers dans les Dolomites. Celui de la Marmolada s'est en partie effondré en 2022, une tragédie liée aux changements climatiques. Voir article suivant à ce sujet : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1895412/marmolada-avalanche-eboulements-italie-alpanisme

Jour 1 - Lago di Braies - Biella - 6 km - +870 m / -60 m
Jour 1 - Lago di Braies - Biella - 6 km - +870 m / -60 m
Jour 1 - Lago di Braies - Biella - 6 km - +870 m / -60 m
Jour 1 - Lago di Braies - Biella - 6 km - +870 m / -60 m
Jour 1 - Lago di Braies - Biella - 6 km - +870 m / -60 m
Jour 1 - Lago di Braies - Biella - 6 km - +870 m / -60 m
Jour 1 - Lago di Braies - Biella - 6 km - +870 m / -60 m

Jour 1 - Lago di Braies - Biella - 6 km - +870 m / -60 m

La première journée commence sous la grosse chaleur (+32 degrés). En seulement quelques kms, on grimpe +800 mètres et on a déjà une vue sublime sur les montagnes du parc naturel Fanes - Senes - Braies. Le lac de Braies me paraît tout petit en bas alors que nous l'avons quitté en début d'après-midi. On rencontre beaucoup de marcheurs d'un jour car on est en pleine saison touristique. Il y avait 2 sections avec des cables mais sans grande difficulté technique.

Heureusement qu'on a acheté le guide papier avec toutes les cartes détaillées de l'AV1 car la signalisation n'est pas toujours évidente. On pensait qu'il y aurait des symboles marqués AV1 tout le long mais ce n'est pas le cas. Les sentiers sont quand même très bien balisés mais ils changent de numéro selon les sections et il y a beaucoup de croisées de chemins, donc il faut rester vigilants.

Montée du Croda del Beco (2 810 m)Montée du Croda del Beco (2 810 m)
Montée du Croda del Beco (2 810 m)
Montée du Croda del Beco (2 810 m)Montée du Croda del Beco (2 810 m)Montée du Croda del Beco (2 810 m)

Montée du Croda del Beco (2 810 m)

Après une pause au refuge Biella (2300 m), on laisse nos sacs à dos et on s'offre un bonus: une autre grimpette jusqu'au Croda del Beco (2810 m). J'ai failli ne pas y aller car je manquais un peu d'énergie mais je n'ai pas regretté car nous avons eu la chance de rencontrer 2 bouquetins (les seuls de tout notre trek) et la vue d'en haut était encore plus impressionnante.

Lever de soleil - Jour 2

Lever de soleil - Jour 2

Partis à 7h30 le matin, cette 2e journée sera tout aussi magnifique. Dans les Dolomites, il y a de nombreux refuges. Pour nous, ce sont des occasions pour faire une pause, de remplir nos bouteilles d'eau et pour moi ce sera aussi souvent une occasion pour recharger ma caméra et pour manger une collation. On s'arretera d'ailleurs dans le grand refuge Peduru pour la pause lunch. On vera aussi 2 marmottes et on fera la connaissance d'un couple Belges forts sympathiques que nous reverrons chaque jour car ils font aussi l'AV1. On se baignera même au Lago di Limo situé un peu après Fanes.

Jour 2 - Biella - Fanes - 13 km +710 m / -980 m
Jour 2 - Biella - Fanes - 13 km +710 m / -980 m
Jour 2 - Biella - Fanes - 13 km +710 m / -980 m
Jour 2 - Biella - Fanes - 13 km +710 m / -980 m
Jour 2 - Biella - Fanes - 13 km +710 m / -980 m
Jour 2 - Biella - Fanes - 13 km +710 m / -980 m
Jour 2 - Biella - Fanes - 13 km +710 m / -980 m
Jour 2 - Biella - Fanes - 13 km +710 m / -980 m
Jour 2 - Biella - Fanes - 13 km +710 m / -980 m
Jour 2 - Biella - Fanes - 13 km +710 m / -980 m
Jour 2 - Biella - Fanes - 13 km +710 m / -980 m

Jour 2 - Biella - Fanes - 13 km +710 m / -980 m

La 3e journée est une des plus belles et probablement ma préférée en terme de paysages. On va grimper pas mal mais surtout on va atteindre en fin de journée notre point le plus haut de l'AV1 à 2752 m d'altitude.

Après la jonction à 2117 m et une bonne montée on arrive au col Forcella del Lago (2476 m). La descente qui paraît spectaculaire vu d'en haut, se fera assez bien avec de nombreux zigzags. On fera notre pause lunch au bord d'un petit lac.

Jour 3 – Fanes (2060 m) – Lagazuoi (2752 m) – 12,2 km - +1150 m / - 450 m
Jour 3 – Fanes (2060 m) – Lagazuoi (2752 m) – 12,2 km - +1150 m / - 450 m
Jour 3 – Fanes (2060 m) – Lagazuoi (2752 m) – 12,2 km - +1150 m / - 450 m
Jour 3 – Fanes (2060 m) – Lagazuoi (2752 m) – 12,2 km - +1150 m / - 450 m
Jour 3 – Fanes (2060 m) – Lagazuoi (2752 m) – 12,2 km - +1150 m / - 450 m
Jour 3 – Fanes (2060 m) – Lagazuoi (2752 m) – 12,2 km - +1150 m / - 450 m
Jour 3 – Fanes (2060 m) – Lagazuoi (2752 m) – 12,2 km - +1150 m / - 450 m
Jour 3 – Fanes (2060 m) – Lagazuoi (2752 m) – 12,2 km - +1150 m / - 450 m

Jour 3 – Fanes (2060 m) – Lagazuoi (2752 m) – 12,2 km - +1150 m / - 450 m

Durant la journée, on rencontrera des ânes, chevaux, vaches et bien entendu de nombreux randonneurs.  On continue notre grimpette dans les Alpes de Lagazuoi, Parco naturale delle Dolomiti d’ampezzo et on aperçoit pour la première fois les Tofane. Les Tofane dominent le bassin d'Ampezzo et la vallée du Boite. Elles sont en grande partie situées dans le parc naturel des Dolomites d'Ampezzo.

On découvre aussi des cavernes creusées durant la 1ere guerre mondiale. On apprend que durant la guerre  de 14-18, la région était occupée par les troupes de l’empire austro-hongrois et qu'ils se battaient contre les Italiens pour garder ces montagnes. C'est ainsi que ces cavernes et tunnels de guerre ont été construits.

Une fois arrivés au refuge Lagazuoi (2752 m), on peut aller encore plus haut jusqu’au sommet du Piccolo Lagazuoi (2778 m), mais ce ne sera pas pour moi car la fatigue aura raison de ma motivation à aller jusqu'à la croix plus haut. De toute façon, c'est déjà tellement beau tout autour de moi. Que demander de plus que d'admirer ce spectacle!

les Alpes de Lagazuoi, Parco naturale delle Dolomiti d’ampezzo, les Tofane
les Alpes de Lagazuoi, Parco naturale delle Dolomiti d’ampezzo, les Tofane
les Alpes de Lagazuoi, Parco naturale delle Dolomiti d’ampezzo, les Tofane
les Alpes de Lagazuoi, Parco naturale delle Dolomiti d’ampezzo, les Tofane
les Alpes de Lagazuoi, Parco naturale delle Dolomiti d’ampezzo, les Tofane
les Alpes de Lagazuoi, Parco naturale delle Dolomiti d’ampezzo, les Tofane
les Alpes de Lagazuoi, Parco naturale delle Dolomiti d’ampezzo, les Tofane
les Alpes de Lagazuoi, Parco naturale delle Dolomiti d’ampezzo, les Tofane
les Alpes de Lagazuoi, Parco naturale delle Dolomiti d’ampezzo, les Tofane
les Alpes de Lagazuoi, Parco naturale delle Dolomiti d’ampezzo, les Tofane
les Alpes de Lagazuoi, Parco naturale delle Dolomiti d’ampezzo, les Tofane
les Alpes de Lagazuoi, Parco naturale delle Dolomiti d’ampezzo, les Tofane
les Alpes de Lagazuoi, Parco naturale delle Dolomiti d’ampezzo, les Tofane

les Alpes de Lagazuoi, Parco naturale delle Dolomiti d’ampezzo, les Tofane

C'est un départ un peu lent pour moi à 8h30 en cette 4e journée de trek mais une autre grosse journée nous attend jusqu'à 17h. Avant d'arriver au refuge Dibona, on passe devant une jolie cascade. Je ne peux pas y resister et je m’y baigne. Puis, on descend jusqu'à la route. On traverse une section boisée et on remonte jusqu'aux Cinque Torri. Ces tours (il n'en reste que 4 car la 5e s'est écroulée il y a quelques années) se voient de loin. Dans cette section, il y a beaucoup de touristes car le téléphérique passe par là.

Jour 4 – Lagazuoi – Nuvolau (2574 m) & Averau (2649 m) – 12,8 km - +1100 m / -1275 m
Jour 4 – Lagazuoi – Nuvolau (2574 m) & Averau (2649 m) – 12,8 km - +1100 m / -1275 m
Jour 4 – Lagazuoi – Nuvolau (2574 m) & Averau (2649 m) – 12,8 km - +1100 m / -1275 m
Jour 4 – Lagazuoi – Nuvolau (2574 m) & Averau (2649 m) – 12,8 km - +1100 m / -1275 m
Jour 4 – Lagazuoi – Nuvolau (2574 m) & Averau (2649 m) – 12,8 km - +1100 m / -1275 m
Jour 4 – Lagazuoi – Nuvolau (2574 m) & Averau (2649 m) – 12,8 km - +1100 m / -1275 m
Jour 4 – Lagazuoi – Nuvolau (2574 m) & Averau (2649 m) – 12,8 km - +1100 m / -1275 m
Jour 4 – Lagazuoi – Nuvolau (2574 m) & Averau (2649 m) – 12,8 km - +1100 m / -1275 m
Jour 4 – Lagazuoi – Nuvolau (2574 m) & Averau (2649 m) – 12,8 km - +1100 m / -1275 m
Jour 4 – Lagazuoi – Nuvolau (2574 m) & Averau (2649 m) – 12,8 km - +1100 m / -1275 m
Jour 4 – Lagazuoi – Nuvolau (2574 m) & Averau (2649 m) – 12,8 km - +1100 m / -1275 m

Jour 4 – Lagazuoi – Nuvolau (2574 m) & Averau (2649 m) – 12,8 km - +1100 m / -1275 m

Le refuge Nuvolau (qui signifie nuage) est perché en haut de la montagne avec une vue magnifique. Il s'agit du 1er refuge des Dolomites, ouvert en 1883. Pas possible d’y souper car c'est seulement réservé pour ceux qui vont y passer la nuit. Le refuge est d'ailleurs complet comme la plupart des refuges car il faut réserver sa place plusieurs mois d'avance. Je déguste quand même un délicieux apple struddle avec toute une vue.

Finalement, on soupera plus bas, au refuge Averau mais l'assiette de spaghetti (sans sauce) avec des œufs de truite sera une déception, vraiment pas terrible et chère (16 € chaque). On essaye de se rattraper en mangeant les petits pains car la randonnée cela creuse!

Degustation de mon snack préféré des Dolomites: Apple Struddle
Degustation de mon snack préféré des Dolomites: Apple StruddleDegustation de mon snack préféré des Dolomites: Apple Struddle

Degustation de mon snack préféré des Dolomites: Apple Struddle

Lever de soleil Jour 5

Lever de soleil Jour 5

Après avoir lu dans le guide que le sentier à partir du refuge Averau descendait à pic avec des echelles et qu'il n'était pas recommandé avec un gros sac à dos, on décide de prendre la variante par le sentier #452 jusqu’au Passo Giau (2235 m). Forcella Giau (2360 m) sera le point le plus élevé de la journée.

On a eu le plaisir de rencontrer et faire des calins à plusieurs mulets / ânes. Il y en a même un qui me poussait dans le dos pour avoir son calin pendant que je posais pour la photo.

La montagne Pelmo (3168 m) est appelée le ''king of the day'' ou ‘’Throne of the Gods’’ à cause de sa forme de fauteuil . Le ciel se couvre en fin de journée et plus tard dans la soirée on aura un peu de pluie et un orage.

Jour 5 - Averau (2649 m) – Citta di Fume (1918 m) – 12 km - +500 m / -1200 m
Jour 5 - Averau (2649 m) – Citta di Fume (1918 m) – 12 km - +500 m / -1200 m
Jour 5 - Averau (2649 m) – Citta di Fume (1918 m) – 12 km - +500 m / -1200 m
Jour 5 - Averau (2649 m) – Citta di Fume (1918 m) – 12 km - +500 m / -1200 m
Jour 5 - Averau (2649 m) – Citta di Fume (1918 m) – 12 km - +500 m / -1200 m
Jour 5 - Averau (2649 m) – Citta di Fume (1918 m) – 12 km - +500 m / -1200 m
Jour 5 - Averau (2649 m) – Citta di Fume (1918 m) – 12 km - +500 m / -1200 m
Jour 5 - Averau (2649 m) – Citta di Fume (1918 m) – 12 km - +500 m / -1200 m
Jour 5 - Averau (2649 m) – Citta di Fume (1918 m) – 12 km - +500 m / -1200 m
Jour 5 - Averau (2649 m) – Citta di Fume (1918 m) – 12 km - +500 m / -1200 m
Jour 5 - Averau (2649 m) – Citta di Fume (1918 m) – 12 km - +500 m / -1200 m
Jour 5 - Averau (2649 m) – Citta di Fume (1918 m) – 12 km - +500 m / -1200 m
Jour 5 - Averau (2649 m) – Citta di Fume (1918 m) – 12 km - +500 m / -1200 m
Jour 5 - Averau (2649 m) – Citta di Fume (1918 m) – 12 km - +500 m / -1200 m
Jour 5 - Averau (2649 m) – Citta di Fume (1918 m) – 12 km - +500 m / -1200 m
Jour 5 - Averau (2649 m) – Citta di Fume (1918 m) – 12 km - +500 m / -1200 m

Jour 5 - Averau (2649 m) – Citta di Fume (1918 m) – 12 km - +500 m / -1200 m

Notre 6e journée est en fait une mini journée car nous ne marchons que 3 km jusqu'à la route juste à côté du refuge Staulanza. De là, nous prenons le bus jusqu'au village de Marison. On s'installe au camping Civetta. À mi-chemin de notre trek, c'est le temps de faire le plein de ravitaillement pour les 5 prochains jours. C'est aussi le temps de prendre enfin une bonne douche et de faire un peu de lessive.

Le village est mignon mais il n'y a pas grand chose. On se prépare un souper de pâtes avec courgettes, sauce aux asperges et fromage, accompagné d'un vin bon marché. Je ne pensais pas que du vin à 2 Euros cela existait et bien oui mais faut pas s'attendre à un grand cru!

Jour 6 - Citta di Fume (1918 m) – Passo Staulanza (1766 m) – 3 km - Marison

Jour 6 - Citta di Fume (1918 m) – Passo Staulanza (1766 m) – 3 km - Marison

Jour 7: on reprend le bus à 8h20 au même endroit avec le même chauffeur qui nous dépose au col de Staulanza que nous avions quitté la veille. La seule différence c'est que notre sac s'est alourdi avec la bouffe jusqu'à la fin du trek. Heureusement, c'est une marche facile pour commencer puisqu'on longe la route, puis on suit de larges sentiers qui montent tranquillement mais on se trompe de chemin vers le début. Il faut revenir sur nos pas pour retrouver le bon chemin. On marche sur des sentiers de pistes de ski et on rencontre de nombreux randonneurs d'un jour. On passe un 1er col, puis on monte sur un sentier de mûle jusqu'au refuge Coldai (2132 m). C'est une bonne grimpette pas facile avec le poids du sac mais doucement j'y arrive. Je finis par trouver mon rythme et dépasse même certains randonneurs de jour. 

Jour 7 - Passo Staulanza (1766 m) – Tissi (2250 m) – 10.8 km
Jour 7 - Passo Staulanza (1766 m) – Tissi (2250 m) – 10.8 km
Jour 7 - Passo Staulanza (1766 m) – Tissi (2250 m) – 10.8 km
Jour 7 - Passo Staulanza (1766 m) – Tissi (2250 m) – 10.8 km
Jour 7 - Passo Staulanza (1766 m) – Tissi (2250 m) – 10.8 km
Jour 7 - Passo Staulanza (1766 m) – Tissi (2250 m) – 10.8 km
Jour 7 - Passo Staulanza (1766 m) – Tissi (2250 m) – 10.8 km
Jour 7 - Passo Staulanza (1766 m) – Tissi (2250 m) – 10.8 km
Jour 7 - Passo Staulanza (1766 m) – Tissi (2250 m) – 10.8 km
Jour 7 - Passo Staulanza (1766 m) – Tissi (2250 m) – 10.8 km

Jour 7 - Passo Staulanza (1766 m) – Tissi (2250 m) – 10.8 km

Civetta (3220 m)

Civetta (3220 m)

On pique-nique vers 13h au bord du lac Coldai (2132 m). Cela fait un peu bizarre de se retrouver à cet endroit magnifique avec autant de monde. La suite de la journée, les paysages seront encore plus beaux avec la vue sur le lac Alleghe. 

Une fois arrivés au refuge Tissi (2250 m), on monte un peu plus haut jusqu'à la croix. De là, la vue panoramique est splendide. Et en face de nous, se trouve la façade de la montagne Civetta, majesteuse avec ses 6 km de long, et ses cimes (3220 m d'altitude) en forme de trident et de tuyaux d’orgue 

La récompense du jour: un apple struddle et c'est là en haut de cette falaise que j'ai pris conscience que je n'avais plus un seul soupçon de vertige
La récompense du jour: un apple struddle et c'est là en haut de cette falaise que j'ai pris conscience que je n'avais plus un seul soupçon de vertige

La récompense du jour: un apple struddle et c'est là en haut de cette falaise que j'ai pris conscience que je n'avais plus un seul soupçon de vertige

Lever de soleil Jour 8

Lever de soleil Jour 8

Partis à 7h50 et arrivés vers 16h15, j'ai trouvé cette journée plus difficile que la veille car il y avait beacoup de gravelles et de roches à gravir. Le paysage est à moitié forestier et les randonneurs se font plus rares dans cette section de l'AV1. On a encore le groupe de montagnes de Civetta comme paysage, mais vu sous un autre angle, on voit un cube de pierres, la torre Venezia, la Torre Trieste et la partie la plus à l'est de Civetta. On passe aussi par le refuge Vazzoler (1714 m) et on termine par le refuge Carestiato (1835 m).

Jour 8 - Tissi (2250 m) – Carestiato (1835 m) – 14,3 km
Jour 8 - Tissi (2250 m) – Carestiato (1835 m) – 14,3 km
Jour 8 - Tissi (2250 m) – Carestiato (1835 m) – 14,3 km
Jour 8 - Tissi (2250 m) – Carestiato (1835 m) – 14,3 km
Jour 8 - Tissi (2250 m) – Carestiato (1835 m) – 14,3 km
Jour 8 - Tissi (2250 m) – Carestiato (1835 m) – 14,3 km
Jour 8 - Tissi (2250 m) – Carestiato (1835 m) – 14,3 km
Jour 8 - Tissi (2250 m) – Carestiato (1835 m) – 14,3 km
Jour 8 - Tissi (2250 m) – Carestiato (1835 m) – 14,3 km
Jour 8 - Tissi (2250 m) – Carestiato (1835 m) – 14,3 km

Jour 8 - Tissi (2250 m) – Carestiato (1835 m) – 14,3 km

En cette 9e journée de marche je ressens une petite baisse d’énergie. Nous traversons le parc national delle Dolomiti Bellunesi qui est définitivement moins fréquenté que les sections précédentes, peut-être parce que les paysages sont un peu moins spectaculaires mais somme toute très beaux. Mis à part une section avec des blocs de roches à gravir, la journée sera plus facile.

Jour 9 - Carestiato (1835 m) – Pramperet (1834 m) – 13,2 km - +620 / -600 m
Jour 9 - Carestiato (1835 m) – Pramperet (1834 m) – 13,2 km - +620 / -600 m
Jour 9 - Carestiato (1835 m) – Pramperet (1834 m) – 13,2 km - +620 / -600 m
Jour 9 - Carestiato (1835 m) – Pramperet (1834 m) – 13,2 km - +620 / -600 m
Jour 9 - Carestiato (1835 m) – Pramperet (1834 m) – 13,2 km - +620 / -600 m
Jour 9 - Carestiato (1835 m) – Pramperet (1834 m) – 13,2 km - +620 / -600 m
Jour 9 - Carestiato (1835 m) – Pramperet (1834 m) – 13,2 km - +620 / -600 m
Jour 9 - Carestiato (1835 m) – Pramperet (1834 m) – 13,2 km - +620 / -600 m

Jour 9 - Carestiato (1835 m) – Pramperet (1834 m) – 13,2 km - +620 / -600 m

Notre trek Alta Via 1 - 11 jours dans les Dolomites

On arrive vers 15h au joli petit refuge de Pramperet (1857 m) ou je commande un gâteau au chocolat. Quelques minutes plus tard, on a le plaisir de retrouver nos amis Belges Geneviève et Dimitri qui vont passer la nuit au refuge.

 

Refuge Pramperet
Refuge Pramperet

Refuge Pramperet

Dans la nuit, nous serons réveillés par la pluie, le vent violent, le tonnerre et les éclairs et vers 6 h du matin c'est carrément le déluge. La météo pour la journée n'est pas bonne. La pluie et les orages sont au programme pour toute la journée. Finalement, on décide de prendre une journée de repos après discussion avec le personnel du refuge. Ils nous déconseillent de marcher car nous avons une section sur une crête à découvert qui peut s'avérer dangeureuse par mauvais temps. On dit aurevoir à Geneviève et Dimitri qui vont arrêter leur AV1 ici et redescendre par un chemin qui les mènera jusqu'à la route. Ils ne peuvent pas se permettre de prendre une journée de repos car ils ont un avion à prendre. 

 

Jour 10 – Pramperet – Journée de repos
Jour 10 – Pramperet – Journée de repos
Jour 10 – Pramperet – Journée de repos

Jour 10 – Pramperet – Journée de repos

Étant donné le mauvais temps, il y a de nombreuses annulations au refuge et on pourra avoir un lit. Nous partagerons le dortoir de 8 places avec un jeune couple de Français et le soir autour de la table il y aura aussi une Américaine, un Australien ainsi que plusieurs Allemands. Au menu, on aura un soit-disant hamburger végétarien qui était en fait juste une galette de patates accompagnée de polenta et d'épinard, assiette pas très copieuse pour 12 Euros.

Jour 11 – Pramperet (1834 m) – La Pissa / Bianchet – 17,2 km - +740 m / -2160 m
Jour 11 – Pramperet (1834 m) – La Pissa / Bianchet – 17,2 km - +740 m / -2160 m
Jour 11 – Pramperet (1834 m) – La Pissa / Bianchet – 17,2 km - +740 m / -2160 m
Jour 11 – Pramperet (1834 m) – La Pissa / Bianchet – 17,2 km - +740 m / -2160 m
Jour 11 – Pramperet (1834 m) – La Pissa / Bianchet – 17,2 km - +740 m / -2160 m
Jour 11 – Pramperet (1834 m) – La Pissa / Bianchet – 17,2 km - +740 m / -2160 m
Jour 11 – Pramperet (1834 m) – La Pissa / Bianchet – 17,2 km - +740 m / -2160 m
Jour 11 – Pramperet (1834 m) – La Pissa / Bianchet – 17,2 km - +740 m / -2160 m

Jour 11 – Pramperet (1834 m) – La Pissa / Bianchet – 17,2 km - +740 m / -2160 m

11e et dernière journée mais aussi la plus longue. Par contre, ce sera beaucoup plus facile que je ne l'imaginais. Bien entendu, il y aura une bonne montée jusqu'au col et une section plus technique avec la fameuse crête qu'on nous avait déconseillé la veille. Je m'attendais à pire. On est chanceux car malgré les nuages on peut admirer le panorama assez loin. 

On aura la chance d'observer un chamoix ainsi qu'un couple de marmottes, un beau cadeau pour terminer notre trek.

Nos amis chamoix et marmottes
Nos amis chamoix et marmottesNos amis chamoix et marmottes

Nos amis chamoix et marmottes

Mon coup de coeur sera le refuge Pian de Fontana. Il  s'agit d'une ancienne maison de berger qui a été très bien restaurée. J'aime beaucoup l'endroit ou il est situé dans la verdure et entouré de montagnes. Il semble y avoir moins de randonneurs. La femme qui s'en occupe est très sympathique. Pour le ravitaillement, ils se servent d'un panier en métal et d'une poulie pour le descendre jusqu'en bas de la montagne.

On y fait notre pause lunch et je m'offre une part de tarte à l'amaréto.

 

 

Refuge Pian de Fontana
Refuge Pian de Fontana
Refuge Pian de Fontana

Refuge Pian de Fontana

La pluie commence quand on arrive au refuge suivant, un peu glauque, vers 15 h. On y fait une pause d'1h45 en attendant que la pluie cesse. Finalement cela me redonne assez d'énergie pour continuer jusqu'au bout de notre AV1. La dernière section se fait sur un large sentier de pierres jusqu'à la route de La Pissa que l'on rejoindra vers 19h. La descente totale de la journée aura été de +2000 m et mes genous me le font sentir.

Nos derniers kms et l'arrivée!
Nos derniers kms et l'arrivée!
Nos derniers kms et l'arrivée!

Nos derniers kms et l'arrivée!

J'ai adoré ce trek, qui bien que pas si facile que cela m'a émerveillé chaque jour. Il y a eu tellement de récompenses avec des paysages variés et des points de vue à couper le souffle et ce jusqu'au bout, même avec les montagnes verdoyantes de la fin du trek. Mais après ces 10 jours de marche, nous avons bien besoin de quelques jours de repos et de récupération avant notre prochaine aventure: le tour du Mont-Blanc.

Bivouac dans le respect de la nature et sans laisser de trace
Bivouac dans le respect de la nature et sans laisser de trace
Bivouac dans le respect de la nature et sans laisser de trace
Bivouac dans le respect de la nature et sans laisser de trace
Bivouac dans le respect de la nature et sans laisser de trace
Bivouac dans le respect de la nature et sans laisser de trace
Bivouac dans le respect de la nature et sans laisser de trace
Bivouac dans le respect de la nature et sans laisser de trace
Bivouac dans le respect de la nature et sans laisser de trace

Bivouac dans le respect de la nature et sans laisser de trace

Les fleurs des Dolomites
Les fleurs des Dolomites
Les fleurs des Dolomites
Les fleurs des Dolomites
Les fleurs des Dolomites
Les fleurs des Dolomites
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26 octobre 2023 4 26 /10 /octobre /2023 12:27

Du 8 au 18 août 2023, nous avons visité une petite partie de l'Italie avant le but ultime de notre voyage qui était de faire de la longue randonnée: traversée des Dolomites et tour du Mont-Blanc, qui feront l'objet d'une prochaine publication sur le blog.

Avant le départ, les circonstances ont fait que nous n'avons pas eu beaucoup de temps pour planifier la partie visite touristique de l'Italie de ce voyage. La préparation a consisté à faire un peu de recherche sur internet ainsi qu'à lire quelques guides de voyage (Routard, Lonely Planet, etc.) empruntés à la bibliothèque, à préparer un itinéraire des endroits ou nous voulions aller: Rome, Naples, île d'Ischia, côte almafitaine, Venise, région de Côme; et de regarder quels types d'hébergements étaient possibles.

Nous sommes donc partis sans guide papier car nous voulions voyager le plus léger possible avec seulement notre itinéraire avec suggestions d'hébergements que j'avais imprimé mais que j'ai malheureusement perdu dès les premiers jours du voyage.

Visite à pieds autour du Coliseum et des environsVisite à pieds autour du Coliseum et des environs
Visite à pieds autour du Coliseum et des environsVisite à pieds autour du Coliseum et des environs

Visite à pieds autour du Coliseum et des environs

Le voyage n'a pas très bien commencé. Après une nuit blanche à geler dans l'avion entre Montréal et Rome, même avec ma doudoune et mon foulard et capuche sur la tête, nous n'avions prévu passer qu'une seule journée et une nuit à Rome. 

Nous avons pris le bus de l'aéroport à la gare centrale et j'ai failli me faire voler mon sac à dos. Par chance, nous étions assis au premier rang dans le bus, donc les premiers sortis, ce qui nous a permis de voir immédiatement un individu d'un certain âge et les cheveux gris sortir mon sac à dos de la soute à bagage. Ma première réaction a été de penser qu'il était un employé du bus responsable de décharger les bagages. Mais quand j'ai vu qu'il le mettait sur son épaule et commençait tranquillement à s'éloigner du bus, mon sang n'a fait qu'un tour, et j'ai réalisé qu'il se passait quelque chose de pas normal. Je l'ai interpellé en lui disant que c'était mon sac. Il s'est à peine retourné et, sans me regarder, a laissé tomber le sac et il a continué son chemin, comme si de rien n'était, me laissant estomaqué par son culot. Je n'avais encore jamais pris un voleur en flagrant délit et je ne m'attendais pas que cela m'arrive dès le premier jour à Rome.

De tout le voyage, nous avions réservé d'avance seulement notre première nuit à Rome à l'auberge de jeunesse Rome Experience, Via Statilia 31, QUE JE NE VOUS RECOMMANDE ABSOLUMENT PAS! Quand nous arrivons à l'AJ, nous sommes accueilli par une jeune employée, assise derrière un bureau au bout d'un couloir, pas du tout sympathique, qui nous dit froidement qu'on ne peut pas dormir ici car c'est seulement réservé pour les jeunes de moins de 30 ans. C'est leur règlement et c'est comme cela. On n'en revient tout simplement pas car, après avoir voyagé partout dans le monde et dormi dans de nombreuses AJ, jamais nous n'avions subi une telle forme de discrimination. Et bien oui, l'âgisme en voyage, cela existe! Même des jeunes touristes Français entassés dans un local exigu connexe qui semblait faire office de cuisine / salle communautaire n'en revenaient pas eux aussi.

Devant notre désarroi et début de colère, l'employée qui voulait clairement se débarrasser de nous au plus vite, a fini par nous dire qu'il y avait une possibilité de dormir dans une autre auberge assez proche: la San Lorenzo Guest House qui appartient au même propriétaire. C'est donc là que nous passerons la nuit. L'accueil y a été beaucoup plus sympathique même si l'employée, après avoir entendu notre histoire d'âgisme, nous a timidement fait comprendre qu'ils avaient aussi la même politique mais a donc fait une exception pour nous.

Parmi la foule autour de la fontaine de Trévi

Parmi la foule autour de la fontaine de Trévi

Lors de notre visite éclair à Rome nous nous sommes déplacés à pieds, en bus, en métro et une fois en taxi car nous ne retrouvions plus l'AJ le soir (à l'extérieur de la carte papier touristique). C'est là que le téléphone intelligent avec la navigation GPS aurait pu être utile.

En plein mois d'août, on a trouvé qu'il y avait énormément de touristes à Rome. Le pire, ce fût quand nous sommes arrivés dans les ruelles proches de la fontaine de Trévi que j'avais déjà visité mais il y a plus de 35 ans. Je l'avais trouvé magnifique, en avais gardé un beau souvenir et comme le veut la tradition selon laquelle ''Si vous jetez une pièce dans la fontaine, cela signifie que vous reviendrez un jour à Rome'', j'avais donc jeté ma pièce dans la fontaine. J'y suis donc bien retournée après toutes ces années mais je n'ai pas retrouvé le charme de cette place et fontaine car trop touristique. J'avais juste envie de vite m'en éloigner pour retrouver ma bulle. Dommage mais je constate une fois de plus que le tourisme de masse ce n'est pas fait pour moi.

Sur le ferry, belle vue sur le mont Vésuve et la baie de Naples vers Ischia
Sur le ferry, belle vue sur le mont Vésuve et la baie de Naples vers Ischia
Sur le ferry, belle vue sur le mont Vésuve et la baie de Naples vers Ischia
Sur le ferry, belle vue sur le mont Vésuve et la baie de Naples vers Ischia

Sur le ferry, belle vue sur le mont Vésuve et la baie de Naples vers Ischia

Heureusement, la suite de notre séjour en Italie s'est beaucoup mieux déroulé. De Rome nous avons fait 3 heures de train jusqu'à Naples, que nous ne visiterons pas car on passera la journée à chercher en vain une bouteille de gaz pour notre réchaud de camping. 

On prendra donc le ferry, une belle balade de 1h30 pour nous rendre jusqu'à l'île d'Ischia. L’ascension du volcan Vésuve sera pour une autre fois car nous manquons de temps mais on peut l'admirer de loin à partir du ferry. 

Spiaggia dei Maronti - La plage juste à côté de notre campingSpiaggia dei Maronti - La plage juste à côté de notre camping

Spiaggia dei Maronti - La plage juste à côté de notre camping

L'île d'Ischia sera une belle découverte et l'endroit le plus paisible de notre séjour en Italie. Tout est relatif car en août il y a des touristes partout mais si on se lève tôt, on peut profiter de la plage paisible et il y a de beaux paysages tout autour de l'île.

À partir de maintenant, nous allons toujours dormir dans des campings, qui sont plutôt prévus pour les camping-cars que pour les tentes. Ce que j'ai le plus aimé de ce camping-ci, c'est quand le marchand local de fruits et légumes est arrivé avec sa camionnette. Je me suis mise dans la file d'attente des campeurs pour acheter de délicieuses figues, des nectarines et du raisin. Il pèse le tout dans sa balance et il n'y a qu'un seul prix au poids. 

Camping Mirage sur l'île d'Ischia

Camping Mirage sur l'île d'Ischia

Premiers paysages vers Sant' Angelo
Premiers paysages vers Sant' Angelo
Premiers paysages vers Sant' Angelo

Premiers paysages vers Sant' Angelo

Pour notre randonnée jusqu'au sommet du Mont Epomeo (789 m), nous prenons le bus jusqu'au village de Fontana. On avait essayé d'y aller la veille mais on a attendu le bus en vain. Leurs horaires ne semblent pas très fiables et ne correspondent pas à ce qui est affiché à l'arrêt de bus. Le sentier #501 est bien balisé en rouge et blanc. On marche 3 km (45 minutes) pour se rendre au sommet, sentier assez  facile. On ne rencontre que quelques personnes dont un couple de Québécois au sommet. La vue est magnifique. On voit Naples, le Vésuve ainsi que Capri.

Finalement, on décide de continuer jusqu'à Forio, de l'autre côté de l'île, un autre 400 m de dénivelé positif et 775 m de dénivelé négatif. Cette randonnée sera une belle surprise avec des vues panoramiques sur la mer presque tout le long. Ensuite on marche dans un boisé avant d'arriver au village de Santa Maria avec son église blanche et une pompe à eau juste à côté. Nous déclarons que c'est notre eau de source bénite tellement elle est bonne et fraîche.

Randonnée au Mont Epomeo et le village de Forio (13 km)
Randonnée au Mont Epomeo et le village de Forio (13 km)
Randonnée au Mont Epomeo et le village de Forio (13 km)
Randonnée au Mont Epomeo et le village de Forio (13 km)
Randonnée au Mont Epomeo et le village de Forio (13 km)
Randonnée au Mont Epomeo et le village de Forio (13 km)
Randonnée au Mont Epomeo et le village de Forio (13 km)
Randonnée au Mont Epomeo et le village de Forio (13 km)
Randonnée au Mont Epomeo et le village de Forio (13 km)
Randonnée au Mont Epomeo et le village de Forio (13 km)
Randonnée au Mont Epomeo et le village de Forio (13 km)
Randonnée au Mont Epomeo et le village de Forio (13 km)

Randonnée au Mont Epomeo et le village de Forio (13 km)

Le retour en bus sera un défi. Le premier bus qui passe nous file sous le nez sans même s'arrêter. Il faudra attendre + d'une heure pour le suivant. Avec un changement à Maronti et une autre longue attente pour le suivant, on arrivera vers 16h45, ce qui me laisse juste assez de temps pour me rendre aux termes de Cavascura avant la fermeture.

Ischia est réputée pour ses sources thermales. Il y en a un peu partout sur l'île et je tenais absolument à en essayer au moins une. Celles de Cavascura sont spéciales car elles datent de l'antiquité grecque. Pour 25 Euros, on accède au sauna en alternance avec la douche thermale qui sort de la paroi rocheuse dans une sorte de grotte, puis 20 minutes de bain individuel dans un bain creusé à même la roche. On m'a assigné le bagno di Tiberio. J'ai bien relaxé et j'y suis restée jusqu'à la fermeture à 18h. Ce sera un de mes coups de coeur de l'île d'Ischia.

Thermes CavascuraThermes Cavascura
Thermes Cavascura

Thermes Cavascura

Pour quitter l'île et se rendre à Amalfi, on aura la bonne idée de prendre le ferry. On a juste le temps d'acheter nos billets et nous sommes les derniers à embarquer sur le Capitain Morgan. Pour 30 Euros, nous avons droit à une mini-croisière. Partis à 9h30 et un premier arrêt à Capri pour débarquer du monde, on peut admirer la célèbre île avec ses falaises du ferry mais aussi sa foule de touristes. Je suis bien contente de l'observer seulement de loin.

L'île de CapriL'île de Capri
L'île de Capri

L'île de Capri

Ensuite, nous longeons la côte almafitaine et aurons droit à une halte d'1h30 à Positano, joli village avec des maisons en étages dans la colline. Nous avons juste le temps de marcher un peu dans les ruelles mais il y a un peu trop de monde à mon goût.

Positano
Positano
Positano
Positano
Positano
Positano
Positano
Positano

Positano

Amalfi est un autre village côtier très touristique. Nous prendrons le bus pour nous rendre 6 km plus haut, à Agerola, en prenant des routes sinueuses de montagne jusqu'à ce village plus tranquille. L’accueil au camping / auberge de jeunesse Beata Solitudo est exceptionnel. Le propriétaire est d'une grande hospitalité. Il nous donne toutes les informations sur les randonnées et points de vue et nous permet d'avoir accès à la cuisine de l'AJ. On a plus d'espace pour camper mais on est juste au-dessus de la route qui sera assez bruyante surtout le soir.

Amalfi
Amalfi
Amalfi

Amalfi

Délicieuse gelato à l'amareto!

Délicieuse gelato à l'amareto!

Les gelatos sont un vrai délice mais mon coup de coeur #1 de cette partie du voyage sera le Sentier des Dieux, une randonnée très populaire vu le nombre de touristes qu'on a croisé et que j'ai trouvé assez facile de 7,3 km, +600 m / -900 m de dénivelé. Nous avons pris le bus jusqu'à Bomerano, point de départ du sentier. On marche d'abord sur un sentier muletier et on passe à côté d'une paroi rocheuse avec la Grotta del Biscotto et des abris dans les rochers. Cela monte tranquillement jusqu'au col Serra.

Le Sentier des Dieux
Le Sentier des Dieux
Le Sentier des Dieux
Le Sentier des Dieux
Le Sentier des Dieux
Le Sentier des Dieux
Le Sentier des Dieux
Le Sentier des Dieux
Le Sentier des Dieux
Le Sentier des Dieux
Le Sentier des Dieux
Le Sentier des Dieux

Le Sentier des Dieux

Tout le long, la vue sur la côte jusqu'à l'île de Capri est époustouflante. Cela nous prendra 2h45 incluant la pause lunch pour se rendre jusqu'à Nocelle, puis descendre les quelques 1400 marches jusqu'à la route et la petite plage d'Arienzo. Après une journée chaude ou j'ai beaucoup sué, la baignade sera bonne.

Plage d'Arienzo

Plage d'Arienzo

Le retour vers Agerola sera un peu compliqué. On est une dizaine à attendre à l'arrêt de bus. Après avoir vu passer sans s'arrêter 3 bus pleins, on décide de faire du stop. Eureka! Une auto s'arrête et nous embarque. Après seulement quelques kms, il nous fait comprendre qu'il est un taxi non officiel et veut nous charger 80 Euros pour nous conduire jusqu'à Agerola. On lui demande de nous débarquer un peu plus loin. Finalement, ce sera notre chance car le prochain bus pratiquement plein s'arrête quand même pour nous embarquer. Une fois à Amalfi, il faut changer de bus et même histoire de bus plein. Il faudra attendre le suivant. On fera le trajet montagneux en partie debout et on arrivera fatigués vers 18h15 au camping.

Place de la République, RomePlace de la République, Rome
Place de la République, Rome

Place de la République, Rome

La journée suivante est une journée de transit dans les transports: bus d'Agerola à Castelmmare; train en passant à nouveau par Naples (1 h d'attente), Rome (8 h d'attente) ou on passe un peu de temps au Mac Donald pour faire quelques recherches sur internet et assis sur la place de la République. On reprendra un train de nuit jusqu'à Venise. On achète nos billets à mesure en arrivant à chaque gare.

Camping Rialto à Venezia Mestre

Camping Rialto à Venezia Mestre

Après une journée à chercher et 3h30 de bus à tourner en rond dans Mestre, on finit par trouver notre bonbonne de gaz au Décathlon. On passe une autre demi-journée à essayer de s'organiser pour le transport et camping pour se rendre dans les Dolomites via Cortina ou Bolzano mais on finit par laisser cela de côté et aller enfin visiter Venise.

Comme il fallait s'y attendre, il y a beaucoup de touristes. Mais, comme tout se visite à pieds, cela est plus tranquille. Nous irons du Pont du Rialto jusqu'à la place St-Marc, la basilique St-Marc et le palais des Doges et on revient par le pont Academia. Cela a bien changé depuis mon 1er voyage backpacking vers la fin des années 1980. Je me souviens des pigeons sur la place qui ont été remplacés par les nombreux touristes. Interdiction de s’asseoir sur les marches de la place et il y a des employés de la ville qui surveillent et nous rappellent à l'ordre à plusieurs endroits. C'est loin de l'ambiance décontractée des années 80.

De Rome à Venise en passant par le Sentier des Dieux
De Rome à Venise en passant par le Sentier des Dieux
De Rome à Venise en passant par le Sentier des Dieux
De Rome à Venise en passant par le Sentier des Dieux
De Rome à Venise en passant par le Sentier des Dieux
De Rome à Venise en passant par le Sentier des Dieux
De Rome à Venise en passant par le Sentier des Dieux

On n'a pas été sur le pont des soupirs mais j'ai beaucoup aimé déambuler dans les ruelles et surtout traverser les passerelles au-dessus des canaux. 

Une fois de plus, je me suis régalée avec un gelato. Cette fois-ci, j'ai choisi une saveur locale de Dulce del Dodge.

De Rome à Venise en passant par le Sentier des Dieux

Finalement, c'est Thomas, un Allemand qui travaille la nuit à la réception du camping qui va nous aider pour trouver la meilleure option pour nous rendre dans les Dolomites. Ce sera en train via Verona, Fortezza et Brunico. 

Marché local à Erba
Marché local à ErbaMarché local à ErbaMarché local à Erba
Marché local à ErbaMarché local à ErbaMarché local à Erba

Marché local à Erba

Entre nos deux treks, nous ferons une halte de 2 jours dans la région du lac de Côme, chez mes amis Letizia et Angelo que je n'ai pas vu depuis 14 ans. On passe de supers moments ensemble et on mange divinement bien chez eux: poisson de mer et aubergines cuits au barbecue, moules de Sardaigne, plusieurs fromages italiens, salade de tomates du jardin.

Cela termine bien la partie visite touristique de l'Italie.

 

On ira aussi visiter la ville de Como et son lac.
On ira aussi visiter la ville de Como et son lac.
On ira aussi visiter la ville de Como et son lac.
On ira aussi visiter la ville de Como et son lac.
On ira aussi visiter la ville de Como et son lac.
On ira aussi visiter la ville de Como et son lac.

On ira aussi visiter la ville de Como et son lac.

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24 mars 2013 7 24 /03 /mars /2013 12:16

2013-Italie 8839

2013-Italie 4773Samedi 16 février, nous nous rendons à la gare TGV de Valence pour récupérer l’auto que j’ai réservée par internet pour notre petite escapade d’une semaine en Italie. Je dois avouer que je stresse un peu à l’idée de conduire en France mais surtout en Italie car mes souvenirs de la conduite en Italie c’est que c’est plutôt fou! Je stresse un peu plus depuis que j’ai découvert sur un site internet qu’en Italie il est obligatoire d’avoir un permis de conduire international si on n’en a pas un européen. Impossible de mettre la main sur mon permis de conduire français et à la dernière minute avant le départ, il était trop tard pour aller au CAA chercher un permis international. Too bad! Après discussion avec Ashu, on décide que je vais tout faire pour respecter les limites de vitesse et que les chances qu’on se fasse arrêter par la police italienne sont minces, alors on assume le risque!

 

2013-Italie 4795Quand ils ont du voir ma réservation pour une auto à partir du Canada, ils ont du se dire que je ne devais pas savoir conduire les autos manuelles, car on a eu droit à la seule voiture automatique qu’ils avaient. L’agente me dit : vous avez réservé une C4 automatique. Je pense qu’il s’agit de leur code pour dire le modèle de compact que j’ai réservé et je lui demande de quel modèle de voiture il s’agit. Il a fallu qu’elle me répète encore C4 et m’explique qu’il s’agit du nom d’un modèle de Citroën. LOL, la vraie touriste qui a eu l’air un peu nouille car je n’avais jamais entendu parler de la C4 de ma vie! Cela s’est avérée être un amour de voiture, super confortable, spacieuse et très agréable à conduire et comble de bonheur avec un GPS intégré! Le vrai luxe comparé à ma petite Chevrolet Aveo manuelle!

 

2013-Italie 47692013-Italie 4784Nous voilà partis, Ashu et moi, par une belle journée ensoleillée à destination de Turin, 303 kms d’autoroute entourés des montagnes des Alpes et à traverser un nombre infini de tunnels, le plus long étant celui de Fréjus qui relie la France à l’Italie. Pour l’astronomique somme de 40,9 € (50$) nous traversons les 12,87 km d’un tunnel avec une seule voie et vitesse limitée à 70 km / heure. Ceci ne sera que le début d’une succession de péages, dans lesquels j’ai laissé toute ma monnaie et bien plus. Impossible de comptabiliser combien cela nous a coûté en péage, mais c’est à considérer dans un budget quand on fait du millage en Europe.

2013-Italie 4781C’est dans la région de Grenoble / Chambéry qu’on verra les plus beaux paysages de montagne car après, avec tous ces tunnels et la noirceur qui s’installe, on ne verra plus grand-chose.

L’arrivée à Turin est un peu plus compliquée que prévu. On arrive de nuit, jour de marché, et les marchands sont en train de remballer leurs stocks dans leurs camions. On a manqué la rue où tourner qui nous était indiquée par le GPS. Finalement, la voix nous fait tourner en rond et en bourrique! Elle veut nous emmener dans la zone à accès restreint aux résidents. On ne sait plus où on est et comment se rendre à notre hôtel. Premier obstacle : on demande de l’aide à un jeune homme qui n’est non pas italien mais roumain et n’a aucune idée de l’adresse qu’on lui demande. Mais il est très gentil et m’envoie dans une boutique pour demander les indications. Finalement, il nous faudra demander encore 2 fois notre chemin avant d’arriver à notre hôtel.

 

Il est déjà passé 20h et on va à pieds jusqu’à la 1ère rue animée à la recherche d’un restaurant pour souper. On fait l’erreur de longer une digue le long du fleuve Pô qui se trouve être le lieu de rendez-vous des junkies de Turin. On passe à côté de jeunes accroupis en train de se piquer, d’autres qui doivent vendre ou acheter la drogue. Bref, on accélère le pas en espérant qu’il n’y en aura pas un déjanté qui va nous pointer un couteau sous la gorge pour avoir notre argent. Mais en fait, je crois que c’était plutôt nous qui les dérangions dans leur espace. C’est navrant de constater un tel désœuvrement en plein cœur d’une ville.

On s’engouffre dans le 1er restaurant-pizzeria avec pas mal de monde à l’intérieur pour notre premier repas italien. En fait, ce sera un repas pizza chinoise que nous allons faire! Les propriétaires chinois sont très gentils et ils ont même un menu en français. Le vin en carafe italien s’avère excellent mais déception avec ma pizza et les pates commandées par Ashu qui laissent à désirer. Je ne garderai pas un souvenir mémorable de Turin que nous avons entrevu de nuit mais il s’agissait juste d’une halte pour dormir. Par contre, ce qui m’a marqué c’est le nombre de Roms. On a vu de nombreuses femmes, jeunes et moins jeunes, reconnaissables à leur jupe ample de gitane dans les rues de Turin.

  2013-Italie 8527

Pour notre 2ième journée, nous parcourons 200 km pour nous rendre au bord du lac de Come, dans cette région proche de la Suisse. Nous découvrons le magnifique village de Bellagio au bord du lac, entouré de montagnes. On se ballade au bord du lac et dans les ruelles.

2013-Italie 8511Presque tous les restaurants sont fermés car ce n’est pas la saison touristique mais nous tombons sur un petit restaurant où le patron parle le français et nous nous régalons avec le plat du jour, un genre de casserole de pâtes avec un mélange de légumes dont patates et aubergines, le tout dans une sauce blanche avec un fromage exquis. Ce sera notre meilleur repas en Italie.

  2013-Italie 8524

Dans l’après-midi, nous prenons une route étroite et sinueuse et qui grimpe au-dessus de la montagne avant de redescendre pour nous rendre jusqu’à Erba et rendre visite à mon amie Letizia et sa famille.

La dernière fois que nous nous sommes vues c’était en l’an 2000 et on se retrouve à discuter ensemble comme si c’était hier. C’est cela la magie de l’amitié : le temps ne peut pas l’effacer. Nous sommes vraiment bien reçus et nous nous retrouvons avec toute la famille pour célébrer la fête de sa sœur. On a l’occasion d’apprécier l’hospitalité italienne et on goûte aussi à plusieurs spécialités du sud de l’Italie ainsi qu’à la pizza préparée par Letizia dans son propre four à bois.

  2013-Italie 8555

Le lendemain nous reprenons l’autoroute, 350 km pour nous rendre jusqu’à Florence. Il me semble qu’on fait autant de km dans les tunnels qu’à l’extérieur et là le trafic roule à 130 km/h, ce qui est un peu trop rapide à mon goût. Je n’ai pas envie de dépasser les camions dans les tunnels mais quand je reste derrière, il finit toujours par y en avoir un qui me colle, ce que je n’aime pas non plus. Cela devient un peu stressant de conduire dans cette région et je suis vraiment contente en arrivant à Florence de pouvoir stationner l’auto dans un parking sous-terrain. Elle y restera pour 2 jours car dans le quartier historique de Florence, on ne peut pas circuler à moins d’avoir une autorisation. C’est super car Florence se découvre bien mieux à pieds.

On a environ 1 km à marcher pour se rendre à notre hôtel au cœur de la vieille ville. Je propose à Ashu de faire une halte dans un restaurant qui a la wifi pour manger une pizza et je prends mon 1er et dernier espresso italien : 2 gorgées d’un café sirupeux tellement fort qu’il réveillerait un mort, servi au fond d’une tasse beaucoup trop grande pour ce fond de café. Je demande à la serveuse la direction pour notre hôtel et elle nous dit qu’on est juste à un coin de rue!

L’hôtel Bavaria est une belle découverte. Pour 43€ la nuit, nous avons une chambre immense avec une douche cachée derrière un paravent dans un coin de la chambre. Ça fait un peu bizarre mais c’est pratique. Par contre les toilettes sont à l’autre bout du couloir mais pour ce prix, c’est quand même très bien, surtout que le petit déjeuner est inclus et qu’on est au cœur de la ville historique dans un ancien palais. Cela change de toutes ces chaînes d’hôtels où les chambres se ressemblent, peu importe dans quelle partie du monde on se trouve. Ici, c’est le charme de l’Italie. Il y a même des restes de fresques peintes au plafond de notre chambre. L’accueil est aussi très bien.

Florence c’est vraiment mon coup de cœur en Italie. Cette ville est tellement belle, romantique à souhait, d’une richesse architecturale et remplie d’histoire. Durant ces 2 jours on va beaucoup marcher et monter bien des marches car quoi de mieux pour découvrir une ville que de la voir du sommet de ses monuments.

On a d’abord traversé l’Arno pour monter jusqu’à la piazza Michel-Ange d’où on a une vue superbe avec la lumière du matin sur tout Florence. On en profite pour aussi pour visiter sur recommandation du gars de l’hôtel l’église San Miniato al Monte juste à côté qui date du 11e -13e siècle avec une superbe façade en marbre vert et blanc.

  2013-Italie 8625

Notre visite de Florence nous fera ensuite admirer el Duomo du haut de la tour du palais Vecchio (95 mètres, 223 marches) construite au 14e siècle. On passe même devant une minuscule cellule de prison et nous arrivons au sommet au son des cloches qui résonnent très fort car elles sont juste au-dessus de nous.

2013-Italie 8584Nous avons d’abord découvert le majestueux Duomo ou plus exactement la Basilica di Santa Maria del Fiore de nuit. Cette église gothique construite entre le 13e et 15e siècle s’impose comme le monument principal de Florence. J’apprends que la façade de marbre vert (en provenance de Prato), rose (de Siena) et blanc (de Carrara) a été complétée au 19e siècle. Elle est superbe ainsi que les portes en bronze sculptées.

2013-Italie 8693Mais ce qui va le plus m’impressionner c’est l’intérieur du Dome avec cette gigantesque fresque représentant le Jugement dernier qui a été peinte entre 1568 et 1579 par plusieurs artistes (Vasari, Zucarri, Cresti). C’est un vrai délire de scènes bibliques et apocalyptiques. Pour admirer un tel chef d’œuvre, nous prenons les escaliers et nous pouvons faire le tour de la coupole là où les fresques commencent. Il y a une grosse craque au milieu de la coupole. Il est impossible de tout voir tellement les fresques sont chargées de détails mais comme il n’y a pas trop de visiteurs on peut quand même prendre son temps.

2013-Italie 8704

 

2013-Italie 8695

2013-Italie 8706Nous continuons en empruntant un tortueux escalier, où par endroit il n’y pas de place pour se croiser, et pourtant il faut prendre le même chemin pour descendre. Mais on est chanceux car il n’y a pas trop de visiteurs et il fait frais donc tout se passe bien et on arrive sur la terrasse d’où nous avons une autre vue panoramique sur Florence. Cette fois-ci les cloches ne sonnent pas.

Un autre incontournable de la visite de Florence c’est le pont Vecchio. Il offre une des plus belles photos de Florence. Je ne me lasse pas de le photographier sous tous les angles. On va le traverser plusieurs fois de jour comme de nuit avec toujours le même plaisir. C’est un lieu rempli d’animation et de boutiques qui ne sont que des bijouteries de luxe.

2013-Italie 8673Il y a bien d’autres places, palais et églises à visiter à Florence mais en 2 jours nous en avons déjà vu beaucoup et on ne veut pas atteindre le seuil de saturation. On ne fera donc pas de musée non plus car les files d’attente sont trop longues et ce n’est pas vraiment le truc d’Ashu.

2013-Italie 4827Un dernier mot sur Florence à propos de la bouffe. Dans l’ensemble on a très bien mangé mais on est resté dans les classiques : pâtes, pizzas et poisson. Mon préféré a été le restaurant Il Ghibellini sur la Piazza San Pier Maggiore situé dans un ancien palais du 14e siècle. Je voulais manger des pâtes. Finalement je me suis trompée et on m’a servi des boulettes (non, non pas des boulettes de viande de cheval!) mais en fait de la farce pour les pâtes : un mélange de verdure et de fromage à la texture crémeuse et délicate. C’était tout à fait délicieux.

Aucun problème pour sortir de Florence après nous être acquittés des frais de parking de 20€ par jour et nous voilà en route pour Pise (86 kms). N’étant pas la championne des manœuvres pour stationner, je m’engouffre dans le 1er parking sous-terrain qu’on voit à côté de la gare et je laisse à Ashu le soin de stationner la voiture en marche arrière.

Nous partons donc à la recherche de la tour penchée de Pise qui est le but de cette visite. Il nous faudra demander à plusieurs personnes, traverser un pont et marcher à travers de jolies ruelles piétonnières avant d’apercevoir enfin la tour (55 mètres de haut).

2013-Italie 8737Ma dernière visite ici remonte à plus de 25 ans et la ville de Pise m’avait semblé plutôt délabrée avec des couleurs ternes et sales alors que la tour se présente devant nous d’un blanc immaculé. Elle a été fermée de 1990 à 2001 pour restauration et empêcher qu’elle continue à s’incliner. Finalement, ils l’ont quand même redressé un peu de 0.5 degrés.

Nous sommes admiratifs et après avoir payé 36€ pour les 2 (je ne me rappelle même pas que j’ai eu à payer lors de ma visite précédente), nous montons les marches usées de la tour. Une fois de plus j’apprécie qu’il y ait si peu de touristes en cette saison car je ne n’aurais pas aimé me retrouver coincer dans cet escalier, surtout que quand on arrive vers le haut, c’est plus étroit.

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Prochaine étape : Cinque Terre (94 km). On se rend jusqu’à Riomaggiore, le 1er des 5 villages de cette terre montagneuse au-dessus de la mer. La route est sinueuse et étroite et je me stationne à l’entrée du village.

C’est la saison basse pour le tourisme et nous partons à la recherche d’un petit hôtel, si possible proche de la mer. Alors qu’on sonne à la porte d’un hôtel avec le logo « recommandé par le Guide du Routard » sans réponse, un habitant du village, nous indique de le suivre. Je suis surprise de voir que même si je ne parle pas l’Italien, j’arrive très bien à comprendre le sens général de ce que les gens me disent. Je leur réponds en français ou en espagnol et on se débrouille comme ça.

2013-Italie 8798Finalement, on va dormir au Dolce Vita. Pour 50€ la nuit, nous avons une magnifique chambre avec toit mansardé, moderne, super propre avec une très belle salle de bain. Le propriétaire est un homme affable et charmant. Il emmène Ashu pour stationner la voiture dans son parking privé car pas question que je conduise dans ces ruelles à pic et super étroites.

2013-Italie 8825Je laisse faire le pro de la montagne, qui pendant un instant s’est cru dans ses montagnes himalayennes et a failli heurter une auto qui arrivait en face et lui machinalement s’est tassé pour passer à gauche. J’ai eu juste le temps de lui rappeler qu’ici on ne conduisait pas à gauche comme en Inde et le pire a été évité!

Malheureusement la visite de Cinque Terre a été plutôt courte. Sur l’insistance et recommandation de notre hôtelier, nous avons pris le train qui longe la mer pour nous rendre à l’autre bout dans le village de Monterosso. Nous somme restés là jusqu’à la tombé du jour alors que la pluie s’est elle aussi mise à tomber.

C’est une région très pittoresque que j’ai adorée et où j’aimerais revenir au printemps ou à l’automne car c’est un lieu pour la randonnée pédestre. Mais en hiver et sous la pluie, les activités sont plus limitées.

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Pour la dernière étape de notre tour en Italie, nous allons longer la mer pour nous rendre jusqu’à la frontière française. J’ai vraiment envie de passer une dernière nuit en Italie plutôt qu’en France.

2013-Italie 4994Comme on a pas mal de millage à faire (260 km), on prend l’autoroute jusqu’à Savona (après Genova) car je veux surtout éviter les grandes villes. Et de là nous roulons sur une route de villégiature où la limite ne dépasse que rarement 50 km/h et qui nous permet d’admirer les villages, la mer, les palmiers…

2013-Italie 5021S’il y a un mot de français qu’Ashu aura ajouté à son vocabulaire ce sera « rond-point ». En effet, la voix du GPS nous répète à tout bout de champ « au rond-point, prenez la 3e sortie ». Des ronds-points, il y en a maintenant partout en Italie et en France! On en a parfois même fait le tour plusieurs fois! Impossible de prendre de la vitesse car on atteint déjà le prochain rond-point. Cela en est un peu exaspérant.

Notre but de la journée c’est de se trouver une chambre avec vue sur la mer. Je pensais peut-être à San Remo mais on réalise que la ville est trop grande. Il y a trop de trafic et cela va être la galère pour se stationner.

Alors, on continue et on jette notre dévolu sur la petite ville côtière d’Ospedaletti, ravissante et tranquille à la fois. On prend une chambre dans le seul hôtel du bord de mer : l’Albergo Savoia. Pour 64€ nous avons notre chambre avec vue sur la mer et un copieux petit-déjeuner inclus. C’est propre mais un peu drôle. L’auberge est vieillotte avec un mobilier et une décoration des années 70 qui n’ont jamais été rafraîchis. On réalise aussi qu’il n’y a que des personnes âgées qui résident là, probablement des habitués de longue date. Et chacun est assis seul à sa table, lit son journal ou parle un peu à son voisin de table ou au serveur / réceptionniste. J’ai passé un bon moment à observer cet endroit à l’atmosphère étrangère mais somme toute sympathique.

À Ospedaletti, la pluie est aussi de la partie mais nous profitons quand même d’une marche sur la plage de galets. On va souper dans un autre endroit avec une curieuse ambiance la Trattoria Il Trullo. Nous serons les seuls clients de la soirée et c’est un vieux monsieur qui peine à marcher qui nous servira un très bon poisson du jour légèrement pané avec des légumes grillés.

 

Durant notre séjour en Italie les 2 sujets d’actualité auront été la démission du pape Benoit XVI et surtout les élections présidentielles dont on entend parler sur toutes les TV italiennes et avec des affiches électorales un peu partout. Le nom de Berlusconi revient souvent et les Italiens semblent en avoir assez qu’il soit encore dans le décor.

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Notre escapade en Italie nous aura permis de découvrir un peu l’Italie du nord : villes, villages, montagnes, lacs et mer – une région avec beaucoup de charme, une excellente cuisine et de bons vins et partout nous avons reçu un accueil chaleureux.Une prochaine fois, il faudra qu’on visite l’Italie du sud.

2013-Italie 4990Et pour ce qui est de la conduite, on s’est plutôt bien débrouillé. On a réussi a s’en sortir sur les autoroutes à 130 km /h, à travers le trafic dense des villes, avec les scooters qui slaloment entre les autos, à changer de voie dans ce trafic (j’ai suivi le conseil d’Ashu « Ne t’occupe pas des autos derrière et autour de toi, mets ton clignotant et engage-toi tranquillement dans la voie où tu veux aller sans t’arrêter et les autos vont te laisser passer »), à ne prendre aucun sens unique en sens inverse, à stationner dans chaque ville (j’avoue que sur ce point je me suis fiée sur Ashu), à suivre les indications du GPS sans trop se tromper. Et surprise! On n’a pas vu une seule auto de police sur la route!

 

Pour voir plus de photos, allez dans la section Album et cliquez sur 2013-Italie

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9 mars 2013 6 09 /03 /mars /2013 16:38

2013-France 8267De retour à la maison depuis quelques semaines, j’aimerais vous partager quelques souvenirs et photos de mon dernier séjour dans le vieux continent avec tout d’abord Un Retour aux Sources et dans l’article suivant Une Escapade au Pays du Pape et de Berlusconi. Nous avons passé un séjour parfait qui aura permis à Ashu de découvrir en moins de 3 semaines un peu de la France, de l’Italie, presque toute ma famille et certains de mes amis. On a beaucoup bougé, beaucoup mangé, un peu bu et heureusement que nous avons aussi un peu marché et monté de nombreuses marches (environ 1380) pour éliminer toutes ces calories! 2013-France 8333

Étant donné que mes séjours en France sont espacés de plusieurs années (3 ans cette fois-ci), ce qui me frappe à chaque visite ce sont les changements par rapport à la dernière fois mais aussi les différences par rapport à mon pays d’adoption qui deviennent de plus en plus évidentes au fur à mesure que les années passent et que je deviens de plus en plus imprégnée de la culture québécoise et canadienne. Mais cette fois-ci il y avait une dimension nouvelle, celle apportée par un regard totalement neuf, celle de mon mari Ashu qui mettait les pieds pour la première fois sur le sol européen. 

2013-France 8493La 1ère chose qui l’a frappé c’est la taille des voitures.  Il s’attendait à voir de nombreux pick-up ou SUV comme en Amérique du Nord, alors que les voitures de très petite taille lui ont plutôt fait penser à l’Inde. Mais pour les gens des villes, c’est l’idéal car pas facile de stationner dans une ville comme Paris. Le moindre petit espace est occupé par un véhicule incluant parfois les trottoirs et les mobylettes de Paris ont beaucoup impressionné Ashu avec leur protection contre les intempéries.

Une autre observation d'Ashu: les français n'aiment pas le gazon! En effet, je n'avais jamais remarqué à quel point chaque espace ouvert dans les villes est bétonné, pavé, recouvert de sable ou de roches. On semble faire la guerre aux espaces verts. La théorie de mon frère c'est parceque le gazon ça côute trop cher à entretenir. Oh là, là! Si c'est ça la vraie raison, ça tient pas la route! Vive le Canada et nos beaux espaces verts!

2013-France 8437 Ashu ne s’est pas senti trop dépaysé lorsqu’on a traversé le marché de Sarcelles, dans une banlieue cosmopolite ou les gens vendent à la crié qu’il a comparé avec le festival de Dusshera à Kullu.

2013-France 8309Alors que l’actualité fait rage sur le scandale des lasagnes et autres plats surgelés à la viande de cheval mais étiquetés viande de bœuf, je suis pour ma part une fois de plus bien contente d’être quasi-végétarienne!

2013-France 8485On oublie bien vite ces scandales grâce aux talents culinaires et à l’hospitalité de tout ceux qui nous ont invité et Ashu découvre un bon éventail de la cuisine française et moi je la redécouvre : le foie gras (Ashu pas moi), les coquilles Saint-Jacques et hareng frais (moi) chez Denis; les quenelles, la pogne et les ravioles de Romans; le gratin dauphinois, le gratin de courgette et le flanc au caramel de ma mère; les bugnes et la mousse au chocolat de ma tante Simone; la salade au foie de volaille (pas moi), la tourte aux épinards et la rougaille saucisses, un plat réunionnais de Bernadette; le gâteau à la farine de châtaignes et le cake au saumon de la seconde Bernadette; les délicieux chocolats de Valrhôna; et bien sur les nombreux fromages et vins dégustés à chaque repas.

2013-France 8305Ce fût un plaisir de renouer avec cette tradition française du repas en famille ou entre amis qui, de l’apéritif au digestif, peut facilement durer 3 heures. Entre les coups de fourchettes, les conversations fusent de tous côtés. C’est là que je réalise à quel point le Français est volubile et passionné. Le pauvre Ashu qui ne peut certainement pas suivre le flot de paroles doit se demander si on est en train de se disputer. Et bien non, il s’agit tout simplement de discussions à la française!

2013-France 84172013-France 50722013-France 83952013-France 0067Pour clore sur le chapitre de la bouffe, j’ose avouer que nous avons mangé quelques Filet-O-Fish au MacDonald et non pas des filets de poisson (encore un paradoxe de la France où presque personne ne parle l’anglais mais où on aime bien parfois utiliser des mots anglais au lieu de français), mais c’était avant tout pour pouvoir accéder au réseau internet! Je ne sais pas depuis quand, mais les MacDo ont changé de couleur en France : le jaune et rouge a été remplacé par du jaune et vert! Peut-être que ça fait plus écolo mais ce n’est certainement pas plus santé!

À Paris, nous avons bien sur visité quelques incontournables comme la tour Eiffel : du haut des 276m du 3e étage nous avons admiré tout Paris et en particulier la Seine et ses nombreux ponts et nous avons redescendus 2 étages à pieds (environ 700 marches). 

2013-France 8323Nous avons aussi admiré en compagnie de mon ami Denis les 9 nouvelles cloches de la cathédrale Notre-Dame, qui pour son 850e anniversaire s’offre un nouveau carillon au coût de 2 millions d’Euro: 8 cloches ont été fabriquées à Villedieu-les-Poêles en Normandie (il y en a même une qui porte ton nom Denis!) et le bourdon a été fabriqué aux Pays-Bas.

2013-France 8258Depuis, elles ont été hissées dans les clochers dans la nuit du 25 au 26 février. Après avoir monté les 400 marches, du haut des tours de 69 mètres nous pouvons admirer un autre point de vue avec la tour Eiffel en face de nous et Montmartre au loin ainsi que ces gargouilles aux formes de monstres, œuvre de Viollet-le-Duc lors des rénovations qu’il entreprît au 19e siècle.

2013-France 82692013-France 46252013-France 82782013-France 82852013-France 82932013-France 82492013-France 82772013-France 8294Notre visite nous a conduits:

2013-France 4699sur la place du Trocadéro, le boulevard Haussmann,

2013-France 8362les Champs Élysées avec l’Arc de Triomphe,

2013-France 8366l’immense Place de la Concorde avec son obélisque de Louxor

2013-France 4728ainsi que sur la place Vendôme…

2013-France 4708Malgré la température assez froide, Paris s’offre à nous et c’est un grand plaisir que de faire découvrir à Ashu cette capitale dans laquelle j’ai vécu 3 ans avant de partir pour le Canada.

2013-France 8375On ne peut pas parler de voyage sans parler de transport. À chaque visite en France, il me semble que le réseau de transport en commun ne fait que se détériorer, à moins que ce ne soit que comble de malchance. On a eu droit à un train TGV retardé et changement de train de dernière minute à cause d’un incendie sur la voie et aussi au RER annulé en gare du nord avec une véritable pagaille : la foule dans la station en pleine heure de pointe et nous qui cherchons désespérément le quai sur lequel un train spécial a été ajouté pour nous sortir de là. Une voix féminine annonce à intervalles réguliers que la ligne est fermée pour une durée indéterminée en raison d’un corps sur la voie, comme s’il s’agissait d’une banalité. Plus tard, dans le train qu’on a enfin trouvé et qui est plein à craquer sans compter les gens dehors qui rouspètent car ils ne peuvent pas rentrer, une femme me raconte qu’il s’agit en effet d’une banalité car cela arrive régulièrement que des gens se suicident sur les voies du RER ou du métro, et en plus, toujours aux heures de pointe selon ses dires. Je suis sidérée et choquée! Quand j’habitais à Paris, ce genre d’évènements tragiques ne se produisait pas. Autre signe de malaise de la société, pendant notre séjour on voit aux nouvelles plusieurs cas de chômeurs en fin de droit qui se sont immolés et aussi un lycéen qui a tenté de se suicider par le feu en plein milieu de la cour de l’école! Non mais alors là ça ne va vraiment pas du tout! La France est malade et c’est grave!

2013-France 8377C’est vrai que la situation n’est pas rose en ce moment en France et je le constate en discutant avec famille et amis. Pour les jeunes ce n’est pas facile car on ne les aide pas vraiment pour avoir de l’expérience de travail. Apparemment, ils n’ont pas le droit de travailler avant 16 ans! Et on me dit que pour travailler dans un MacDo, il faut avoir au minimum un Bac (diplôme d’études secondaire)! Alors là je comprends mieux l’engouement de ces dernières années des français pour le Québec. La France s’enfonce dans la rigidité de son système. Au Québec, les conditions de travail dans les MacDo et autres magasins ne sont peut-être pas géniales (salaire minimum) mais au moins ce sont des emplois pour les étudiants qui peuvent travailler à temps partiel et poursuivre leurs études.

2013-France 8489Dans mon Ardèche natale, je fais découvrir à Ashu la maison de mes parents ou j'ai grandi,

2013-France 8490le bord du Rhône,

2013-France 84912013-France 8409le vieux pont,

2013-France 8385le nouveau pont,

2013-France 8498mon ancienne école,

2013-France 8494là ou j'ai vécu les premières années de ma vie (2e étage avec le grand balcon),

2013-France 8495le Château de l’extérieur seulement car il est fermé en hiver

2013-France 8915et la Grande rue que l’on visite bien encapuchonnés par grand froid. La visite serait incomplète sans lui faire découvrir le Mistral, qui va souffler quelques jours tout spécialement pour nous.

2013-France 8428On va aussi faire un tour à Valence pour voir ma sœur. Les quelques palmiers plantés là il y a quelques années ont bien de la misère à pousser.

2013-France 8447Une visite sympa avec mes parents mais c’est moi qui ai conduit l’auto, sera celle du Palais idéal du facteur Cheval. Ce facteur qui à partir d’un rêve a construit pierre par pierre son palais idéal pendant 33 ans de 1879 à 1912. De l’art naïf classé monument historique!

Pour finir, grâce à Damien qui a organisé une rencontre avec le groupe de trekking en Inde de 2011, nous avons découvert une petite partie de la Provence.

2013-France 5059On a fait une brève visite d’une fabrique artisanale de savon à Salon de Provence et je suis ressortie avec au moins 2 kilos de savon. Pour ceux qui ne le savent pas, je suis une inconditionnelle du savon de Marseille, alors là, on ne pouvait pas me rendre plus heureuse!

2013-France 5068Bernadette, elle, a fait une découverte à la fabrique qu’elle a gentiment partagée avec nous : les pinces à linge anti-mistral! Il va falloir que j’attende encore quelques mois pour vous dire si ça fonctionne vraiment!

2013-France 5067Lors d’une ballade matinale dans la Provence, autres découvertes :

2013-France 8879les Bories, ces cabanes construites en pierre sèche par les bergers;

2013-France 8885un mur à abeille (niches en pierre pour abriter les ruches) de 60 m de long;

2013-France 8895et enfin quelque chose de très rare et que je n’avais encore jamais vu, à l’extérieur de l’église de Cornillon-Confoux : une statue de la vierge enceinte.

2013-France 8899Et bien voilà, nous sommes à moins de 200 km de ma ville natale et je fais toutes ces découvertes en moins de 24 heures!

2013-France 8881La nature est aussi magnifique : avec les oliviers, le romarin et les amandiers en fleur.

2013-France 8891 Quels beaux moments passés avec vous tous dans cette belle Provence et merci pour l’accueil aux Pouces Verts!

2013-France 8852En revenant d’Italie, on a d’abord longé la Méditerranée et on en a profité pour faire une halte dans la principauté de Monaco.

2013-France 8876On est en février et les mimosas sont en fleur. Il se dégage ce parfum unique et un peu entêtant de ces fleurs jaunes. À côté se trouve toute une végétation exotique avec palmier et quand on lève la tête c’est un paysage de neige fraîchement tombée sur les montagnes que nous voyons. Quel beau tableau!

2013-France 5032On s’est contenté d’admirer les édifices de l’extérieur : le casino de Monte-Carlo, les luxueux hôtels bordant la mer, le Palais Princier.

2013-France 8874On a assisté à la relève de la garde, un peu minimaliste mais bon! Alors que nous n’avons pratiquement pas vu de policiers lors de notre séjour en Italie, dans ce minuscule état princier, la police est archi présente partout. Cela me stresse un peu au moment de reprendre le volant, d’un coup que je me trompe et prenne un sens interdit!

Je ne pourrai pas terminer sans parler d'un grand irritant pour moi: les toilettes publiques en France! C'est toujours aussi agaçant quand on a une envie de pipi en France car c'est toujours la galère pour trouver des toilettes publiques et quand on en trouve et bien il faut payer! Cela peut vous coûter jusqu'à 1 Euro (1,3$) du pipi, l'équivalent du prix d'un croissant! N'est-ce pas scandaleux! Et même dans les gares, il faut maintenant payer pour aller pisser. Étant donné le retard de notre train TGV pour aller de Valence à Paris, je n'ai pas eu d'autre choix que de payer, ce qui me contrarie par principe car j'estime que ce devrait être un service gratuit d'autant plus que je ne suis pas dans la gare pour le plaisir et que j'ai déjà payé pour mon billet de train. Je prends une petite revanche personnelle en refilant 0,50 Euro tout en pièces de un et deux centimes. Comme je quitte la France le lendemain, cela va alléger mon porte-monnaie. La dame pipi n'était pas très contente. Avec son accent marseillais, elle s'exclame: ''oh ben, et pis tout en mitraille en plus!'' Je n'ai rien répondu mais l'ai regardé dans les yeux avec un petit sourire de satisfaction! Mais pour finir sur une note positive: j'ai été agréablement surprise à Paris, après plus d'une heure de file d'attente dans le froid pour monter dans l'ascenseur de la tour Eiffel, de trouver au 2 étage de la tour, devinez quoi? des toilettes publiques GRATUITES! Je les ai immortalisées.

2013-France 8329

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